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Jours tranquilles à Paris

10 mars 2020

Milo Moiré - photos : Peter Palm

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10 mars 2020

Moi au Palais de Tokyo

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10 mars 2020

Coronavirus

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10 mars 2020

Exposition

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10 mars 2020

Monica Bellucci

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10 mars 2020

Covid-19 : les Etats de l’Union préfèrent le chacun pour soi

Par Jean Quatremer, Correspondant à Bruxelles — Libération

Plutôt que de se coordonner, les Vingt-Sept ont jusqu’ici avancé en ordre dispersé. Un conseil européen extraordinaire doit tenter d’y remédier ce mardi.

Alors que le coronavirus, qui a atteint l’Europe le 24 janvier, se joue des distances et des frontières, l’UE est restée spectatrice de cette spectaculaire crise sanitaire. C’est le chacun pour soi qui l’a emporté jusque-là. L’Italie, épicentre européen de l’épidémie, a été abandonnée à elle-même, l’Allemagne et la France allant jusqu’à interdire l’exportation de matériel médical de protection, au mépris de toute solidarité. Les Etats, à l’image des institutions communautaires, ont décidé (ou pas) dans le désordre des mesures visant à freiner la propagation du virus, ce qui a contribué à accroître la panique des opinions publiques. Et les populistes font pression pour obtenir la fermeture des frontières nationales. «Le coronavirus a montré tout à la fois une absence de réflexe européen des Etats et une absence de réaction de l’UE», reconnaît un proche d’Emmanuel Macron.

Discrète

Le président français souhaite que ce chaos prenne fin au plus vite. Il a donc obtenu, lundi, la convocation d’un Conseil européen extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement consacré au Covid-19 : les Vingt-Sept ne se retrouveront pas en chair et en os mardi mais ils discuteront par téléconférence, en raison de la brièveté des délais et pour éviter tout déplacement inutile. «Il s’agit d’envoyer le signal politique que l’Europe est déterminée à agir unie, explique-t-on à l’Elysée. On ne peut pas ne pas avoir de leadership européen sur un sujet comme celui-là.»

Le problème est que l’Union européenne est largement dépourvue de moyens d’action, la santé n’étant pour l’essentiel qu’une «compétence d’appui» des Etats. En clair, elle ne peut agir que si les membres le lui demandent, ce qu’ils n’ont pas fait jusque-là, et seulement pour les aider. Même en cas d’épidémie transfrontalière, elle ne peut pas décider seule de mesures de protection : le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) n’a ni les pouvoirs ni les moyens du CDC, son homologue américain. C’est ce qui explique que la Commission soit aussi discrète depuis le début de la crise.

«Mais on ne peut réduire la question du Covid-19 à un problème juridique, c’est surtout une question politique, grince-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat français. Personne n’en aurait voulu à Ursula von der Leyen [la présidente de l’exécutif européen] si elle avait proposé il y a une semaine un plan d’action.» L’UE étant aux abonnés absents, les Etats ont réagi en ordre dispersé pour protéger leurs citoyens. Or le coût de la non-coordination est élevé puisqu’il pousse les pays à la surenchère. Et «plus ils réagissent dans leur coin, plus la coordination devient difficile», souligne un diplomate européen.

Cette crise a fait prendre conscience aux Vingt-Sept que, soixante-dix ans après le début de la construction communautaire, il n’y avait aucune possibilité de pilotage européen, et bien sûr aucun stock commun de médicaments ou d’équipements de protection… De même, il a fallu cette crise pour qu’ils se rappellent à quel point ils étaient dépendants des pays tiers. Ainsi, 80 % des principes actifs des médicaments vendus en Europe et 40 % des médicaments finis proviennent de Chine (pour les deux tiers) et d’Inde (pour un tiers). Ces deux pays produisent même 60 % du paracétamol mondial, 90 % de la pénicilline, 50 % de l’ibuprofène. Et 60 % de la production mondiale de vaccins (90 % pour le vaccin contre la rougeole) est concentrée en Inde. Cette mondialisation de la production s’est même accélérée depuis l’épisode du Sras en 2003, alors qu’il aurait fallu en tirer les leçons.

«Test de souveraineté»

La France espère donc que ses partenaires, lors du sommet, accepteront de coordonner leurs mesures de protection, mettront le paquet pour financer la recherche d’un vaccin qualifié de «test de souveraineté européenne» et ouvriront les cordons de la bourse pour aider les régions les plus touchées. Elle souhaite aussi que la «question industrielle» soit traitée : «Il faut, pour les prochaines crises, développer les industries européennes afin de ne plus dépendre de la Chine ou de l’Inde, explique-t-on à l’Elysée. Il ne s’agit pas de lancer un Gosplan soviétique, mais on doit être capable de gérer au niveau européen la démondialisation qui s’annonce.»

La crise du Covid-19, après celle des migrants et le Brexit, va-t-elle réveiller les Européens, qui semblent avoir abandonné toute ambition collective, comme l’a montré leur échec sur le budget communautaire 2021-2027 ? Pour l’Elysée, «ça peut être une opportunité de relancer la machine. Les peuples veulent plus d’Europe car ils voient bien que les réponses nationales sont insuffisantes».

10 mars 2020

Jean Paul Gaultier

gaultier24

10 mars 2020

Politique - Primaires démocrates : entre Biden et Sanders, ça va se gâter

THE CHRISTIAN SCIENCE MONITOR (BOSTON)

De nouvelles primaires sont organisées dans six États, dont le Michigan, ce mardi 10 mars. L’hebdomadaire The Christian Science Monitor s’attend à ce que le duel entre les deux candidats devienne plus acrimonieux dans les semaines à venir et aggrave encore la fracture interne au sein du Parti démocrate.

Jusqu’à présent, assister aux primaires démocrates donne l’impression d’être dans des montagnes russes : turbulences, remontées inquiétantes et descentes vertigineuses.

Et, comme dans tous les manèges, le petit train des primaires a fini par revenir à son point de départ : avec l’ancien vice-président Joe Biden en favori et en candidat le plus à même de remporter l’investiture du parti [mardi 3 mars, jour du Super Tuesday, il a remporté 10 des 14 États en jeu].

Mais ne détachez pas vos ceintures tout de suite, le manège peut encore repartir. Le sénateur du Vermont Bernie Sanders n’a pas dit son dernier mot : il a encore des fonds, une bonne organisation et des partisans dévoués. Les règles du Parti démocrate, qui attribuent un nombre de délégués proportionnel au score que le candidat obtient dans chaque État, favorisent une course serrée [à la veille des primaires organisées ce mardi 10 mars dans l’Idaho, le Michigan, le Mississipi, le Missouri, le North Dakota et l’État de Washington, Biden avait remporté 664 délégués, contre 573 pour Sanders].

Le Super Tuesday n’a pas mis fin aux divisions du Parti démocrate, qui opposent Bernie Sanders et autres révolutionnaires de gauche aux modérés qui souhaitent revenir aux priorités de l’époque Obama. Et la fracture est telle qu’elle pourrait faire trembler les murs encore pendant des années, quel que soit celui qui obtiendra la bénédiction du parti pour 2020.

Les gardiens du temple démocrate veulent revenir à des politiques plus modérées, à plus de civilité et de respect après des années de divisions, tandis que l’aile progressiste soutient que les États-Unis ont besoin de changements plus audacieux et radicaux dans tous les domaines, de la santé à la lutte contre le changement climatique.

Bill Carrick, un stratège démocrate en poste à Los Angeles, affirme :

J’imagine que tout le monde va se serrer les coudes et essayer de faire en sorte de débarrasser le pays de Trump. Si nous y parvenons, nous retarderons un peu la déflagration, mais elle aura forcément lieu.”

Joe Biden, véritable créature de Washington, a été élu pour la première fois au Sénat en 1972, puis est devenu vice-président d’Obama pendant huit ans. Mais jusqu’alors, il n’avait jamais été aussi près de voir ses ambitions présidentielles se concrétiser.

Le centre gauche derrière Biden

Biden s’est présenté trois fois à la plus haute fonction du pays. Avant celle de Caroline du Sud [le 29 février], il n’avait encore jamais remporté de primaire. Les autres modérés de la course à l’investiture démocrate [dont Pete Buttigieg, Amy Klobuchar et Michael Bloomberg], ont jeté l’éponge et soutiennent désormais sa candidature.

Biden a bénéficié du ralliement des démocrates de centre gauche. Avec la montée en puissance de Bernie Sanders, ces électeurs ont décidé qu’il était temps d’être réaliste et de cesser de rêver à des chimères politiques. Les électeurs africains-américains ont joué un rôle crucial dans la remontée de Biden, et un nombre important de Blancs issus de la classe ouvrière et de femmes diplômées sont également derrière lui.

Ils soutiennent l’ancien vice-président pour plusieurs raisons. Mais leur priorité est surtout de se débarrasser de l’actuel locataire de la Maison-Blanche : “Je veux qu’il batte Trump”, souligne Amy Davis, une mère au foyer africaine-américaine de Culpeper (Virginie). Elle trouve également que Biden a fait du bon travail en tant que vice-président. “Il m’a impressionnée quand il a travaillé sous Obama”, dit-elle.

Joe Biden est loin d’être le candidat parfait. C’est en partie la raison pour laquelle il a eu du mal à collecter des fonds et à attirer les électeurs au début des primaires. En campagne, il a tendance à marmonner et à faire des bourdes. Parfois, il mélange les noms. Et, compte tenu de sa longévité à Washington, il ne fait plus vraiment rêver.

Sanders et ses partisans dévoués

“Je ne pense pas qu’il soit un mauvais candidat, mais il a quelques faiblesses”, souligne Garry South, consultant démocrate de longue date. Pour lui, les électeurs vont commencer à envisager Biden sous un nouvel angle et voir qu’“en fin de compte, [ses défauts] font aussi son charme”, assure-t-il.

En attendant, Bernie Sanders a de nombreux atouts. Sa campagne est très bien financée et il est le seul à réussir à collecter autant d’argent en ligne de la part de petits donateurs. Ses partisans lui sont très dévoués, bien plus que les électeurs de Biden. Ses rassemblements attirent des dizaines de milliers de fans qui viennent l’entendre étriller les milliardaires et les entreprises et promouvoir l’assurance-maladie pour tous et la gratuité des études supérieures.

Et malgré toute l’attention médiatique accordée à Joe Biden, l’écart entre les deux hommes en nombre de délégués reste faible.

En Virginie, ceux qui ont voté pour Bernie disent apprécier qu’il soit proche des jeunes et trouvent que ses propositions visent juste et sont adaptées à leurs préoccupations. Amber Seagrave, une jeune styliste aux cheveux roses, a voté pour Sanders en partie parce qu’il a promis d’effacer les dettes des étudiants. “Moi, j’ai dû abandonner l’université parce que je ne pouvais plus me payer les frais de scolarité”, explique-t-elle.

La plus grande crainte des démocrates, c’est que l’animosité entre les camps Sanders et Biden perdure au-delà de la Convention nationale démocrate [qui se tiendra du 13 au 16 juillet à Milwaukee et durant laquelle le candidat démocrate sera officiellement investi] et que le camp du perdant traîne les pieds pour aller voter à la présidentielle et aux législatives du 3 novembre.

Colère et ressentiment

“Dans les semaines à venir, les candidats ne retiendront pas leurs coups, et l’animosité, la colère et le ressentiment primeront. Ce qui ne sera pas du meilleur effet et pourrait finir par rappeler la campagne électorale de 2016”, lorsque la guerre était déclarée entre les équipes d’Hillary Clinton et de Bernie Sanders, soutient le professeur David Barker de l’American University. Mais selon lui, cet antagonisme ne sera pas aussi cruel qu’il y a quatre ans. Et ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, la volonté d’en finir avec Donald Trump fait l’unanimité dans les deux camps à gauche. D’autre part, Joe Biden n’est pas Hillary Clinton. La candidate suscitait l’antipathie aussi bien des républicains que de la gauche démocrate. Biden ne provoque pas ce niveau d’animosité. “L’avantage de Biden, c’est que s’il n’enthousiasme pas la jeune gauche progressiste, il n’inspire pas non plus autant d’aversion [qu’Hillary Clinton]. Il est plutôt jugé sympathique”, conclut Barker.

Peter Grier et Story Hinckley

10 mars 2020

Playboy

playboy

10 mars 2020

Christo et Jeanne-Claude à Paris, l'exposition au Centre Pompidou

Le Centre Pompidou consacre une exposition à Christo et Jeanne-Claude, du 18 mars au 15 juin 2020. C'est la première exposition consacrée à l'artiste bulgare et elle s'annonce exceptionnelle.

Avec son exposition Christo et Jeanne-Claude à Paris, prévue du 18 mars au 15 juin 2020, le Centre Pompidou veut mettre en avant le travail de l'artiste contemporain de 83 ans qui a prévu d'empaqueter l'Arc de Triomphe du 6 au 19 avril 2020.

Il faut dire que Christo et Jeanne-Claude (sa femme aujourd'hui décédée) se sont fait connaitre dès les années 60 avec leurs installations assez folles, qui consistent en des emballages de monuments dans le monde entier : le Wrapped Coast de Sydney en 1968-69, The Gates de Central Park en 2005, The London Mastaba, Hyde Park, Londres, 2016-2018, et même Le Pont-Neuf de Paris en 1985...

Cette exposition prévoit de mettre en avant les œuvres de Christo et Jeanne-Claude   réalisées dans la période 1958-1964, juste après leur rencontre.

Il faut dire que les 7années qui succèdent leur rencontre seront critiques pour Christo et Jeanne-Claude. Ils imaginent alors de nombreuses folies, comme l’empaquetage l’Ecole Militaire à Paris en 1961, l’empaquetage de la statue de Louis XIII de la Place des Vosges, font part de la volonté d'empaqueter le Pont Alexandre III en 1972, mais aussi Iron Curtain (1962), un Mur de barils de pétrole pour critiquer la construction du mur de Berlin... Ces projets resteront sur le papier, mais Christo réussira à empaqueter le Pont-Neuf en 1985.

 

A côté de ces œuvres d’atelier méconnues du grand public, tels les Cratères, peintures matiéristes influencées par Jean Dubuffet, les Surfaces d’Empaquetage, les  Boîtes, ainsi qu’une sélection exceptionnelle d’objets empaquetés, et les toutes premières  Vitrines et  Store Fronts, des oeuvres qui devraient être présentées au Centre Pompidou.

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