Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

3 février 2020

Les avocats manifestent de Bastille à Opéra...

avocat detail2

avocat22

avocatdetail1

Alors que l’examen de la réforme des retraites commence lundi 3 février 2020, les professions libérales poursuivent la grève. Les avocats organisent ce lundi une manifestation à Paris dénonçant le doublement des cotisations qui entraînerait la mort des petits cabinets et mettrait en péril la justice pour tous.

Publicité
3 février 2020

Marisa Papen

NON A LA D'URSO
Yesterday night I was facing a wall of Italian fury. I figured: let's face the enemy on their own territory. Obviously I knew they weren't going to be too supportive of my actions in December 2018 on St. Peter Square...

They asked me: 'Why would you do such acts on Holy Ground?'
I answered: 'To me, the entire Earth is Holy Ground and I don't think any Religion has the right to claim a place on this planet. I treasure nature.'

 

And yeah I know... I'm dressed from head to toe.

As soon as I entered MediaSet, they made me sign this contract that said if I would take off my clothes during the show I had to pay a fine of 10000euro, I asked them if everyone had to sign this before going on stage, they're like: well, no

3 février 2020

Exposition à la Fondation Cartier

cartier20

« Je suis liée aux Indiens, à la terre, à la lutte première. Tout cela me touche profondément. Tout me semble essentiel. Peut-être ai-je toujours cherché la réponse au sens de la vie dans ce noyau fondamental. J’ai été poussée là-bas, dans la forêt amazonienne, pour cette raison. C’était instinctif. C’est moi que je cherchais. « 

Claudia Andujar

« Claudia Andujar, La Lutte Yanomami » à la Fondation Cartier (Paris 14e). Jusqu’au 10 mai.

cartier21

cartier22

3 février 2020

Procès Weinstein

Récit « J’avais trop peur de l’affronter » : au procès Weinstein, le supplice d’une jeune actrice enfermée dans une relation « dégradante »

Par Arnaud Leparmentier, New York, correspondant

Jessica Mann a raconté au tribunal de Manhattan, vendredi, les quelques mois de 2013 durant lesquels elle a fréquenté l’ancien producteur de cinéma, jugé pour viols.

Quand Jessica Mann a rencontré le producteur de cinéma Harvey Weinstein lors d’une soirée à Hollywood en 2013, elle a pensé que « Dieu [lui] envoyait sa bénédiction ». La jeune femme avait « donné beaucoup pour aller à Hollywood ». Elle avait quitté son village natal de l’Etat de Washington, où elle avait été élevée dans le respect de la religion protestante et s’était brouillée avec son père.

La « bénédiction » a tourné au cauchemar, comme la jeune femme, aujourd’hui âgée de 34 ans, l’a raconté au tribunal de Manhattan, vendredi 31 janvier, lors du procès du producteur de cinéma déchu, poursuivi pour viols et agressions sexuelles en série. Ce témoignage poignant, d’une crudité éprouvante, a permis de comprendre le système d’emprise d’Harvey Weinstein.

Jessica Mann l’a comparé à « Dr Jekyll et Mr Hyde ». Dr Jekyll, c’est cet homme âgé – il a alors la soixantaine – qu’elle rencontre à une soirée sans le reconnaître. Harvey Weinstein lui demande son numéro de téléphone, lui fixe un rendez-vous dans une librairie de Sunset Boulevard à Los Angeles, où il lui offre quatre livres car il était « extrêmement important de comprendre l’histoire du cinéma si elle voulait être une actrice ». Jessica Mann est selon ses propres mots « enthousiasmée d’avoir rencontré le gourou d’Hollywood », même si elle assure au procureur ne pas être attirée sexuellement ou sentimentalement par Weinstein.

« J’ai simulé un orgasme pour en sortir »

C’est sans crainte qu’elle se rend à un dîner à l’hôtel Peninsula à Beverly Hills. Lorsqu’un homme interrompt le repas pour féliciter Weinstein de ses productions, ce dernier s’énerve et en tire prétexte pour demander au serveur de monter le dîner dans la chambre. Jessica Mann n’en a pas envie, mais elle veut aider Weinstein à échapper à cette pression de la célébrité.

A peine arrivé dans la chambre, Weinstein veut lui faire un massage, elle refuse, mais elle finit par en faire un au producteur, qui s’est retrouvé torse nu par un tour de passe-passe, mais du bout des doigts, sur son dos à la peau abîmée et plein de points noirs : « Il m’a fait me sentir stupide, je lui ai expliqué que je n’étais pas à l’aise sexuellement avec quelqu’un que je ne connaissais pas. »

L’incident est clos, Jessica Mann reçoit des invitations de Weinstein à des premières ou à des fêtes, se fait offrir une robe. Puis elle est conviée avec l’amie qui lui avait présenté le producteur dans un hôtel de Beverly Hills, pour parler de leur future carrière d’actrice. Il complimente l’aspirante comédienne, lui explique qu’elle est « plus jolie que Natalie Portman ». Le stratagème se répète, il invite les deux jeunes femmes dans sa suite. « Avec mon amie, je pensais qu’il n’y avait rien à craindre », a-t-elle expliqué au tribunal.

Mais Weinstein sépare les deux femmes, s’enferme avec Jessica Mann dans la chambre et tente de l’embrasser. « Oh, oh, oh, je ne couche pas, je ne vous connais pas », se défend-elle. Weinstein refuse de partir « avant de lui avoir offert quelque chose ». « Plus je me battais, plus il devenait en colère. » L’homme lui enlève ses sous-vêtements et lui inflige un cunnilingus. « J’étais dans l’angoisse de partir. J’ai simulé un orgasme pour en sortir. » Jessica Mann repart avec son amie, lui en dit « un peu », mais « pas tout ».

« Je savais ce qu’il préparait »

Pourtant, en dépit de cette agression, Jessica Mann entre dans une relation régulière et « extrêmement dégradante ». Weinstein lui impose une partie à trois, lui urine dessus. L’homme est grossier : « Tu aimes ma grosse bite juive ? » et a une hygiène déplorable – « il sent la merde, pardon », a déclaré à la barre Jessica Mann. « Il n’a pas de testicules, a expliqué la plaignante. Quand je l’ai vu nu pour la première fois, j’étais pleine de compassion. »

Un mystère demeure : pourquoi avoir poursuivi cette relation ? Le parquet a interrogé la jeune femme. Soupir : « C’est une question à plusieurs tiroirs. » Il y avait son père, qui avait des colères similaires à Weinstein, et les menaces envers lui – Weinstein aurait évoqué des expéditions à coup de battes de base-ball. Mais elle a aussi qualifié celui qu’elle appelle par son prénom « Harvey », de « génie », qui connaît « un immense succès ».

En mars 2013, Jessica Mann est en voyage à New York avec son agent, et ils ont rendez-vous pour un petit-déjeuner avec Weinstein. L’agent s’est saoulé jusqu’à 4 heures du matin et Jessica Mann découvre à l’accueil, le matin, que Weinstein est en train de louer une chambre. « Je savais ce qu’il préparait. » Elle supplie les employés au comptoir de l’hôtel de ne pas lui donner de chambre. Weinstein l’enjoint de ne pas faire de scandale. La jeune femme finit par se dire qu’au moins, elle pourra crier à son aise dans la chambre.

Weinstein lui demande de se déshabiller, lui parlant comme « un sergent recruteur ». Il sort de la salle de bain, la pénètre pour la première fois, sans préservatif. En rentrant dans la salle de bain, mortifiée, Jessica Mann découvre une seringue qui a permis à Weinstein de s’injecter un produit érectile dans le pénis.

La « règle » de Weinstein

Lorsqu’elle redescend pour le petit-déjeuner convenu avec son agent, elle ne dit rien. La jeune femme n’en parle à personne et choisit de lui envoyer des mails flatteurs. « Je l’ai flatté. je pensais que son ego était si fragile. Cela me faisait sentir en sécurité de le révérer ainsi. Je voulais être perçue comme innocente et naïve, pas comme une menace », a-t-elle expliqué vendredi, incapable de répondre à la question de savoir si ces mails étaient sincères : « J’essayais de trouver un fond de vérité. »

Elle espace leurs rencontres, prétextant le manque de temps ou des oublis. Elle a débuté une liaison avec un acteur et se sent obligée de le dire à Weinstein, dont elle a violé la « règle » : pas de relation avec un homme du milieu. Elle lui explique la situation en novembre 2013, au Peninsula Hotel de Manhattan, où elle a obtenu un job de coiffeuse styliste.

Weinstein rentre dans une colère noire, la traîne dans sa chambre, déchire ses habits, la griffe, lui inflige un cunnilingus puis la viole. Peu après, l’homme lui dit qu’elle peut « vivre [sa] relation », lui demande de servir de rabatteuse, puis s’excuse : « Je te trouve si attirante, je n’ai pas pu résister. » Puis, il insiste : « On est amis, hein ? » « Oui, on est amis », cède Jessica Mann. La procureure demande si elle l’a jamais confronté directement, en lui disant sa haine et l’accusant de l’avoir violée : « J’avais trop peur de l’affronter. »

En 2017, l’affaire éclate, elle dépose plainte. Elle doit fournir son téléphone portable à la justice, mais se sent gênées par les photos personnelles qui s’y trouvent. L’enquêteur de police new-yorkais Nicholas DiGaudio lui suggère de supprimer ces photos sans rien dire. Elle n’en fait rien, ce qui sauve sa procédure (le policier a été suspendu).

L’avocate de la défense, Donna Rottuno, a débuté vendredi après midi les contre-interrogatoires, qui se poursuivront lundi, accusant Jessica Mann d’avoir menti sur sa relation avec Weinstein auprès de ses amis et d’avoir « utilisé » Weinstein pour sa carrière. Elle lui a fait lire un post de blog non publié, dans lequel elle raconte la partie à trois imposée par M. Weinstein, et donne une version plus consensuelle de l’affaire. « Je voulais la transformer en comédie. C’était douloureux pour moi », a justifié la jeune femme.

3 février 2020

Save the date...

vintage

Publicité
3 février 2020

Tartarus Magazine

tartarus bondage

tartarus20

tartarus21

tartarus22

tartarus23

tartarus24

tartarus26

3 février 2020

L'affaire DSK bientôt sur Netflix ?

dsk

3 février 2020

Street Art

street25

3 février 2020

Toiletpaper

toilet25

3 février 2020

Birds of Prey

harley20

harley21

Publicité
Publicité