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Jours tranquilles à Paris

25 février 2020

Près de la Place Vendôme

soleil

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25 février 2020

Covid-19 : la pandémie mondiale paraît inéluctable

coronavirus pays prepares

Par Paul Benkimoun

L’épidémie continue de décliner en Chine, selon l’OMS, mais le risque d’une extension sur le reste de la planète s’accroît avec le développement de trois foyers actifs en Corée du Sud, en Iran et en Italie.

Sommes-nous à la veille d’une pandémie, voire déjà dans cette situation ? Le développement de foyers actifs de Covid-19 hors de Chine – en Corée du Sud, en Iran et en Italie – a peut-être sonné le glas des espoirs de contenir l’épidémie à l’intérieur des frontières du pays où elle a pris naissance. Pour autant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se refuse encore à employer le terme de pandémie. Dans un cas comme dans l’autre, la question essentielle est de savoir apporter une réponse adaptée à la réalité de la situation.

Lors du point de presse quotidien de l’institution, lundi 24 février, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a égrené quelques chiffres, tels qu’ils étaient disponibles à 6 heures du matin à Genève. Le Chine avait notifié à l’OMS un total de 77 362 cas de Covid-19, dont 2 618 mortels, tandis que 2 074 cas, dont trois mortels, étaient dénombrés dans vingt-huit autres pays. Au cours des vingt-quatre heures écoulées, la Chine avait rapporté 416 nouveaux cas et 150 décès. le docteur Tedros s’est dit « encouragé par le déclin persistant des cas en Chine ».

La mission internationale envoyée sur place par l’OMS avait pris le vol retour plus tôt dans la journée et a envoyé son rapport, dont le directeur a brièvement évoqué les conclusions qui seront publiées le 25 février. Les scientifiques envoyés par l’OMS ont considéré que « l’épidémie a atteint son pic et suivi une courbe en plateau entre le 23 janvier et le 2 février et a régulièrement décru depuis. Ils ont constaté qu’il n’y avait pas eu de changement significatif dans le génome du virus. Ils ont noté que le taux de létalité se situe entre 2 et 4 % à Wuhan et 0,7 % hors de cette ville », qui a été l’épicentre de l’épidémie, a résumé le docteur Tedros. Le directeur général a ajouté que la mission a appris que « pour les personnes ayant une forme bénigne de la maladie, le temps de guérison est d’environ deux semaines, tandis que celles ayant une forme sévère ou critique guérissent en trois à six semaines ».

« Un potentiel pandémique »

Le docteur Tedros a précisé que la mission avait « estimé que les mesures prises en Chine avaient évité un nombre significatif de cas », avant de lancer : « Le message clé, qui devrait donner de l’espoir, du courage et de la confiance à tous les pays, c’est que le virus peut être contenu et, en effet, c’est ce qu’ont exactement fait beaucoup de pays. » Un encouragement qui a étonné certains spécialistes comme l’épidémiologiste spécialiste de la modélisation des maladies infectieuses Marc Lipsitch (Ecole de santé publique d’Harvard) qui interroge sur Twitter : « Lesquels et quelle est la solidité des preuves ? » Surtout quand l’OMS se refuse à parler d’une pandémie.

C’est l’autre point marquant de la déclaration du directeur général de l’OMS. « Notre décision d’utiliser ou nom le mot pandémie pour qualifier une épidémie est fondé sur une évaluation continue de la propagation géographique du virus, de la sévérité de la maladie qu’il provoque et de l’impact qu’il a sur l’ensemble de la société, a expliqué le docteur Tedros, donnant ainsi une définition notablement différente de celle que l’OMS avait employée lors de la pandémie de grippe A (H1N1) de 2009-2010. Pour le moment, nous n’assistons pas à une propagation mondiale débridée du virus et nous ne voyons pas une maladie grave ou des décès à grande échelle. Est-ce que ce virus possède un potentiel pandémique ? Absolument, il l’a. En sommes-nous là ? D’après notre évaluation, pas encore. »

Néanmoins, il semble bien que les circonstances d’une diffusion significative du SARS-CoV-2 sont déjà en place. Des chercheurs de l’Imperial College londonien ont publié sur le site de leur établissement une évaluation de la sensibilité relative de la surveillance internationale des voyageurs infectés qui pourraient partir de Chine pour une destination à l’étranger.

De « multiples chaînes de transmissions » pas encore décelées

Leur conclusion tend à montrer que la dispersion du SRAS-CoV-2 hors des frontières chinoises a déjà eu lieu malgré les mesures prises : « Bien que des restrictions des voyages depuis Wuhan et d’autres villes à travers la Chine ont peut-être réduit le nombre absolu de voyageurs allant et partant de Chine, nous estimons qu’environ deux tiers des cas de Covid-19 exportés depuis la Chine continentale sont demeurés non détectés à travers le monde, résultant potentiellement en de multiples chaînes de transmissions interhumaines pour l’instant non décelées hors de Chine continentale. »

Une évaluation que rejoint celle réalisée avec une méthode différente par l’équipe internationale conduite par Vittoria Colizza (Inserm, Sorbonne université). Elle porte sur près de 300 cas d’importation de Covid-19 et a été mise en ligne, dimanche 23 février, sur le site epicx-lab.com. Ces chercheurs notent « une croissance rapide exponentielle des importations depuis la province chinoise du Hubei combinée à une hausse plus lente à partir d’autres régions. Le temps qui sépare le voyage de la détection du cas a considérablement diminué depuis la première importation, mais nous avons estimé que 6 cas sur 10 passaient inaperçus ».

C’est probablement ce qui est à l’origine de l’épidémie actuelle en Italie. Ce pays était pourtant le premier en Europe à avoir pris des mesures d’interdiction des vols aériens en provenance ou à destination de Chine. Mme Colizza estime qu’on ne peut pas parler de recrudescence des cas en Italie mais plutôt « de l’importation de cas qui sont à l’origine de chaînes de transmission. Durant la période d’incubation, ces chaînes de transmissions sont invisibles. Elles ne deviennent visibles que lorsque les cas s’aggravent. Les interrompre est la priorité ».

Un coût psychologique et économique

Marc Lipsitch a récemment listé et commenté sur Twitter les contre-mesures maintenant que « l’épidémie maîtrisable tourne à la pandémie ». L’épidémiologiste souligne que la plupart de celles destinées à ralentir la propagation du virus – isolement, quarantaine, distanciation sociale, annulation des rassemblements publics, traitement des cas par des antiviraux s’ils sont efficaces – sont temporaires et que la transmission peut de nouveau se produire une fois qu’elles sont levées. Celles dépendant de la capacité à identifier les cas et réduire la transmission par les traitements, l’isolement et la quarantaine, fonctionnent surtout si les personnes malades identifiables sont aussi les seuls ou au moins les principaux transmetteurs, comme cela a été le cas en 2003 pour le SRAS.

Dans le cas du SARS-CoV-2 et de la Covid-19, il semble clair, d’après les cas individuels bien documentés, que des gens peuvent transmettre avant les symptômes, ou du moins lorsque ceux-ci ne sont pas assez nets pour faire suspecter l’infection par le coronavirus. De même, des personnes en phase présymptomatique excrètent du virus, comme l’ont montré les vols d’évacuation et, selon Marc Lipsitch, des preuves indirectes tendraient à montrer que cela est fréquent.

Parmi les mesures restreignant les contacts sociaux, la fermeture des écoles serait utile si les enfants contribuent de manière importante à la transmission, ce qu’on ignore encore. En revanche on sait qu’ils peuvent être infectés et développent moins de formes sévères que les adultes. Il existe des arguments en faveur du recours à des mesures de distanciation sociale afin de ralentir l’épidémie mais elles ont un coût psychologique et économique. Dans certains cas, elles peuvent remettre en cause les libertés individuelles. Mais d’un autre côté, elles sauvent des vies, rappelle Marc Lipsitch.

25 février 2020

Extrait d'un shooting - photo : Jacques Snap

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25 février 2020

Les Bourses mondiales saisies par la fièvre du coronavirus

Par Béatrice Madeline, Julien Bouissou

A New York, le Dow Jones a chuté de 3,6 %, sa pire séance en plus de deux ans. En Europe, la Bourse de Milan a perdu 5,4 %, le DAX allemand 4 % et le CAC 40 3,94 %.

La propagation de l’épidémie de coronavirus hors de Chine, particulièrement en Iran et en Italie, ainsi que les révisions à la baisse, dimanche 22 février, des prévisions de croissance mondiale par le Fonds monétaire international (FMI), ont semé lundi un véritable vent de panique sur les marchés financiers. A New York, le Dow Jones a chuté de 3,6 %, sa pire séance en plus de deux ans, et le Nasdaq a dégringolé de 3,7 %. En Europe, la Bourse de Milan avait perdu 5,4 % à l’issue de la séance de lundi, le DAX allemand 4 %. A la Bourse de Paris, le CAC 40 a abandonné 3,94 %. Réunis durant le week-end en Arabie saoudite, les ministres des finances du G20 ont pourtant promis des mesures pour faire face à une éventuelle de la détérioration de la situation. Ils n’ont pas été entendus.

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) évoque le risque de pandémie, c’est toute l’économie mondiale qui menace désormais d’être déstabilisée par le Covid-19. « Cette réaction reflète la déception des marchés boursiers et financiers qui pensaient que le choc du coronavirus allait être temporaire », analyse William De Vijlder, chef économiste de BNP Paribas. La propagation de l’épidémie, selon un mécanisme qui semble aujourd’hui difficile à décrypter, plonge les marchés dans l’incertitude.

Les centres de production européens désormais menacés

L’inquiétude est montée d’un cran ce week-end, en Asie, après le passage en état d’alerte maximum de la Corée du Sud à la suite d’une hausse des cas de coronavirus. Le ralentissement de son économie pourrait être plus important que prévu, en raison d’une baisse de la consommation intérieure.

Alors que les usines et les ports tournent au ralenti en Asie, ce sont désormais les centres de production européens qui sont menacés, avec plusieurs régions italiennes placées en quarantaine depuis ce week-end. Les localités touchées par l’épidémie contribuent au PIB italien à hauteur de 12 %. « L’économie italienne ne peut pas se permettre une pause de son activité », a prévenu lundi le cabinet Oxford Economics. Après une récession au quatrième trimestre 2019, les espoirs de redressement de l’économie de la Péninsule sont compromis.

Europe, c’est toutefois l’Allemagne qui est la plus vulnérable à un ralentissement de la production manufacturière et à une baisse du commerce mondial. « Avec l’apparition du coronavirus, le risque d’une récession manufacturière en Allemagne au premier semestre existe désormais », explique Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique au sein de la société d’assurance-crédit Euler Hermes. Même si le choc de l’épidémie est temporaire, « le rebond en Europe sera sans doute moins rapide qu’en Chine », poursuit Ana Boata. La marge de manœuvre pour une relance budgétaire y est en effet plus réduite qu’en Chine et la situation politique plus instable.

« Le choc de l’offre se superpose à un choc de la demande »

« Ce qui est frappant dans cette crise, c’est de voir le choc de l’offre se superposer à un choc de la demande », explique William De Vijlder. La baisse de la production en Chine perturbe les chaînes d’approvisionnement du monde entier. Et l’épidémie freine la consommation, comme l’illustre la baisse de 30 % des ventes chinoises de voitures depuis le début de la crise, ou encore le tarissement des flux touristiques. « La crise de confiance paralyse les agents économiques », souligne Julien Marcilly, chef économiste chez Coface. Symbole de ces dérèglements, le fabricant Apple a prévenu mi-février que la pneumonie virale allait affecter ses résultats, entraînant une chute de son cours boursier.

La baisse par le FMI de 0,1 % de ses prévisions de croissance mondiales pour 2020 est sous-estimée, selon Patrick Artus. Le chef économiste à la banque Natixis n’exclut pas une récession en Europe au premier semestre 2020, et une perte d’au moins un demi-point de croissance en France sur la même période. « Un demi-point que nous ne sommes pas certains de récupérer ensuite », prévient Patrick Artus. De telle sorte que d’ici la fin de l’année, l’épidémie pourrait faire perdre 0,2 à 0,3 point à la croissance française, laquelle était estimée à 1,1 % par Bercy et la Banque de France.

Difficile aujourd’hui de voir ce qui pourrait à court ou moyen terme rassurer les marchés. La reprise progressive de la production en Chine, qui desserre l’étau sur les chaînes d’approvisionnement, n’écarte plus la crainte de voir d’autres pans de l’économie mondiale paralysés par des mesures de confinement, voire même des mesures de protection aux frontières. « Le vrai sujet est de savoir ce qu’il adviendra des nouveaux cas de personnes infectées », avance Julien Marcilly. « On n’a pas d’exemples par le passé d’une crise similaire dans un pays aussi important que la Chine, d’une telle ampleur et on est assez mal outillés pour dire jusqu’ou cela peut aller », reconnaît William De Vijlder.

25 février 2020

Maya Otsoko

maya20

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25 février 2020

La Pakistanaise Asia Bibi va rencontrer Emmanuel Macron pour demander l'asile en France

asia bibi

Asia Bibi, la chrétienne pakistanaise condamnée pour blasphème et réfugiée au Canada, souhaite obtenir l'asile en France. © AFP (archives)

En voyage en France pour la promotion de son livre, la chrétienne pakistanaise Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème en 2010 et acquittée huit ans plus tard, souhaite obtenir l'asile en France. Elle rencontrera le président Emmanuel Macron vendredi.

Asia Bibi sera reçue à l'Élysée. Aujourd'hui installée au Canada, la chrétienne pakistanaise a été condamnée mort pour blasphème en 2010 dans son pays et enfermée pendant huit longues années avant son acquittement.

"Comme nous l'avons toujours dit, la France est prête à accueillir Mme Asia Bibi et sa famille en France si tel est leur souhait", a affirmé la présidence lundi 24 février, en annonçant que la Pakistanaise allait rencontrer Emmanuel Macron vendredi à l'Élysée.

Actuellement à Paris pour y présenter cette semaine son livre de témoignage "Enfin libre !" (éd. du Rocher), Asia Bibi a déclaré lundi sur RTL que vivre en France était son "désir".

"Évidemment, j'ai le désir que le président entende ma demande" d'asile, a-t-elle ajouté, espérant alors avoir l'occasion de rencontrer Emmanuel Macron et son épouse lors de son séjour à Paris, qui se déroule sous protection en raison des menaces qui pèsent toujours sur elle.

"Depuis sa condamnation en 2010 pour délit de blasphème, la France a été mobilisée aux côtés d'Asia Bibi", souligne l'Élysée. "Nous avons plaidé pour son acquittement et agi, avec nos partenaires européens et canadiens, pour sa libération effective."

"La France est le pays où j'ai reçu une nouvelle vie (...) Anne-Isabelle est pour moi comme un ange", a expliqué Asia Bibi, en référence à la journaliste française Anne-Isabelle Tollet, avec laquelle elle a écrit son livre autobiographique et espère continuer à travailler.

Paru fin janvier en français – il sortira en septembre en anglais –, l'ouvrage livre peu de détails sur sa nouvelle vie au Canada, mais revient longuement sur son emprisonnement.

Asia Bibi doit recevoir mardi après-midi des mains de la maire socialiste de la capitale Anne Hidalgo, le diplôme d'honneur de la Ville de Paris qui lui avait été décerné en 2014. Ce devrait être sa première apparition publique. Elle doit aussi rencontrer des journalistes en fin de semaine.

Profonde gratitude à l'égard du Canada

Ouvrière agricole et mère de famille d'une cinquantaine d'années, Asia Bibi avait été condamnée à mort pour "blasphème" à la suite d'une dispute avec des villageoises musulmanes au sujet d'un verre d'eau.

Le blasphème est un sujet incendiaire au Pakistan, où de simples accusations suffisent parfois à entraîner des lynchages meurtriers.

S'en était suivie une longue saga judiciaire qui avait divisé le pays et ému la communauté internationale, attirant l'attention des papes Benoît XVI et François.

Après avoir passé plus de huit ans dans les couloirs de la mort au Pakistan, jusqu'à son acquittement en octobre 2018, elle vit depuis mai 2019 au Canada.

"J'ai une profonde gratitude à l'égard du Canada qui m'a donné une place pour séjourner, je tiens à les en remercier", a souligné lundi Asia Bibi.

"Le pape aussi, je souhaiterais le remercier, lui aussi a parlé en mon nom", a-t-elle ajouté.

Avec AFP

25 février 2020

"Récompenser Polanski, c'est cracher au visage des victimes" : pour Adèle Haenel, la France a raté le coche de #Metoo

haenel

"On a un système judiciaire qui ne fait pas des violences faites aux femmes sa priorité", dénonce l'actrice, qui a accusé le réalisateur Christophe Ruggia d'"attouchements" quand elle était adolescente.

L'actrice Adèle Haenel, qui a accusé le réalisateur Christophe Ruggia d'"attouchements répétés" quand elle était adolescente, estime, dans un entretien au New York Times, que "la France a complètement raté le coche" de #Metoo.

"Il y a un paradoxe #MeToo en France : c'est l'un des pays où le mouvement a été le plus suivi, du point de vue des réseaux sociaux, mais d'un point de vue politique et médiatique, la France a complètement raté le coche", déclare l'actrice dans un entretien publié en anglais et en français sur le site du quotidien américain. "On a un système judiciaire qui ne fait pas des violences faites aux femmes sa priorité (...) la justice doit s'amender pour mieux traiter les femmes victimes de violence sexuelle", ajoute Adèle Haenel.

"La loi française définit le viol comme un acte sexuel commis au moyen de violence, de surprise, ou de contrainte : elle est centrée sur la technique employée par l'agresseur, pas l'absence de consentement de la victime", estime l'actrice.

Beaucoup d'artistes ont confondu, ou voulu confondre, le jeu sexuel et l'agression. Le débat s'est positionné sur la question de la liberté d'importuner et sur le prétendu puritanisme des féministes. Alors qu'une agression sexuelle est une agression, pas une pratique libertine

Adèle Haenel au New York Times

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Rassemblement aux César

Quelques jours avant la cérémonie des César qui se déroulera le 28 février avec J'accuse, le dernier film de Roman Polanski, parmi les favoris, Adèle Haenel met en garde : "distinguer Polanski, c'est cracher au visage de toutes les victimes. Ça veut dire, 'ce n'est pas si grave de violer des femmes'".

Alors que le réalisateur est visé par de nouvelles accusations de viol, les nombreuses nominations du dernier film de Roman Polanski passent très mal auprès des féministes et de l'opinion publique. Des associations comme Osez le féminisme ! appellent à un rassemblement le soir de la cérémonie devant la salle Pleyel à Paris.

Interrogée sur ses projets artistiques éventuellement affectés par l'impact de ses accusations contre le cinéaste Christophe Ruggia, Adèle Haenel estime "qu'elle a fait quelque chose de bien pour le monde et pour son intégrité". "Peu importe si cela nuit à ma carrière (...) je vais faire du théâtre à la fin de l'année, mais je ne sais pas encore comment cela impactera la façon qu'auront les gens de me voir", confie-t-elle.

25 février 2020

Balletboots

balletshoe

25 février 2020

Le mémorial d'Auschwitz demande à Amazon de retirer des livres de propagande nazie

livres nazis

Plusieurs titres ouvertement nazis et antisémites sont en vente sur la plateforme en ligne.

Amazon et son PDG Jeff Bezos ont été accusés par le mémorial d'Auschwitz de permettre la vente de littérature nazie.

MÉMOIRE - Le musée d’Auschwitz a appelé le milliardaire américain du commerce en ligne Jeff Bezos à retirer de vente sur sa plateforme Amazon les livres antisémites pour enfants, datant de l’époque nazie.

“La propagande nazie haineuse et antisémite virulente est mise en vente non seulement sur Amazon UK”, a tweeté vendredi 21 février au soir le mémorial d’Auschwitz sur son compte officiel. “Des livres d’auteurs comme Julius Streicher peuvent également être trouvés sur Amazon US et Allemagne. Ces livres devraient en être supprimés immédiatement Jeff Bezos”, peut-on lire dans le message qui reproduit aussi des captures d’écran des livres mis en vente sur le site.

25 février 2020

Milo sanglée - photos : Peter Palm

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