Jours tranquilles à Paris

J'aime les_archives_parisiennes La piscine Deligny était un bassin flottant amarré le long du quai Anatole France au niveau de l'Assemblée Nationale. Héritière d'un établissement de bains fondé en 1785 ainsi que d'une école de natation ouverte en 1801 par un maître-nageur nommé Deligny, c'est ici que Charles X, Louis-Philippe et Georges Sand venaient se baigner. La piscine est construite sur 12 barges qui sont les vestiges d'un bateau cénotaphe destiné à ramener les cendres de Napoléon depuis Sainte-Hélène. Le bassin mesurait 50 mètres et a vu s'y dérouler les premiers championnats de France du 100mètres dès 1899 ainsi que les épreuves olympiques de 1900. Jusqu'en 1919 et la mise en place d'un système de filtre, l'eau de la piscine vient directement de la Seine, sans être filtrée ou chauffée et l'on pouvait parfois y croiser des poissons morts. Il y avait également un solarium où l'on aimait se montrer en maillât de bain ou seins nu, surtout à la fin des années 1970, ce qui scandalisait quelques députés travaillant aux alentours. La piscine est sauvée en 1990 après qu'une péniche l'ait percutée et endommagée mais elle ne réchappe pas du naufrage du 8 juillet 1993 durant lequel elle coule en moins d'une heure.

Paris Plage revient pour la 18ème édition - inauguration ce 6 juillet par la Maire de Paris

Paris Plages revient pour sa 18ème édition. Du 6 juillet au 1er septembre, le parc Rives de Seine et le bassin de la Villette accueilleront des animations culturelles, ludiques et sportives.

Anne Hidalgo, Maire de Paris, inaugurera samedi 6 juillet à 14h30 la 18ème édition de Paris Plages. Cette nouvelle édition proposera plus d’une trentaine d’animations le long du parc Rives de Seine et du Bassin de la Villette jusqu’au 1er septembre 2019.

Pendant 2 mois, Parisiennes, Parisiens et visiteurs pourront profiter de plus de 800 transats et 500 parasols.

Au programme : pétanque, jeux de construction, formations aux premiers secours, Taï Chi, baignade gratuite dans le bassin de la Villette et dans trois centres sportifs parisiens, et bien d’autres surprises pour petits et grands.

Cette édition 2019 propose également des animations inédites : performances de cirque de l’école Faun, trampoline pour les enfants, ateliers d’acrobaties ou encore démonstrations et expositions de sculptures sur bois par les Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris.

« Cinquante années dejubilation photographique dans la moiteur et la chaleur arlésienne. C'est ce que fête cette édition du plus grand festival mondial dédié à la photographie au travers des 50 expositions officielles et plus de 160 autres dans le off. Un tournant cette année avec la présence significative des femmes photographes dans la programmation. A l'ère post-#MeToo et après les tribunes publiées dans nos pages sur les efforts à faire pour plus de parité dans les musées comme dans les festivals, nous-mêmes au sein du journal avons récemment quadruple la proportion de reportages ou portraits commandés à des femmes. Ce numéro en est un bon exemple, avec Marguerite Bornhauser, à qui nous avons confié la tâche de retranscrire l'ambiance arlésienne, à Nolwenn Brod celle de s'immiscer dans les backstages de la haute couture, ou à Lucile Boiron de saisir les migrants apprentis apiculteurs. Mais l'autre combat collectif est la lutte contre la précarisation des photographes dont nous nous sommes fait l'écho. Nous avons publié plusieurs tribunes pour relayer le désarroi d'une profession acculée. Face à l'exception culturelle française, ces dernières années ont été le théâtre de «disruptions» récurrentes avec l'apparition des banques d'images massives à des prix au ras du plancher jusqu'à la toute jeune arrivée de la plateforme Merro qui, sous des airs de défenseurs de la photographie, en sont les nouveaux fossoyeurs. Une nouvelle étape dans la paupérisation et l'ubérisation de la profession. Mais à Libération, nous restons optimistes en faisant le pari qu'il y aura toujours des photographes, autour d'une table arlésienne, une nappe à carreaux parisienne ou, pour les plus vernis, un magnum (de champagne) pour créer de nouveaux espaces. Des initiatives non pas tournées vers le low-cost ou le broyage souriant des règles et solidarités établies, mais vers une réinvention permanente de la photographie. Ce cinquième Libé des photographes est aussi là pour vous le prouver. » Lionel Charrier, chef du service photo de Libération.

De nouvelles longues secondes de frayeur pour les habitants. Un séisme de magnitude 7,1 a secoué vendredi soir (peu après 20h, heure locale) la partie sud de la Californie, comme l’a annoncé l’institut américain de géophysique USGS. Un tremblement de terre qui est intervenu au lendemain de celui qui avait déjà frappé la zone de Ridgecrest, au nord-est de Los Angeles, d’une magnitude de 6,4.

D’après les spécialistes, ce deuxième earthquake était potentiellement dix fois plus dévastateur que le premier. C’est dans le comté de Kern, à la périphérie de Ridgecrest, que « l’intensité de la secousse a atteint son plus haut niveau », a relevé Mark Ghilarducci, directeur des services d’urgence pour l’Etat de Californie. Selon les premiers bilans des secours présents sur place, il n’y a pas de mort à déplorer, sachant que la zone touchée est peu peuplée. « Des maisons qui ont bougé, des fondations fissurées, des murs porteurs à terre. Un blessé (léger) et les pompiers le soignent », ont indiqué sur les réseaux sociaux les secours du comté de San Bernardino. Selon eux, il y aurait des « dégâts plus importants » que la veille.

Des incendies et les vidéos impressionnantes

Une photo postée par les policiers locaux montrait notamment l’état de la route après le séisme à Kern River Canyon, non loin de la Vallée de la Mort, avec des débris sur la chaussée.

A Ridgecrest, les habitants ont fortement ressenti cette seconde secousse, comme en témoignent les vidéos postées sur Twitter où l’on voit l’eau s’agiter dangereusement dans les nombreuses piscines du secteur.

Un incendie s’était par ailleurs déclaré parmi les habitations, toujours à Ridgecrest, zone la plus touchée par le phénomène.

Cette nouvelle secousse a également surpris les présentateurs de CBS, présents en plateau et ne cachant pas leur inquiétude.

Mick Gleason, responsable du comté de Kern, où se situe Ridgecrest, a fait état de deux bâtiments en feu. « Mais nous avons des dizaines de camions de pompiers » grâce aux importants renforts dépêchés la veille, a-t-il rassuré. Le chef des pompiers du comté de Kern, David Witt, a quant à lui affirmé qu’aucun mort n’avait été signalé après la secousse. « Il n’y a que des blessés légers, des coupures et contusions, par la grâce de Dieu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Et si 1.800 foyers sont privés d’électricité, aucune fuite de gaz n’a été signalée. Depuis jeudi matin, Ridgecrest a été secouée par plus de 17 séismes de magnitude 4 et au moins 1.200 répliques d’intensités variées au total. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a pour sa part déclaré l’état d’urgence à la fois dans le comté de Kern et dans celui, voisin, de San Bernardino.

La peur du Big One

Avec une magnitude de 6,4, le séisme de jeudi était le plus important à frapper la Californie du Sud depuis 1999, et a donc été dépassé par la réplique de vendredi soir.

Et comme pour jeudi, la secousse de vendredi a été ressentie jusqu’à Los Angeles. Sur place, les dégâts étaient minimes, avec quelques lignes électriques tombées et des coupures d’électricité par endroits. Les cinémas ont été évacués dès le début de la secousse et à Disneyland, les attractions ont été fermées pour vérification. Las Vegas, dans l’Etat voisin du Nevada, a également ressenti la secousse. Des événements qui font craindre aux habitants un potentiel « Big One », méga-séisme tant redouté sur l’ensemble de la région. Et comme l’a expliqué à 20 Minutes dans une interview Jean-Philippe Avouac, professeur géologie à Institut de technologie de Californie (Caltech), sans « être alarmiste », il faut comprendre que l' « on se rapproche chaque jour un peu plus de la rupture ».

Carnaval Tropical de Paris 2019 de retour sur les Champs-Elysées

Le Carnaval Tropical de Paris revient pour sa 18e édition, ce dimanche 7 juillet 2019. Comme chaque année, la musique, les couleurs et les danses envahiront la capitale pour vous faire voyager vers le soleil. Cette année, on revient sur les Champs-Elysées pour festoyer comme il se doit sur le thème de "Paris, la folie Carnaval".

Préparez vos plus beaux déguisements, le Carnaval Tropical revient à Paris pour la 18e fois. Ce dimanche 7 juillet 2019 c'est plus de 2 000 carnavaliers et près d'une trentaine de groupes, venus de Paris, des 4 coins d'Ile-de-France, des Outre Mer et de l’étranger :  Guadeloupe, Guyane, Martinique, Polynésie et Wallis et Futuna, Caraïbe, Bolivie, Equateur et Pérou, viendront tous nous réveiller et nous enthousiasmer.

A nous les costumes plus beaux les uns que les autres et les musiques festives pour nous faire danser au rythme des musiques tropicales. Ce n'est pas moins de 200 000 spectateurs qui sont attendus pour célébrer les beaux jours dans la joie et la bonne humeur avec cet évènement désormais incontournable de la vie parisienne.

Paris, la Folie Carnaval, voilà le thème qui va rythmer cette journée festive sous le signe de l'extravagance des danseurs et de leurs tenues. On attend de la couleurs, de la créativité et ce brin de je ne sais quoi, un peu crazy, qui fait toute la magie de l'évènement.

Initié par la Mairie de Paris (DGOM Direction Générale à l'Outre-Mer) avec l’appui de la Fédération du Carnaval Tropical, le Carnaval Tropical de Paris est un véritable brassage de cultures du monde. La FCTPIF proposera certainement une vingtaine de groupes venus de Paris et l’Île-de-France mais aussi des îles.

"Cette année encore, avec mon équipe, nous avons tenu à pérenniser le Carnaval Tropical de Paris sur les Champs-Élysées, avenue emblématique. Elle est le reflet de la richesse culturelle et de l’ouverture au monde de notre belle capitale, qui seront incarnées le 7 juillet prochain par la présence festive des cultures d’Outre-Mer. " déclare Anne Hidalgo

A ses début, portée par des Antillais de métropole, la manifestation accueille désormais des pays et cultures de plus en plus variés. Costumes, chorégraphies, chars et couleurs porteront haut durant ces deux journées les cultures et le patrimoine ultramarins.

Les spectacles s'enchaînent dans un déploiement de costumes et c'est un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles. Le carnaval tropical de Paris, c'est une bouffée de tropiques sur la capitale, qui donne envie de bouger et de manger épicé.

Le Parcours du Carnaval Tropical :

Ouvert par la Reine élue fin Mai 2019, le défilé, partira du bas du Rond-Point des Champs Élysées vers 13h, pour remonter jusqu’après l’avenue Georges V. Il fera un demi-tour pour redescendre jusqu’à son point de départ où se dressera la tribune du Jury qui décernera les prix, dont celui du Grand Prix du Carnaval Tropical.

Ce parcours prestigieux, déjà suivi à 4 reprises de 2011 à 2019, est proposé pour donner une importance particulière à la culture et à la fantaisie artistique et carnavalesque pour un rayonnement à l'international.

Il offre ainsi au Carnaval Tropical et en particulier aux Outre-Mer la « plus belle avenue du monde », grâce au dispositif « Paris Piéton », permettant d’accueillir hors toute circulation et en toute sécurité, le plus grand nombre de spectateurs, qui pourront profiter des costumes, chorégraphies, musiques et chars élaborées pour l’occasion et qui portent également les cultures et patrimoines des ultramarins.

Préparé depuis des mois par les groupes participants, le Carnaval Tropical de Paris est une occasion unique de découvrir des centaines de costumes aussi variés que les groupes présents, mélangeant couleurs, textiles et formes pour surprendre petits et grands.

Le Carnaval Tropical de Paris c’est également aller à la découverte de rythmes parfois méconnus, reflet d’un métissage des cultures où les créations musicales se jouent de la tradition et de la modernité. Des musiques traditionnelles portées par les tambours Bèlè, Ka, Subb ou Rouleur fortement représentés au Carnaval se mêlent aux sonorités des konn lambi, des steel pan, des kazous ou encore du chacha. Grosses caisses, caisses à peaux donnent le ton des chorégraphies créées à l’occasion par certains groupes qui, à l’image du Carnaval Tropical de Paris, mêlent patrimoine et créativité. Les danses traditionnelles, telles que la biguine, la mazurka ou le piké djouk, métissées d’influences afrocaribéenne, latinos, ou asiatique s’exprimeront au coeur de Paris !

Une tribune est dressée, ce dimanche, près du Rond-Point des Champs Élysées pour accueillir personnalités et invités, ainsi que les membres du Jury de sélection, qui départage les groupes et les musiques.

Pour cette 18ème édition du Carnaval Tropical, la tribune accueille des responsables de la Ville de Paris, des personnalités et le Jury de sélection qui sont entre autres :

Mme Anne Hidalgo Maire de la Ville de Paris,

M. Emmanuel Grégoire Premier adjoint à la Maire de Paris et Mme Jeanne D’Hauteserre Maire du 8ème arrondissement,

Mme George Pau Langevin, ancienne ministre des Outre-mer, Députée de la 15ème circonscription de Paris,

Dans le cadre des échanges de coopérations entre Londres et Paris, M. Ian Comfort, Directeur du prestigieux Carnaval de Notting Hill, sera l’invité d’honneur.

A l’issue des prestations, le jury désignera les lauréats des différents prix, dont ceux de la Fédération et celui de la Ville de Paris pour le « Meilleur Groupe ». Les résultats sont annoncés à la fin du carnaval et la remise des prix fera l’objet d’une cérémonie particulière au mois de septembre.

Bref, pour découvrir le travail minutieux réalisé par les milliers de petites mains pour vous présenter ce défilé grandiose, ne loupez pas le coche. C'est non seulement un spectacle enchanteur mais c'est aussi un moyen de célébrer les cultures carnavalesques du Monde et de voyager sans quitter la capitale.

INFORMATIONS PRATIQUES

Horaires

Le 7 juillet 2019

Lieu

Les Champs Elysées

75008 Paris 8

Tarifs

Gratuit

Site officiel

www.carnavaltropicaldeparis.fr