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Jours tranquilles à Paris

10 mars 2020

Masque chirurgical ou en dentelle : le coronavirus, un tue-l'amour dans les clubs libertins à Paris ?

libertins

Si l’OMS a multiplié les conseils de prudence au quotidien face au Covid-19, l'institution n'a rien formulé au sujet des relations sexuelles. Alors que les contacts corporels peuvent susciter des inquiétudes, quelles conséquences a l’épidémie dans les milieux échangistes ?

Le Coronavirus, un tue-l'amour ? Pour pouvoir accéder aux alcôves du Mask, un club libertin de la capitale, il est en temps normal demandé de se munir d'un masque, de préférence en dentelle ou de style vénitien. Mais dans le contexte d’épidémie de Covid-19, la version hôpital fait aussi bien l'affaire. "On a mis du gel hydroalcoolique et des masques chirurgicaux à l'entrée. La fermeture n'est pas à l'ordre du jour", explique cet établissement échangiste.

Depuis une semaine, le Mask connaît ceci dit une baisse de 30 % de sa fréquentation, avec la multiplication des cas de Français contaminés par le nouveau coronavirus. A l'Éclipse, un sauna échangiste parisien, la situation est bien différente : malgré la moiteur et la promiscuité physique, "les clients baignent dans l'eau, le chlore et le savon", explique l’établissement.

Si l'OMS a multiplié les conseils de prudence, sur les situations les plus concrètes du quotidien, jusqu'au soin à apporter à ses animaux de compagnie, l'institution n'a rien formulé au sujet des relations sexuelles.

"Il y a quand même des risques plus importants, que le coronavirus, non ?"

Mais parce qu'il est désormais déconseillé à travers la planète de se serrer la main et de se faire la bise pour se saluer, les baisers langoureux et les échanges de fluides peuvent forcément susciter des inquiétudes.

Au bout de la nuit, samedi, avant que tombe l'interdiction de rassemblement de plus de 1 000 personnes en France, l'heure était au brassage à la Monarch, soirée "libertaire" où cohabitent "la techno et le charnel". Plusieurs centaines de jeunes clubbers, des hommes en harnais, étudiants en rasta et maîtresses dominatrices en vinyle, s’étaient retrouvés.

Installés stratégiquement près des toilettes du club, les bénévoles du stand de prévention de l'association "Fêtez clair" préparaient leur matériel : ni masque, ni gel hydroalcoolique, mais des préservatifs, des gants de latex et des pailles à usage unique en cas de consommation de produits stupéfiants. La distribution vise avant tout à permettre au public de se protéger des MST, à commencer par le sida. L'obsession actuelle autour du Covid-19 a ainsi de quoi agacer un bénévole : "Il y a quand même des risques plus importants, que le coronavirus, non ?".

libertins20

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10 mars 2020

Au procès Fillon, «erreur honnête» et tartufferie

fillon36

Par Renaud Lecadre — Libération

La saga judiciaire a repris lundi. Au menu : «oublis» sur la transparence, «interrogatoire de personnalité» et potentielle addition présentée par l’Assemblée nationale.

On l’aurait presque oublié, mais François Fillon, en sus d’être poursuivi pénalement pour détournement de fonds publics, de même que son suppléant Marc Joulaud, pour avoir, selon les enquêteurs, employé fictivement son épouse, Penelope Fillon, en tant qu’assistante parlementaire - pour un total évalué à 1 million d’euros - est également jugé pour un délit annexe : omission déclarative devant la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Délit très accessoire en apparence (passible d’une seule année de prison, contre dix), mais qui en dit long sur le bonhomme, examiné lundi après-midi par le tribunal correctionnel avant clôture des débats.

En cause, un prêt accordé en 2012 par le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, de 50 000 euros, et non déclaré lors de la mise en place de la HATPV en 2013. Simple «oubli matériel, une erreur que je ne cherche pas à dissimuler», tempère à la barre François Fillon en un rare moment de contrition, avant toutefois de remonter illico au front, droit dans ses bottes, au risque du syncrétisme : "C’est une erreur honnête."

Petite bête.

Lacharrière n’est pourtant pas rien pour le couple : homme d’affaires en tous genres, toujours prêt à rendre service, il leur aura prêté pendant des années son chalet à Courchevel en guise de villégiature, et assuré le financement initial du microparti de François Fillon (Force républicaine), avant de dénicher en 2012 un petit boulot fort bien rémunéré au sein de la Revue des Deux Mondes à Penelope, qui se plaignait alors de «s’ennuyer» . En réponse à la question d’un parquet toujours à la recherche de la moindre petite bête, François Fillon assure avoir remboursé Marc Ladreit de Lacharrière en février 2017, en pleine campagne présidentielle : non pas pour éteindre l’incendie juridico-médiatique qui était en train de plomber sa candidature, mais parce que son éditeur venait de lui verser les droits d’auteur de son livre. Ouf, l’honneur est presque sauf, du moins sur ce point.

Autre omission déclarative, un prêt de sa propre fille, employée par lui-même comme assistante au Sénat, toujours pour la même cause - financer la rénovation de son manoir (150 000 euros de travaux au total) sis à Sablé-sur-Sarthe. Seul un prêt complémentaire du Crédit agricole, de 50 000 euros, sera déclaré. «Parce qu’il était documenté», justifie François Fillon à la barre, comme si le reste n’avait pas à être rendu public. Satanée HATVP : devant déclarer parallèlement l’activité de sa petite PME parallèle, 2F Conseil, il omettra fatalement un zéro pour ses revenus annuels de 2016 (22 000 euros déclarés au lieu de 220 000). Après avoir longtemps tu que Penelope était rémunérée pour l’épauler dans sa carrière politique, le cas de François relèverait-il davantage de la psychanalyse que du code pénal ?

Justement, ce lundi après-midi était, par la suite, consacré à l’«interrogatoire de personnalité» des prévenus : un bref instant d’humanité avant que les gens de robe ne prennent définitivement la parole (réquisitoire du parquet puis plaidoiries de la défense). Le tribunal restera sur sa faim. Service minimum de Penelope Fillon, toujours prisonnière de sa pudeur et /ou de sa timidité : «Je n’ai plus d’emploi rémunéré, ma vie est en suspens. Mais j’espère avoir des projets à la fin de cette histoire.» François Fillon, lui, n’aura rien lâché, si ce n’est ses actuels émoluments : 350 000 euros annuels au sein de la société d’investissement Tikehau Capital, plus 100 000 euros en tant que retraité de la politique, sans davantage vouloir quantifier le tarif de ses interventions lors de colloques devant des parterres de financiers mondialisés.

«Observateur».

La fin d’audience a vu un grand moment de tartufferie avec l’intervention d’un avocat de l’Assemblée, partie civile au procès. Mandaté par son actuelle majorité macroniste, il marche manifestement sur des œufs : il n’est «pas là pour aggraver l’accusation ou fragiliser la défense», fait-il valoir, mais en tant que simple «observateur» en vue de réclamer remboursement au cas où le tribunal entrerait en voie de condamnation - non seulement sur le million encaissé par Penelope, mais aussi, «à titre subsidiaire sur la part employeur», les cotisations patronales versées par ses députés-employeurs aux frais du Palais-Bourbon, portant l’addition potentielle à 2,1 millions d’euros.

Sauf que François Fillon, si d’aventure il devait plonger pénalement, n’entend manifestement pas le faire seul. Il avait déjà mouillé ses collègues députés et sénateurs, employant comme lui femmes ou enfants sur fonds publics. Question téléguidée de Me Antonin Lévy à son client : «Que pensez-vous de Nicole Belloubet [actuelle garde des Sceaux, ndlr] qui a omis de déclarer 330 000 euros à la HATVP, soit 26 % de son patrimoine ?» Réponse circonstanciée : «Aucune observation.» Du moins pour l’instant.

10 mars 2020

SZYMON BRODZIAK - Photographer & Visualteller

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10 mars 2020

Keith Haring

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10 mars 2020

Circulation(s) au CENT QUATRE

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L'association Fetart est très heureuse et honorée de l’arrivée de Régine Hatchondo au sein de la structure pour accompagner son développement et ses ambitions.

Régine Hatchondo a été nommée le 6 février 2020 présidente du collectif FETART, elle succède à Jérôme Kholer (2018 - 2019) et à Marion Hislen - fondatrice de l’association (2006 - 2018). Régine Hatchondo occupe depuis 2018 le poste de Directrice générale de ARTE et Vice-présidente de ARTE GEIE. Elle soutient depuis toujours les actions menées par FETART depuis sa création en 2005, dont le lancement du festival CIRCULATION(S). 

Vernissage grand public : samedi 14 mars 2020 de 14h à 19h

CIRCULATION(S)

JEUNE PHOTOGRAPHIE EUROPÉENNE

 14 mars – 10 mai 2020

10ème édition

Circulation(s) est le festival dédié à la photographie émergente en Europe. Au CENTQUATRE-PARIS et dans des lieux satellites en France et à l’international, il révèle chaque année la vitalité de la jeune création et défend la diversité des écritures photographiques aux travers d’expositions et d'événements singuliers.

Tremplin pour les artistes, laboratoire prospectif et innovant de la créativité contemporaine, CIRCULATION(S) est devenu en 10 ans un rendez-vous incontournable de la photographie et un révélateur de tendances.

Le festival revient du 14 mars au 10 mai 2020. Pour sa 10ème édition anniversaire : 300 œuvres , 45 artistes, 42 projets et 16 nationalités représentées, des performances, des événements et des surprises se déploient sur 2000 m2 d'exposition.

La direction artistique est confiée cette année à Audrey Hoareau, commissaire indépendante, en étroite collaboration avec le comité artistique du festival.

Circulation(s) propose une exposition entièrement dédiée au jeune public (de 5 à 12 ans) : Little Circulation(s) qui présente les séries de l’exposition principale dans une scénographie sur panneaux adaptée au jeune public. 

Forts du succès des éditions précédentes, Les studios photos  reviennent cette année tous les week-ends pendant toute la durée du festival. Vous pourrez venir vous faire photographier seul.e, en famille ou entre ami.e.s par un.e photographe professionnel.le, dans les conditions d’un studio de prise de vue, et repartir avec un tirage signé et unique (59 €). Réservations en ligne à partir de mars 2020 sur : www.festival-circulations.com

Deux artistes de Circulation(s) sont exposés en gare de Paris-Est, en partenariat avec SNCF Gares & Connexions.

Le festival organise pour la cinquième fois un Prix du Public en récompensant le coup de cœur des visiteurs parmi les photographes exposés, il confirme également sa volonté d’explorer et de mettre en lumière les scènes émergentes européennes encore confidentielles avec cette année un focus sur la Biélorussie.

Cette année encore, l’exposition met en avant cinq sections thématiques qui ont été définies pour que les travaux vivent en cohérence visuelle et dialoguent les uns avec les autres.

https://www.festival-circulations.com/

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10 mars 2020

Lolita - modèle : Maya Otsoko

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10 mars 2020

Coronavirus : toute l'Italie en isolement

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Afin de lutter contre l’épidémie due au coronavirus, Rome a décidé lundi soir d’étendre à tout le pays les mesures de confinement qui s’appliquaient déjà à un quart de la population dans le nord. Les déplacements de 60 millions d’Italiens sont désormais strictement limités et tous les rassemblements sont interdits.

“Tutta l’Italia dovrà restare a casa” (“Toute l’Italie devra rester à la maison”), pour Corriere de la Sera ; “Responsabilité. Il n’y a plus de temps”, pour La Repubblica : les mots Giuseppe Conte s’affichaient, tôt mardi matin, en “Une” des sites des grands journaux italiens. Lundi 9 mars dans la soirée, le Premier ministre a décidé d’ordonner aux 60 millions d’Italiens de rester chez eux afin de lutter contre le coronavirus dont la progression, proche de la “pandémie” selon l’OMS, ébranle l’économie mondiale et fait chuter les Bourses.

Les mesures de restriction prises ce week-end dans le nord sont étendues à toute l’Italie, la fermeture de toutes les écoles et universités prolongée jusqu’au 3 avril et les rassemblements publics interdits et tous les événements sportifs suspendus. Ces mesures, qui entreront en vigueur dès mardi matin, sont justifiées par la nécessité de protéger les populations les plus fragiles, a expliqué Giuseppe Conte lundi soir :

Nous n’avons pas le temps. Les chiffres montrent qu’il y a eu une augmentation significative des infections, des patients en soins intensifs et des décès.”

“Risque de prison”

L’Italie est le “premier pays au monde” à décider d’une limitation stricte des déplacements sur l’ensemble de son territoire face à l’épidémie, souligne La Reppublica. Selon le quotidien, le bilan dans la Péninsule s’établit désormais à “7 985” infections recensées, “463 morts”, et “724 guéris”. La France, cinquième pays le plus atteint avec 1 412 cas et 30 morts, d’après les chiffres de Santé publique France lundi à 15 heures, avait pour sa part interdit dimanche les rassemblements de plus de 1 000 personnes.

New York Times, Wall Street Journal, The Guardian, BBC, Le Monde, El País, El Mundo, RT… L’Italie s’est, avec cette décision, instantanément retrouvée en “Une” des “journaux du monde entier”, observe La Stampa :

L’Italie s’enferme. Les mots du Premier ministre Conte et les nouvelles dispositions pour tenter de contenir le coronavrirus arrivent tard dans la soirée, mais font immédiatement le tour du globe. En quelques minutes, l’actualité apparaît sur tous les sites internationaux. Le ton employé est celui d’une décision historique sans précédent dans notre pays et très peu dans le monde.”

Supermarchés pris d’assaut

Selon le décret publié lundi soir du gouvernement italien, ne sont désormais possibles que les déplacements répondant à des “impératifs professionnels dûment vérifiés et à des situations d’urgence, pour des raisons de santé”. Dans ce contexte, le nouveau formulaire d’“autocertification”, sésame indispensable pour parvenir à se déplacer, s’affichait aussi en bonne place sur les sites d’information italiens. Téléchargeable sur le site Internet du ministère de l’Intérieur, ce document à remplir soi-même “doit être présenté lors des contrôles” dans les aéroports, gares et postes de péage, explique le Corriere della Sera dans un autre article. Il Messaggero met en garde contre le “risque de prison pour ceux qui violent la quarantaine”.

Lundi soir, après la publication du décret et avant son entrée en vigueur mardi, des supermarchés de nuit ont été pris d’assaut dans les grandes villes italiennes. La Repubblica fait état de “longues files d’attente nocturnes”, “de Rome à Naples”. Pourtant, tient à rectifier le journal, les mesures décidées par le gouvernement “ne prévoient en aucune façon la fermeture des commerces alimentaires” et parmi les exceptions à l’interdiction de se déplacer figure “expressément” la “nécessité de faire des achats de nourriture”.

10 mars 2020

Extrait d'un shooting - gif animé : Jacques Snap

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9 mars 2020

La une de Libération du mardi 10 mars

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9 mars 2020

Bourses : la dégringolade...

Coronavirus : la Bourse de Paris s'écroule de 8,39% à la clôture, enregistrant sa pire séance depuis 2008. La Bourse de Londres finit, lundi, sur un plongeon de 7,69%, la Bourse de Madrid clôture en recul de 7,96% et la Bourse de Milan perd 11%.

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