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Jours tranquilles à Paris

6 août 2020

Beyrouth - PRESSE

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6 août 2020

Tourisme : fréquentation en hausse dans le Morbihan

En juillet, la fréquentation dans le Morbihan a progressé « de 2 % » par rapport au même mois, l’an dernier. Un résultat « exceptionnel » compte tenu du contexte, analyse Morbihan tourisme, agence de développement touristique du département, qui a fait le point hier soir. Cette progression de la fréquentation ne préjuge toutefois pas du niveau de chiffres d’affaires des professionnels du tourisme, des données qui seront remontées plus tard. C’est toutefois un « signe positif » après les pertes de l’avant saison. Avec 34 millions de nuitées par an, le Morbihan est la 5e destination touristique française. Cet été, la clientèle locale et du Grand Ouest est bien présente, compensant la chute de la clientèle étrangère.

6 août 2020

La cohabitation est difficile plage de Kerhillio

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La haute saison bat son plein, avec son lot de petites incompréhensions. Sur la plage, le partage des activités entre kitesurfeurs et baigneurs peut parfois occasionner des malentendus. Samedi matin, des kitesurfeurs constatent la restriction de leur zone de mise à l’eau sur la plage de Kerhillio, à Erdeven. La surprise gagne les rangs des habitués.

Les regards se tournent vers la mairie pour comprendre ce rétrécissement soudain, arguant de la dangerosité d’une zone plus resserrée. La commune n’ayant pris aucune mesure en ce sens, nul ne sait encore qui a déplacé le panneau et les bouées de balisage. La difficile cohabitation entre kitesurfeurs et plagistes est pointée du doigt.

« Être constructif »

« Le kitesurf prend de la place, c’est vrai que ça peut être anxiogène », estime Thomas Cavil, responsable communication du Presqu’Île Kite-club, fort de cent cinquante membres.

Dominique Riguidel, maire d’Erdeven, évoque lui la « crainte d’estivants de voir les voiles tomber sur la plage ». L’édile rappelle également qu’un plan de plage existe depuis plusieurs années, permettant un partage raisonné de la plage entre baigneurs et kitesurfeurs.

« En juillet-août, dans un contexte de Covid, des personnes ne comprennent pas que nous puissions pratiquer le kitesurf », souligne Thomas Cavil. Pour autant, l’association se veut compréhensive. « On souhaite être constructifs, on est prêts à échanger », précise Thomas Cavil.

« Pas de réel conflit »

Le responsable associatif s’étonne notamment de ne pas avoir été concerté pour une interdiction de toute activité de kitesurf sur la plage du Pouladen, à Saint-Pierre-Quiberon, considérée comme « essentiellement familiale » et jugée trop étroite dans un arrêté du 27 juillet 2020. « On peut établir des règles ensemble, on peut comprendre que des mesures exceptionnelles soient prises », juge Thomas Cavil. « Pas question d’interdire quoi que ce soit, précise en tout cas Dominique Riguidel. Il n’y a pas de réel conflit, il faut rappeler à chacun ses droits pour que tout le monde y trouve son compte. » Le rappel aux normes en vigueur doit permettre de surmonter les craintes des uns et des autres.

« Si le zonage est respecté par tous, il n’y a pas de problème », répond en écho Thomas Cavil. Pour la sécurité et la tranquillité de tous.

Clément AUBRY.

6 août 2020

Emmanuel Macron et Jean Castex

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6 août 2020

La Gacilly - Le Festival Photo renforce sa prévention sanitaire

La mairie a pris un arrêté le 22 juillet pour rendre obligatoire le port du masque dans tous les lieux publics. De son côté, l’association du Festival Photo a renforcé son équipe en embauchant deux agents d’accueil et de prévention pour assurer la sécurité des visiteurs.

Tous les après-midi, du mardi au samedi, de 12 h à 18 h, heures des pics d’affluence, Loïz Boudard et Françoise Motais se situent à deux endroits stratégiques des trois parcours mis en place par l’équipe du festival Photo. L’un au niveau de la Passerelle, le second dans le chemin des Libellules. Le week-end, les bénévoles prennent le relais à cinq endroits stratégiques.

Un festival en toute sérénité

Flora Gervais, chargée de l’administration et des relations avec les publics, explique « vouloir éviter que les gens se croisent. La passerelle est à sens unique pour éviter des goulets d’étranglement. La création des circuits est à la fois une sécurité pour les visiteurs et les locaux, et, en même temps, elle leur permet de n’omettre aucune des 19 expositions. Les artisans et les commerçants jouent également le jeu. Notre objectif est la responsabilisation du public afin que le festival dure tout l’été ».

Des règles acceptées

Loïz Boudard et Françoise Motais constatent, de leur côté, que « les personnes sont conciliantes. Elles nous remercient car elles sont rassurées. Nous avons un rôle pédagogique avant tout. En cas d’oubli de masque, nous en donnons un et nous disposons de gel hydro-alcoolique. Par ailleurs, nous orientons et guidons les gens sans oublier de répondre à de nombreuses questions sur le festival ou autre ».

L’équipe du festival invite le public à venir à différents horaires, notamment en début de journée et en semaine pour profiter des galeries photos. Elle rappelle que cette année le festival bénéficie d’un mois supplémentaire.

Festival photo, dans les rues et les parcs de La Gacilly, jusqu’au 31 octobre. Gratuit.

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5 août 2020

Witty Books : Lin Zhipeng alias N ° 223 : Grand Amour

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C’est un livre. Son titre : Grand Amour ! Il a été réalisé par le photographe Lin Zhipeng alias N ° 223 et publié par Witty Books. Nous avons reçu ces images et cette très étonnante préface !

«Je suis comme un serveur à qui on a donné une identité particulière. En ce moment, je suis peut-être un étranger, peut-être un créateur de goût et d’émotion, peut-être un voyeur à côté, peut-être juste un enregistreur utilisant une caméra pour envahir les autres. La jeune chair entrait et sortait. Notre communication se limitait à la narration du son de l’obturateur et à un dialogue euphémique. C’est une pièce colorée remplie de désirs invisibles et de lente paresse. Le corps semble être immobile, ou juste un rêve, car ce n’est pas une relation oppressive.

Grand Amour

Edité par Tommaso Parrillo et Linz Zhipeng 

Photographies de Linz Zhipeng 

Publié en juillet 2020

ISBN 978–88–944340–9–5

www.linzhipeng223.com

www.witty-books.com/Grand-Amour-Lin-Zhipeng/

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5 août 2020

Covid-19 : Anne Hidalgo veut rendre le masque obligatoire dans certaines zones de Paris

Par Sandrine Cabut, Denis Cosnard - Le Monde

La capitale est le troisième département le plus touché par le coronavirus. Au minimum, les rues commerçantes, les quais de Seine, les parcs et jardins et les marchés découverts seraient concernés.

A Paris, le port du masque va-t-il devenir obligatoire dans certaines zones pour tenter d’endiguer l’inquiétante reprise de l’épidémie de Covid-19 ? Tel est du moins le souhait d’Anne Hidalgo, la maire (Parti socialiste) de la capitale. Elle s’apprête, mardi 4 août, à transmettre une demande en ce sens à Didier Lallement, le préfet de police de Paris. Au printemps, plusieurs communes avaient tenté d’imposer le port du masque en extérieur, mais avaient perdu les recours intentés devant la justice. Depuis le 31 juillet, les préfets sont officiellement habilités à prendre cette décision.

« Porter le masque est désagréable, surtout lorsqu’il fait chaud, mais c’est un geste vraiment nécessaire alors que l’épidémie repart, argumente Anne Souyris, l’adjointe à la maire de Paris chargée de la santé. Nous allons donc demander à ce qu’il devienne obligatoire dans les lieux extérieurs où il y a beaucoup de monde et où respecter la distance d’un mètre entre chacun est difficile. »

La liste des zones concernées n’est pas encore totalement figée, mais elle devrait comprendre au moins les rues commerçantes, les quais de Seine, les parcs et jardins, ainsi que les marchés découverts. Les lieux où les touristes et les Parisiens font la queue en plein air devraient également être inclus.

La situation sanitaire se dégrade à Paris

« Nous incitions déjà les Parisiens à utiliser le masque le plus possible, mais ce n’était pas très suivi », reconnaît Anne Souyris. Si le port de cette protection est globalement respecté à l’intérieur des commerces et dans les transports en commun, où il est obligatoire, la pratique est tout autre à l’extérieur. Dans les rues, « 90 % des gens n’en ont pas », évalue l’adjointe, avec de fortes variations d’un quartier à un autre.

« C’EST DÉSOLANT, MAIS NOUS SOMMES AU DÉBUT D’UNE DEUXIÈME VAGUE », ESTIME L’ADJOINTE À LA MAIRE CHARGÉE DE LA SANTÉ

Or la situation sanitaire qui se dégrade incite les pouvoirs publics à durcir les mesures de lutte contre l’épidémie. « Après avoir baissé jusqu’en juin, tous les indicateurs montrent désormais une remontée du Covid-19 à Paris et dans sa région, constate Anne Souyris. Le mouvement est lent, mais régulier depuis un mois. Il y a eu un infléchissement clair. C’est désolant, mais nous sommes au début d’une deuxième vague », estime-t-elle.

Une analyse voisine de celle effectuée par les membres du conseil scientifique dans leur dernier avis au gouvernement, rendu public mardi. A l’échelle de la France, « il est hautement probable qu’une seconde vague épidémique soit observée à l’automne ou l’hiver prochain », écrivent-ils, en s’alarmant en particulier de la recrudescence du Covid-19 dans les grandes villes. « Le premier pic épidémique (…) a montré la fragilité des métropoles à des risques sanitaires de ce type », soulignent-ils. Ajoutant : « La surmortalité liée au Covid-19 a été plus importante dans les zones les plus denses. »

A Paris, les tests effectués montrent avec évidence la remontée de l’épidémie. Le 25 juin, le nombre de personnes diagnostiquées positives au cours des sept jours écoulés était tombé à 5,5 pour 100 000 habitants, selon Santé publique France. Depuis, ce taux est clairement reparti à la hausse, pour atteindre 29,5 pour 100 000 habitants au 1er août. Soit cinq fois plus. L’incidence de la maladie se révèle ainsi nettement supérieure à la moyenne nationale (12,1 pour 100 000 habitants).

Selon ce critère, Paris est même le troisième département le plus touché de France, derrière la Guyane (175) et la Mayenne (49). Plusieurs autres départements proches de Paris sont touchés, comme la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, le Val-d’Oise et l’Essonne. L’épidémie repart en particulier chez les jeunes et chez les personnes âgées, les plus fragiles face à la maladie.

Sur le terrain, les infectiologues parisiens constatent eux aussi l’augmentation des cas d’infection au SARS-CoV-2. A l’hôpital Tenon, début juillet, un seul malade était hospitalisé en réanimation et deux en infectiologie, précise le professeur Gilles Pialoux, chef de ce service. Le 27 juillet, les cinq lits Covid d’infectiologie étaient occupés, tout comme les cinq lits de réanimation réservés au virus.

Le professeur Pialoux relève cet autre marqueur significatif : dans la dernière semaine de juillet, jusqu’à treize patients atteints par le Covid-19 ont été accueillis chaque jour dans les services de réanimation des hôpitaux de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), quand leur nombre oscillait entre 0 et 1 pendant la première quinzaine du mois. La cellule de crise de l’AP-HP a d’ailleurs été réactivée, tout comme celle de son hôpital. Au total, dans les seize services de maladies infectieuses de l’AP-HP, 67 des 97 « lits Covid » répertoriés étaient occupés fin juillet.

« Il n’y a pas de pression sur la réanimation, mais nous sommes en alerte », estime Gilles Pialoux. Pour mieux anticiper une nouvelle crise, les médecins hospitaliers ont mis sur pied des réseaux informels. L’équipe d’infectiologie de Tenon communique deux fois par jour avec celles de La Pitié-Salpêtrière et de Saint-Antoine. « Si besoin, il faudra paramétrer nos services pour avoir suffisamment de lits Covid, sans pénaliser les autres malades comme cela avait été le cas en mars, note l’infectiologue. Notre problème majeur, ce sont les effectifs en cette période d’été. Les personnels ont été poussés à prendre des vacances, des RTT, et on travaille beaucoup avec des suppléants. »

Agir maintenant « pour éviter de reconfiner »

A ce stade, la situation est jugée sous contrôle. Les indicateurs progressent de façon sensible, mais pas exponentielle, et les hôpitaux d’Ile-de-France ne sont pas débordés. Mais l’expérience de février-mars a montré qu’une détérioration rapide était possible et pouvait nécessiter des mesures drastiques, comme le confinement général. « C’est bien pour éviter de reconfiner, même localement, que nous agissons aujourd’hui », plaide Anne Souyris.

Outre l’obligation de porter le masque dans certaines zones, comme à Lille, la Mairie travaille à plusieurs actions de prévention. La première consiste à mobiliser les cafés, bars et restaurants, pour qu’ils amènent leurs clients à laisser leur nom, leur adresse électronique ou leur téléphone sur un registre. Objectif : pouvoir les contacter si un autre client développe les signes de la maladie afin de pratiquer des tests et d’identifier au plus vite un éventuel foyer d’infection. « Nous ne pouvons pas obliger les cafés à faire cela, mais nous venons d’envoyer une lettre à leurs représentants pour les y inciter fermement », assure l’adjointe à la santé.

« Le risque, sinon, est que des clusters se développent et que cela amène à des mesures plus dures, comme une fermeture obligatoire à 19 heures, pour empêcher des rassemblements propices à la circulation du virus. »

Une grande campagne de tests à la rentrée

Autre sujet-clé, les tests. Les autorités ont beau inciter publiquement les Français à se faire tester le plus possible, à Paris, le manque de personnes à même d’effectuer les prélèvements se traduit par de longues files d’attente devant les laboratoires d’analyses. Comment en sortir ? La Mairie de Paris a demandé au préfet d’assouplir la réglementation, afin que les secouristes puissent eux aussi participer aux campagnes de prélèvement. De même, « nous regardons s’il est possible que les médecins effectuent certains prélèvements, pour accélérer les choses », précise Anne Souyris.

Sous réserve de trouver ainsi des bras supplémentaires pour prélever les échantillons, la Mairie de Paris aimerait lancer une grande campagne de tests à la rentrée. L’équipe d’Anne Hidalgo souhaiterait installer dans chaque arrondissement au moins une grande tente où les vacanciers pourraient se faire tester avant de retrouver l’école, le collège, le lycée, le bureau, etc. Des tests devraient également être menés de façon plus systématique dans les maisons de retraite.

En lien avec l’AP-HP, la Mairie vérifie par ailleurs l’état des stocks de tests, de masques, de charlottes, de surblouses et autres équipements qui ont tant manqué au plus fort de l’épidémie. Puisque la deuxième vague approche, autant tenir compte des enseignements de la première.

5 août 2020

Fanny Müller

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5 août 2020

Double explosion de Beyrouth : le monde au chevet du Liban

Par Allan Kaval - Le Monde

Les marques de soutien au pays endeuillé laissent entrevoir les futures rivalités entre adversaires régionaux. Seule fausse note, les déclarations de Donald Trump affirmant qu’il s’agissait d’un « attentat ».

Les capitales du monde entier, Paris en premier lieu, avaient déjà fait preuve de leur solidarité envers le Liban, dans une unanimité que seules les catastrophes les plus graves peuvent faire advenir, lorsque Donald Trump a subitement jeté le trouble. Tandis que le gouvernement libanais confirmait la piste d’un accident industriel d’une ampleur inégalée, le président américain a qualifié devant des journalistes la catastrophe de Beyrouth d’« attaque » après avoir répété que son pays se tenait prêt à apporter son aide.

« J’ai rencontré des généraux et il semble que ce n’était pas un accident industriel. Il semble, selon eux, que c’était un attentat, c’était une bombe », a-t-il persisté lors de sa conférence de presse quotidienne sur l’épidémie de Covid-19, alors que les ruines de Beyrouth étaient encore fumantes et les contours de l’aide internationale promise au Liban commençaient tout juste à s’esquisser.

M. Trump a-t-il voulu éviter de se dédire après un premier lapsus malencontreux en évoquant sa rencontre avec des hauts gradés, quitte à faire croire à un acte délibéré, dans une région encore sous le choc ? Ses propos ont suscité la sidération, alors même que les Etats-Unis s’étaient déclarés plus tôt prêts à offrir leur aide au Liban pour l’aider à « se remettre de cette horrible tragédie ».

Le désastre de mardi soir puis les déclarations malheureuses de M. Trump sont en effet intervenus alors que le Liban baigne déjà dans un contexte de tensions sécuritaires, lié aux accrochages frontaliers contenus entre Israël et le Hezbollah dans le sud du pays. Les autorités israéliennes avaient d’ailleurs jugé bon de faire savoir peu de temps après l’explosion qu’elles n’avaient n’avoir « rien à voir avec cet incident », selon un responsable s’exprimant anonymement, cité mardi par l’agence Reuters. Israël a même affirmé avoir offert son aide au Liban, par le biais des médiateurs internationaux, les deux pays étant officiellement en guerre.

Acheminement de « plusieurs tonnes de matériel sanitaire »

Cette déclaration de pure forme, a été émise au diapason de nombreux gouvernements de la planète, qui ont multiplié les propositions d’aide en direction d’un pays devenu exsangue, au système politique épuisé et de qui l’on exigeait il y a peu des réformes drastiques. La France, qui avait dépêché un Jean-Yves Le Drian sévère à Beyrouth fin juillet, a ainsi déclaré être aux « côtés du Liban ». Emmanuel Macron, qui s’est entretenu avec son homologue libanais Michel Aoun, a annoncé plus a la soirée l’acheminement d’un détachement de la sécurité civile et de « plusieurs tonnes de matériel sanitaire » à Beyrouth.

L’Allemagne dont des diplomates ont été blessés lors de l’explosion a aussi promis par la voix de sa chancelière Angela Merkel un « soutien au Liban » de même que le Royaume-Uni. Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui transmis les condoléances de la Russie.

Les puissances régionales adverses qui sont directement impliquées dans les rapports de forces intérieures au Liban n’ont pas manqué d’exprimer à leur tour leur disponibilité. Hostile à l’Arabie saoudite, qui jouit d’un ascendant sur le camp sunnite libanais, le Qatar a ainsi annoncé que des hôpitaux de campagne seraient envoyés dans le pays.

Autre adversaire du royaume saoudien, la République islamique d’Iran a aussi exprimé son soutien au Liban. Sur Twitter, son ministre des affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif a déclaré que l’Iran était « pleinement prêt » à apporter son assistance. Téhéran est le soutien principal du Hezbollah chiite, le parti milice le plus puissant du Liban, qui sert les intérêts de la République islamique dans toute la région.

La coordination de pays hostiles les uns envers autres, ayant des intérêts divergents dans ce pays déjà pénétré par les influences étrangères, sera un défi de taille. Le risque pour les Libanais serait de voir la compétition internationale qui sape déjà le système confessionnel du pays se reporter sur l’aide à venir. Au détriment d’une société épuisée par les ingérences extérieures.

5 août 2020

Ailona Hulahoop

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