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Jours tranquilles à Paris

27 février 2020

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27 février 2020

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27 février 2020

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27 février 2020

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27 février 2020

Municipales 2020 : le risque d’une « bérézina » pour LRM

Par Alexandre Lemarié

La République en marche a déjà intégré que l’issue du scrutin des 15 et 22 mars ne lui sera pas favorable.

« On va se vautrer », grimace un ministre. « Cela ne va pas être flamboyant », minimise un dirigeant du parti. Avant la date limite de dépôt des candidatures pour les élections municipales, fixée au 27 février, les responsables de La République en marche (LRM) ont déjà intégré que l’issue de ce scrutin ne leur sera pas favorable. Au vu des derniers sondages, le pessimisme domine dans les rangs de la formation majoritaire, où l’on s’inquiète de la faiblesse des intentions de vote en faveur de leurs candidats.

Et pour cause : dans les grandes villes, aucune tête de liste investie par le parti présidentiel n’apparaît en mesure de l’emporter avec la seule étiquette LRM. Partout, ou presque, les candidats macronistes sont largement distancés, en étant donnés le plus souvent en troisième ou en quatrième position à l’issue du premier tour, le 15 mars.

A Lille, Violette Spillebout est ainsi créditée de 14 %, loin derrière Martine Aubry, et le candidat Europe Ecologie-Les Verts (EELV), selon l’IFOP. A Bordeaux, aucun espoir de victoire non plus pour Thomas Cazenave, qui ne recueillerait que 11 %, d’après BVA. Même scénarios, selon l’IFOP, à Metz, avec Richard Lioger (11 %) ; à Grenoble, avec Emilie Chalas (16 %) ; à Perpignan, avec Romain Grau (14 %) ou encore à Nantes, avec Sophie Errante (14 %). La situation est encore plus compliquée à Marseille, où Yvon Berland n’obtiendrait que 8 %, d’après Ipsos. Sans parler de Montpellier (7 %), ou de Saint-Etienne (4 %)…

Dans les métropoles, il n’y a finalement qu’à Lyon que LRM paraît encore en position de l’emporter : Gérard Collomb reste favori pour prendre la tête de la métropole, et son protégé Yann Cucherat conserve des chances de s’emparer de la mairie. Au-delà, le parti nourrit des espoirs de victoire uniquement à Strasbourg, voire à Besançon.

Limiter la casse

A Paris, le remplacement de Benjamin Griveaux par Agnès Buzyn a redonné de l’espoir aux troupes. Même si l’ancienne ministre de la santé reste troisième dans les sondages, certains macronistes rêvent encore d’un succès symbolique dans la capitale, jugée « essentielle », afin de masquer les défaites ailleurs dans le pays. « En 2001, sous Jospin, la gauche au pouvoir s’était effondrée aux municipales mais avait sauvé la face en prenant Paris », rappelle un proche d’Emmanuel Macron.

S’ils espèrent limiter la casse, les stratèges macronistes ne se font pas trop d’illusions. « Ce n’est pas une élection pour nous », répètent-ils, en soulignant que leur formation, née en 2016, « part de zéro » car elle ne compte quasiment aucun maire ou élu municipal. Une faiblesse majeure dans le cadre de ce scrutin local, où la prime aux sortants devrait s’avérer déterminante. « Comme on est entrant, l’exercice est extrêmement difficile », admet un cadre.

« Cela risque d’être une bérézina pour LRM car les déterminants du vote aux municipales – qui reposent sur une alchimie entre le bilan, le projet et l’incarnation –, n’arrangent pas ce jeune parti, qui n’a pas de maires sortants et a peiné à présenter des candidats connus », confirme Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP.

Entre le conflit social sur les retraites, l’impopularité de M. Macron, l’affaire Griveaux, ou la poussée des Verts… Le contexte national ne facilite pas la tâche des candidats LRM.

Une trentaine de dissidences

Dans certains endroits, la campagne vire quasiment au cauchemar. « Entre les militants CGT et les “gilets jaunes” qui m’insultent quotidiennement, il est très compliqué de mener campagne, se désole la députée (LRM) du Var Cécile Muschotti, tête de liste à Toulon. La mobilisation contre la réforme des retraites est telle que cela rend inaudible mon projet pour la ville. Je ne peux même pas faire une réunion avec mon équipe sans présence policière ! »

Autres facteurs négatifs : les rivalités au sein même de la majorité. Au total, une trentaine de dissidences affaiblissent les candidats officiels de LRM. Outre Cédric Villani à Paris, des guerres fratricides se déroulent également à Lyon, Lille, Villeurbanne (Rhône), Amiens, Annecy, Metz, Le Mans, ou Besançon…

Partenaires au sein de la majorité, LRM et le MoDem s’affrontent eux aussi dans une vingtaine d’endroits, notamment à Marseille, Bordeaux, Saint-Etienne, Toulouse, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Rennes ou Reims (Marne). Des concurrences internes qui hypothèquent d’autant plus les chances du parti présidentiel.

Ces difficultés expliquent le décalage entre les grandes ambitions des marcheurs au lendemain des européennes de mai 2019, lorsqu’ils imaginaient faire déferler une vague macroniste sur toute la France, et l’humilité actuelle. « Le problème, c’est que beaucoup, chez nous, ont plaqué les résultats des européennes sur les municipales en se disant qu’ils gagneraient facilement mais ce n’est pas la même élection », observe un ministre.

S’appuyer sur des édiles identifiés et implantés

L’époque est loin où l’étiquette LRM semblait suffisante pour conquérir des villes. En septembre 2018, le parti, en position de force, avait ainsi posé ses conditions aux candidats issus d’autres formations : pour bénéficier de son investiture aux municipales, tous devaient soutenir la liste de Nathalie Loiseau aux européennes. Un an et demi plus tard, retournement de situation : c’est plutôt le parti du chef de l’Etat qui a courtisé des maires sortants issus des Républicains (LR) ou du Parti socialiste (PS), afin de les convaincre d’enfiler un maillot LRM…

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur ses 592 têtes de liste dans les villes de plus de 9 000 habitants, le parti a accordé 289 investitures à des marcheurs et 303 soutiens à des candidats « Macron-compatibles » appartenant à d’autres formations. C’est notamment le cas à Angers, Orléans, Amiens, Calais (Pas-de-Calais), Beauvais, Auxerre, La Rochelle…

Un choix dicté par la nécessité de s’appuyer sur des édiles identifiés et implantés, en bonne position pour l’emporter. Le parti espère que ce recours massif à des élus de « l’ancien monde » lui permettra de sauver la face. « Heureusement qu’on a fait ça, confie un cadre. Cela va nous permettre de présenter des victoires de la majorité car sinon, avec nos seuls marcheurs, on risquait le zéro pointé ! »

En attendant le verdict des urnes, les éléments de langage sont déjà prêts pour minimiser l’impact d’une défaite annoncée. A entendre le délégué général de LRM, Stanislas Guerini, la conquête des grandes villes ne serait plus une priorité. Le « critère de réussite » serait désormais de porter à 10 000 le nombre total de conseillers municipaux, afin de combler le manque d’implantation pour les scrutins à venir, en particulier dans l’optique des sénatoriales. Un chiffre finalement assez bas, rapporté au nombre total d’élus municipaux, estimé à plus de 500 000.

Ne pas « nationaliser » l’enjeu

Pas sûr que cet argumentaire permette de masquer une déroute potentiellement handicapante en vue de la présidentielle de 2022. « A l’issue du scrutin, le plus probable, c’est que LRM soit la quatrième force, au total, dans les résultats consolidés. Cela ne peut qu’affaiblir Emmanuel Macron », estime M. Dabi.

Prudent, le chef de l’Etat s’efforce de ne pas « nationaliser » l’enjeu. « Je considère que les élections municipales, ce n’est pas une élection nationale », a-t-il fait valoir, le 15 janvier, en marge de ses vœux à la presse, en reconnaissant la difficulté du scrutin pour son jeune parti. « Considérer qu’on peut du jour au lendemain rafler les municipales comme on gagne les législatives est faux, car l’équation politique n’est pas la même », a-t-il plaidé. Une manière de préparer les esprits à une future déroute.

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27 février 2020

Extraits de shootings - photos : Jacques Snap

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27 février 2020

Procès Fillon : une affaire de famille

fillon47

François et Penelope Fillon sont jugés depuis ce mercredi (hier) pour «détournement de fonds publics» et «abus de biens sociaux». Des dossiers auxquels le couple a mêlé ses enfants.

Repoussé de quarante-huit heures après le renvoi symbolique demandé par les avocats de François et Penelope Fillon en solidarité avec la grève des robes noires, le procès de l’ex-Premier ministre et de sa femme, pour «détournement de fonds publics», et «abus de biens sociaux», débute ce mercredi jusqu’au 11 mars. Retour sur quatre enjeux au cœur du dossier.

A la recherche du travail de Penelope

La défense de Penelope Fillon aura produit pas moins de 300 documents en vue de justifier ses confortables émoluments sur près d’un quart de siècle. «Ils confirment l’abus consistant à qualifier de travail parlementaire la plus anodine des activités», grince l’accusation. Son principal job consistait à recevoir des solliciteurs en son manoir de Beaucé (Sarthe) : demandes de logement, de piston pour un emploi, d’inscription dans une école huppée… Selon le principe qu’il vaut mieux s’adresser à l’épouse du maître des lieux, «jamais très patient pour écouter les sollicitations des uns et des autres», reconnaît Penelope. Sauf que ses authentiques assistants parlementaires étaient également sur le pont. Sur les 1 664 «courriers de sollicitation» reçus par l’équipe Fillon sur son seul mandat de député de Paris (à partir de 2012), seuls 38, soit 2 %, étaient adressés à son épouse. «Elle est au centre de tout, les yeux et les oreilles de François sur place», ont témoigné des fillonistes. «De mon coin de Sablé», confirme l’intéressée. Y compris lorsqu’il cède son siège de député à son suppléant sarthois, entre 2002 et 2007, Marc Joulaud. Un garçon «timide et peu sûr de lui», résume Penelope, à laquelle on renverrait volontiers le compliment.

Pour en avoir le cœur net, les enquêteurs ont sondé la presse locale. Un journaliste du Maine libre a ainsi témoigné : «C’était la femme du Premier ministre et c’est tout. Et avant, c’était la châtelaine qui s’occupait de ses roses. Il n’y avait aucun intérêt à en parler.» L’éditeur de six hebdomadaires locaux, sur une base de 380 000 articles, réussira à en extraire 104 mentionnant son nom ou sa photo. Infime proportion certainement liée à sa pudeur : «Mon intention n’était pas d’être sur la photo ni de me mettre en lumière ou en avant», expliquera-t-elle. Les enquêteurs ont auditionné les anciens préfets de la Sarthe, témoignant de «brefs échanges de courtoisie lors de manifestations officielles». Mais aussi un policier des RG, qui dit «ne lui avoir jamais connu la moindre activité à part femme au foyer», et être «tombé de sa chaise» lors de la révélation de ses émoluments. Et les juges d’instruction de donner le coup de pied de l’âne dans leur ordonnance de renvoi en correctionnelle : la plupart de ses apparitions sur la scène locale «se rattachent à ses domaines de prédilection, comme l’équitation, le jardinage ou la musique baroque».

Une très chère relectrice

En 2012, Nicolas Sarkozy ayant quitté l’Elysée et François Fillon Matignon, ce dernier s’inquiète auprès du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière (MLL) : Penelope risque de «s’embêter»… Déjà en charge du financement du microparti filloniste Force républicaine, il s’exécute. Il en a l’habitude, pour mettre son chalet de Courchevel à la disposition des époux Fillon une semaine par an, distribuant aux enfants des places de concerts aux artistes qu’il produit par ailleurs (Hallyday, Sardou, Bruel), sans même parler d’un prêt de 50 000 euros pour la rénovation du manoir. Il propose de recruter Penelope Fillon au sein de l’agence France Muséums, en charge du Louvre Abou Dhabi, qu’il préside. Mais son directeur général rechigne. Direction sa Revue des deux mondes. Lacharrière se dit alors intéressé par son «œil anglo-saxon» en vue d’internationaliser la revue avec des «couvertures plus agressives».

Pour justifier ce «recrutement», MLL invoque son refus du «syndrome des deux C : conformisme et consanguinité». On est pourtant en plein dedans. Penelope ne publiera que deux notes de lecture, sous le pseudo de Pauline Camille. Qui suscitera ce commentaire par mail entre deux salariées : «J’ai commencé à relire et j’ai arrêté. Vraiment pas bon. Elle peut pas se trouver un amant au lieu de nous faire chier ?» Elle demandera elle-même la fin de sa collaboration fin 2013.

Des enfants qui rapportent gros

Septembre 2005 : évincé du nouveau gouvernement Villepin, Fillon trouve un point de chute au Sénat. Difficile d’y employer sa femme, déjà rémunérée par son député suppléant. Va donc pour les enfants. C’est d’abord l’aînée, Marie, tout juste titulaire d’un DEA : 2 700 euros net mensuels pendant quinze mois. Parallèlement, elle obtient un stage de six mois au sein d’un cabinet d’avocats, au risque d’enfoncer le maximum légal de soixante-dix heures par semaine. Puis Charles, durant six mois en 2007. La questure du Sénat relèvera qu’ils étaient tous deux «au maximum de la rémunération d’un collaborateur familial». «Aucun des travaux revendiqués par Marie et Charles Fillon ne présente un lien évident avec une activité parlementaire», pointe l’accusation.

François tente bien d’expliquer que son fils aurait réellement travaillé, œuvrant pour le futur programme présidentiel de Sarkozy. Avant que le fiston ne ramène son paternel à la raison : «Je ne sais pas pourquoi il a dit ça.» Les enquêteurs s’étonnent aussi que les parents Fillon continuent alors de verser de l’argent de poche à leurs deux aînés en fin d’études (entre 200 et 500 euros par mois). Explication : leurs revenus sénatoriaux étaient illico reversés sur le compte du père. Marie entendait ainsi rembourser son mariage (50 000 euros) financé par papa ; Charles ses études supérieures. Louable renvoi d’ascenseur. Mais pourquoi cette solidarité familiale passerait-elle par des fonds publics ? Si les enfants ne sont pas poursuivis, le paternel devra en répondre pénalement.

Des conseils fort bien monnayés

A partir de 2012, François Fillon doit se conformer à la récente loi sur la transparence de la vie publique. Et donc déclarer ses revenus annexes. De sa petite entreprise, 2F Conseil, il manque un zéro (22 000 euros de revenus déclarés en 2016 au lieu de 220 000). Il plaidera l’erreur matérielle. Les enquêteurs lui accordent un non-lieu dans ce sous-volet, mais pointent «les risques évidents de conflits d’intérêts ou de trafic d’influence». 2F Conseil a été créée en juin 2012, juste avant les législatives : un député a le droit de mener une activité de conseil à condition de l’avoir exercée avant son élection. A cinq jours près, Fillon coche la case. Parmi les premiers clients de 2F Conseil, ce bon vieux MLL : trois missions pour 100 000 euros, dont une étude sur la «réorganisation de l’actionnariat familial».

René Ricol, ex-commissaire général aux investissements, nommé à ce titre sous la double signature de Sarkozy et Fillon, lui fera aussi facturer 290 000 euros entre 2012 et 2017. L’assureur Axa mettra également la main à la pâte, avec 250 000 euros. Son président, Henri de Castries, a initié François aux plaisirs de la chasse. Patrick Pouyanné, patron de Total et ex-directeur de cabinet de Fillon, se démènera, lui, pour ouvrir des portes à un fabricant libanais de pipelines. Les juges d’instruction pointent une «clientèle d’hommes d’affaires qu’il avait eu l’occasion de fréquenter durant sa carrière politique». Mais, pour ne pas «alourdir le dossier», il est donc blanchi sur ce point, mais la lecture des pages que lui consacre l’ordonnance de renvoi est éthiquement désastreuse. Relevant un «mélange des genres entre 2012 et 2017, tout à la fois lobbyiste, intermédiaire, député, chef de parti et candidat à l’élection présidentielle».

27 février 2020

Théâtre des Variétés

theatre21

27 février 2020

Fanny Müller

fanny14

27 février 2020

Pour l'ouverture de la Fashion Week, Emmanuel Macron a reçu plus de 100 créateurs de mode à l'Élysée

macron mode

Pour célébrer l’entame de la Fashion Week de Paris, Emmanuel et Brigitte Macron ont reçu 150 créateurs et représentants du monde de la mode à l’Élysée lundi 24 février.

Organisé dans la salle des fêtes du palais présidentiel, le diner de gala a notamment mis à l’honneur Jean-Paul Gaultier, qui a réalisé son dernier défilé en janvier dernier avant de se retirer définitivement des podiums après un demi-siècle de carrière.

L’enfant terrible de la mode était présent au côté du président de la République, tout comme d’autres sommités du milieu, -à l'image d'Olivier Rousteing (Balmain), de Simon Porte Jacquemus, de Pierpaolo Piccioli (Valentino), de Maria Grazia Chiuri (Dior), ou encore d'Agnès Trouble (Agnès B)-, mais aussi de jeunes pousses comme Hélène Timsit (Mazarine), Rémi Bats (Uniforme) ou Thebe Magugu (lauréat du prix LVMH 2019), invitées pour « mettre en avant l’importance de la transmission » intergénérationnelle. Trois membres du gouvernement étaient également présents à l'événement : Franck Riester ministre de la Culture, Brune Poirson, ministre de la Transition écologique et Agnès Pannier-Runacher, sécrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances.

Marquée par l’absence de six maisons chinoises en raison de l’épidémie de Coronavirus, la semaine de la mode parisienne, qui durera juqu'au 3 mars, revêt néanmoins une importance économique cruciale, avec des retombées estimées à plus de 400 millions d’euros. Fleurons de l’industrie française, les secteurs du luxe et de la mode emploient aujourd’hui plus d’un million de personnes dans l’Hexagone.

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