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Jours tranquilles à Paris

11 novembre 2019

Vu sur internet

jaime393

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11 novembre 2019

"J'accuse" : Polanski revisite de main de maître l'affaire Dreyfus

Roman Polanski revient sur l’affaire Dreyfus avec Jean Dujardin et Louis Garrel dans un grand film qui fera date.

Photo extraite du film \"J\'accuse\" de Roman Polanski avec Jean Dujardin et Louis Garrel, en salles le 13 novembre. Photo extraite du film "J'accuse" de Roman Polanski avec Jean Dujardin et Louis Garrel, en salles le 13 novembre.  (Gaumont Distribution)

Elections législatives en Espagne : pourquoi le pays est plongé dans une crise politique plus vive que jamais

Entrepris de longue date par Roman Polanski, le cinéaste franco-polonais sort enfin mercredi 13 novembre J'accuse, sur l’affaire Dreyfus (1894-1906), Prix du jury à la Mostra de Venise. Plutôt qu’une reconstitution frontale, il s’est attaché au processus qui devait conduire à la réhabilitation du capitaine français, sous l’impulsion du lieutenant-colonel Georges Picquart interprété avec brio par Jean Dujardin.

Sur les pas de Georges Méliès

5 janvier 1895 : le capitaine d’artillerie Alfred Dreyfus (Louis Garrel) est dégradé, pour "intelligence avec l’ennemi" dans la Cour Morlan de l'École militaire à Paris devant 4 000 soldats et 20 000 civils rassemblés. Il est emprisonné à l’Île du Diable en Nouvelle-Calédonie à perpétuité, au terme d’un procès militaire qui a divisé la France. Fraîchement nommé à la tête du Service des Renseignements, le lieutenant-colonel Georges Picquart découvre que les pièces à conviction accusant Dreyfus sont un montage. Il n’aura de cesse alors de s’opposer à sa hiérarchie pour monter un second procès visant à réhabiliter le capitaine déchu.

Gaumont Distribution

Etonnant de voir Roman Polanski marcher sur les pas de Georges Méliès, dreyfusard convaincu, qui réalisa une Affaire Dreyfus, en 1899, à l’occasion du procès en réhabilitation du capitaine. Car c’est cet angle que choisit judicieusement Polanski, en adaptant le livre de Robert Harris, D., pour aboder le plus grand scandale de la fin du XIXe siècle en France, qui a déjà donné plus d’un film.

Des comédiens extraordinaires

Roman Polanski ne réalise pas un film procès pour autant, même si les assises militaires prennent une place indispensable dans un film à la reconstitution très minutieuse dans le moindre détail. Il s’agit plutôt d’une enquête et à travers elle, du portrait de cet oublié de l’Histoire qu’est le lieutenant-colonel Georges Picquart, cheville ouvrière de cette réhabilitation, à laquelle un très sobre Jean Dujardin offre sans doute sa prestation la plus aboutie à ce jour, dans un rôle dramatique dont il est peu coutumier. Il est entouré d’une foule de comédiens extraordinaires. Louis Garrel au premier chef, qui campe un Alfred Dreyfus tout en intériorité, Grégory Gadebois, qui crève l’écran en un commandant Henry convaincu du bien-fondé de l’armée, et que dire de Didier Sandre, peut-être notre meilleur comédien actuel, un des nombreux acteurs du Français dans le film.

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Jean Dujardin dans "J'accuse" de Roman Polanski. (Copyright Gaumont)

Roman Polanski joue du classicisme dont il sait extraire toute la puissance narrative, dans ce récit abouti du processus de réhabilitation d’Alfred Dreyfus. Il est d’autant plus puissant qu’il ne fait pas le portrait complaisant de Picquart, antisémite convaincu par culture, comme s’était souvent le cas dans les familles françaises. Le lieutenant-colonel ne se bat pas pour Dreyfus, mais pour ne pas entacher l’armée d’une erreur judiciaire. Le dernier échange entre les deux gradés est de ce point de vue éloquent. Comme l’est l’ensemble de ce film qui décrypte à travers l’affaire Dreyfus une société, celle du XIXe siècle, dont les soubresauts antisémites résonnent malheureusement encore aujourd’hui. Indispensable.

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L'affiche de "J'accuse" de Roman Polanski. (GAUMONT DISTRIBUTION)

La fiche

Genre : Drame historique

Réalisateur : Roman Polanski

Acteurs : Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner, Grégory Gadebois, Hervé Pierre, Wladimir Yordanoff, Didier Sandre, Melvil Poupaud, Denis Podalydès, Eric Ruf, Mathieu Amalric, Laurent Stocker, Viencent Perrez

Durée : 2h04

Pays : France / pologne / Grande-Bretagne

Sortie : 13 novembre 2019

Distributeur : Gaumont Distribution

Synopsis : Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier.

Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXe siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. L’affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart qui, une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées.

A partir de cet instant et au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus.

11 novembre 2019

Studio photo

appareil

11 novembre 2019

Chronique - Petit guide de la sexualité masculine non toxique

Par Maïa Mazaurette

Privilégier la communication et le partage entre partenaires, écouter ses préférences sexuelles plutôt que se cantonner à des rôles figés et hiérarchisés… Maïa Mazaurette, la chroniqueuse de « La Matinale », nous livre quelques pistes pour en finir avec une virilité nocive et insidieuse.

LE SEXE SELON MAÏA

Commençons tout de suite par le point « victimisation » du jour : parler de masculinité toxique ne signifie pas que toutes les masculinités sont toxiques, de même que parler de pizza hawaïenne ne signifie pas que toutes les pizzas sont hawaïennes. Dans les deux cas, c’est une excellente nouvelle pour notre digestion.

Est toxique le type de masculinité qui repose sur le sexisme, l’homophobie, l’agressivité, le harcèlement, la violence, le verrouillage des émotions. Vous allez me dire : « Cette vision d’horreur est complètement caricaturale, nous sommes en 2019, nous scintillons de conscientisation antisexiste, cette chronique ne me concerne pas. » Oui, mais non (désolée, vous allez devoir continuer à lire).

La masculinité toxique se comporte comme les autres produits toxiques : elle se diffuse. Tout le monde est concerné. Y compris vous. Y compris moi. L’actrice Adèle Haenel – qui a accusé cette semaine le réalisateur Christophe Ruggia d’attouchements sexuels – ne s’y trompait d’ailleurs pas quand, au micro de Mediapart lundi dernier, elle replaçait nos itinéraires personnels dans des contextes culturels : « Une femme sur cinq – et encore, je suis gentille – est confrontée directement à la violence faite par, 98 % du temps, des hommes. Donc on peut quand même se poser la question de comment on construit la virilité aujourd’hui. »

Cette construction de la virilité affecte nos vies sexuelles bien au-delà de l’épouvantail des violences sexuelles, de la prostitution ou du gang-bang pornographique.

Les rôles sont à la fois figés et hiérarchisés

Quand les pratiques hétérosexuelles récréatives (hors procréation) reposent quasi exclusivement sur la pénétration des femmes par les hommes, les rôles sont à la fois figés et hiérarchisés (il y a des actifs et des passives, et la passivité est considérée comme un défaut). Cette répartition n’est pas seulement limitante. Elle est sexiste. Elle prend des corps, elle leur assigne des gestes, sans rapport avec leur potentiel ou leurs envies. L’individu est prié de se couler dans des désirs stéréotypés, et pire encore, de s’y épanouir (le moindre écart, même fantasmatique, nous rend suspects d’immaturité, de perversion, d’hystérie, etc.).

Il faut applaudir même quand le Kama Sutra tient sur un timbre-poste. Même quand ses contours sont totalement arbitraires. Cela produit des sexualités désincarnées, où des envies aussi simples que la prise d’initiative des femmes, la sensualité hors pénétration ou les masturbations partagées sont considérées comme illégitimes. Comme « pas du vrai sexe ». Or quand l’intime plie et recule devant les codes, c’est toxique.

Par ailleurs, la sexualité « normale » part du principe que tout le monde est hétérosexuel, que tous les hétérosexuels sont identiques, et que toute déviation expose à de terrifiants périls. Ainsi, le refus de la pénétration du corps des hommes (ou sa minoration, ou son mépris) ne peut pas être envisagé sans rapport avec la peur de « devenir gay ». Si nos préférences les plus privées reposent sur de l’homophobie, c’est triste. Et c’est toxique.

Quand certaines pratiques hétérosexuelles (sodomie, gorge profonde, rapport brutal, etc.) sont rendues douloureuses par notre incompétence ou par notre indifférence, quand on plaisante sur le fait que « c’est meilleur quand ça fait un peu mal » (sous-entendu : aux femmes), on utilise, on trivialise, on érotise, la violence. Cette érotisation n’existerait pas sans un imaginaire, masculin toxique, qui sublime les comportements agressifs, et qui considère la souffrance comme un support masturbatoire absolument dénué de conséquences.

Dans un cadre BDSM (bondage, domination, sado-masochisme), cette violence est pensée, négociée, stylisée. Amen. Hors BDSM, elle repose sur l’a priori voulant que la douleur soit fatale, excitante ou pas bien grave. Je parie que vous n’avez pas saupoudré de gravier votre gratin dauphinois dominical. Pourtant, dans un cadre de masculinité toxique, non seulement certains saupoudrent de gravier leur sexualité, mais ils accusent de sensiblerie et de mauvais goût les non-adeptes du gravier. C’est toxique.

Vous lisez la presse, vous avez donc entendu parler de harcèlement sexuel. Vous savez également que la séduction reposant sur un imaginaire de la conquête produit du harcèlement, puisque par définition, on ne conquiert que ce qui résiste. Outrepasser le « non » ? Coller des mains aux fesses ? Toxique.

Comprendre les émotions de l’autre

Enfin, quand notre conception de l’élégance interdit d’exprimer simplement nos fantasmes, parce que les mots seraient sales, les idées dégoûtantes, et parce qu’il faudrait « préserver le mystère », elle impose le verrouillage des émotions. Or quand on ferme la porte et qu’on obture les fenêtres, évidemment que c’est toxique. Et qu’on marine dedans.

Cette liste peut vous sembler déprimante. Je compatis. Côté pile, aucune intimité contemporaine n’échappe à sa dose de masculinité toxique (les femmes peuvent, évidemment, faire preuve des mêmes réflexes). Côté face, quand on identifie les toxines, on peut commencer à changer d’air.

Pour ce faire, j’ai demandé leur avis à deux experts en masculinité. Commençons par Victoire Tuaillon, qui vient de synthétiser deux années du podcast « Les Couilles sur la table » (écoutez ici) dans un essai du même nom publié aux éditions Binge Audio. Pour elle, « ce qui révolutionnerait la sexualité masculine, c’est avant tout une véritable égalité de fait dans notre société entre femmes et hommes ! En attendant, c’est la curiosité, l’introspection, l’empathie. Il s’agit moins d’exprimer ses émotions que de bien comprendre celles de l’autre. Il faudrait donc évaluer comment les différences d’âge, de profession, de notoriété, de force physique, de capital, de personnalité, de beauté, de santé… participent aux dynamiques de la relation. Ce qui demande beaucoup de clairvoyance, surtout quand on se rencontre. Mais ces prises de conscience permettent de percevoir plus finement son propre désir. »

Proposer sans imposer

Quant à Martin Page, qui republie en janvier son essai « Au-delà de la pénétration » (aux éditions Le Nouvel Attila), il démontre la même sensibilité aux rapports de domination : « Un homme face à une femme est dans une position de pouvoir, même s’il est féministe, super de gauche et anticapitaliste. »

Et pour les travaux pratiques, il ne manque pas d’idées : « Ne pas considérer les femmes comme des poupées de porcelaine, accueillir leur parole sans jamais les juger, reconnaître la singularité de chaque amante, y compris quand sa partenaire souhaite se déguiser en caribou, ne pas jouer à celui qui sait mieux que l’autre. Il faut proposer sans imposer, et sans jamais être déçu par le rejet de sa proposition. Et puis reconnaître qu’on se plante parfois, qu’il n’y a pas un seul modèle en matière de sexualité. Pour cela, il faut déjouer les chemins tous tracés, accepter de ne pas mener la danse, donc se laisser aussi toucher, caresser, pénétrer. »

Attendez, ça n’est pas fini : « Dans nos lits nous pouvons apporter des sex-toys, du lubrifiant, des huiles de massage, des foulards, des menottes, mais il me semble nécessaire d’y convoquer aussi des livres et de la pensée. Une masculinité sexuelle non toxique ne tombe pas du ciel : les hommes doivent lire des féministes, les suivre sur les réseaux sociaux, les écouter dans les repas de famille. Cela ne se fera pas sans petits tiraillements et renoncements. »

S’il vous semble impossible de survivre à ces renoncements, observez le tableau qui apparaît quand on retourne chacune des caractéristiques de la masculinité toxique. On remplace alors la transgression par la communication (transgresser, franchement, c’est très XXe siècle), la violence par la douceur, la souffrance par le plaisir, le harcèlement par le consentement, le verrouillage par le partage. Et bien sûr, on remplace les obligations de genre par nos préférences personnelles. Si vous ajoutez des déguisements de caribou… comment dire non à une proposition pareille ?

11 novembre 2019

Ireland Baldwin for Treats! Magazine Issue 11 from TREATS! Media on Vimeo.

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10 novembre 2019

Jean Dujardin annule sa venue au 20-Heures de TF1 dimanche 10 novembre

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Une absence qui s'explique par le contexte de l'accusation de viol contre Roman Polanski, réalisateur de "J'accuse" dans lequel joue l'acteur.

TÉLÉVISION - Jean Dujardin, qui joue le rôle principal dans le film de Roman Polanski “J’accuse” en salles le 13 novembre, a annulé sa venue au 20-Heures de TF1 ce dimanche 10 novembre, selon des informations du Parisien et de franceinfo.

“L’acteur a annulé sa venue en expliquant qu’il ne souhaitait répondre à aucune question concernant la nouvelle accusation de viol dont le réalisateur fait l’objet”, écrit franceinfo.

Dans un témoignage publié par Le Parisien vendredi soir, Valentine Monnier, photographe, ancienne mannequin et qui a aussi joué dans quelques films dans les années 80, accuse Roman Polanski de l’avoir frappée et violée en 1975 en Suisse alors qu’elle avait dix-huit ans.

“M. Polanski conteste avec la plus grande fermeté cette accusation de viol”, a affirmé son avocat Me Hervé Temime dans un communiqué transmis à l’AFP ce dimanche.

“Nous travaillons aux suites judiciaires à apporter à cette publication”, souligne l’avocat, qui précise que le réalisateur “ne participera pas au tribunal médiatique et (lui) pas davantage”.

Valentine Monnier, dont les accusations s’ajoutent à celles d’autres femmes ces dernières années, toutes également niées par Roman Polanski, précise ne pas avoir déposé plainte pour ces faits, prescrits. Mais elle affirme avoir décidé de porter publiquement cette accusation en raison du thème du film qui doit sortir mercredi, à savoir une erreur judiciaire.

10 novembre 2019

Salon de la Photo - porte de Versailles

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10 novembre 2019

Salon de la Photo - Mon coup de coeur : Nikolai Endegor (photographe)

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10 novembre 2019

EVITA : LE DESTIN FOU D’EVA PERÓN

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Objet de haine comme de vénération, Eva Perón fascina le monde entier. Autant par son charisme d’actrice que par son rôle politique et social. Sa vie fut brève : 33 ans, mais intense. Sa légende relève du mythe.

Après Berlin Kabarett et Michel for ever, le Poche-Montparnasse est heureux de retrouver Stéphan Druet et Sébastian Galeota pour un nouveau spectacle haut en couleurs.

35% de réduction du 12 au 21 novembre dans la limite des places disponibles

Représentation mardi 24 décembre à 21h. réservez dès à présent !

Formidable performance. TÉLÉRAMA TT

Prestation sublime. Quel acteur ! L’OBS

Drôle, parfois grave, original. FIGAROSCOPE

Théâtre de poche Montparnasse

75, Bd du Montparnasse

75006 - Paris

10 novembre 2019

Anna Johanssen (censure)

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