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Jours tranquilles à Paris
30 janvier 2019

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30 janvier 2019

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30 janvier 2019

Brexit : confortée par un vote des députés, Theresa May engage une épreuve de force avec l’UE

Par Philippe Bernard, Londres, correspondant - Le Monde

A deux mois de la date fixée pour le divorce, la première ministre prétend remettre en cause deux années de discussions avec les Vingt-Sept.

Pour tenter d’éviter l’éclatement du parti conservateur qu’elle dirige, Theresa May a pris le risque, mardi 29 janvier, d’un affrontement majeur avec l’Union européenne (UE) et accru le danger d’un Brexit sans accord. Un « no deal » potentiellement néfaste pour l’économie du Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, pour celle du continent. A deux mois jour pour jour de la date fixée pour le divorce, la première ministre prétend remettre en cause deux années de discussions avec les Vingt-Sept et engage avec Bruxelles une épreuve de force à l’issue imprévisible.

Miracle apparent, Mme May redresse la tête deux semaines après avoir essuyé un échec cinglant lors du rejet par les députés de l’accord sur le Brexit qu’elle a conclu avec l’UE en novembre 2018. Mardi, elle a sacrifié son propre ouvrage, en sollicitant et en obtenant le vote par les mêmes députés d’un amendement exigeant la renégociation de cet accord pourtant négocié pied à pied par ses soins. Par 317 voix contre 301, dans une ambiance électrique, les députés ont approuvé dans la soirée l’amendement déposé par Graham Brady, un élu tory proche de Mme May, qui demande le remplacement du « backstop », irlandais, pièce maîtresse de l’accord sur le Brexit avec les Vingt-Sept par un « dispositif alternatif » non précisé. Par ce coup de force du Parlement, Mme May a obtenu le « mandat » qu’elle sollicitait, pour une renégociation que Bruxelles a formellement exclue.

« Il existe un appétit limité pour un tel changement au sein de l’UE, a reconnu la première ministre à l’issue du vote avec un brin de provocation. Le négocier ne sera pas facile. Mais la Chambre [des communes] a exprimé clairement quel genre d’accord de retrait elle souhaite. Il existe désormais une solution susceptible de rassembler une majorité substantielle et durable pour quitter l’UE avec un accord. » En votant l’amendement Brady, les députés s’engagent à approuver l’accord de Brexit « sous réserve de cette modification ». Theresa May prétend désormais repartir négocier à Bruxelles forte du soutien d’une majorité en faveur d’un deal dont la garantie irlandaise aurait été retirée. Le « backstop » prévoit le maintien provisoire de l’Irlande du Nord dans le marché unique européen et celui du Royaume-Uni dans l’union douanière. Une solution que les opposants, proeuropéens ou europhobes, soupçonnent d’être en réalité définitive et qui transformerait selon eux le pays en « vassal » de l’UE.

« Augmenter le risque de sortie chaotique »

Ce rétablissement politique, le énième du genre enregistré en trente mois d’exercice chaotique du pouvoir, Mme May l’a réalisé au prix d’une des spectaculaires volte-face dont elle est coutumière. Jusqu’au vote de mardi, elle répétait qu’il n’existait aucune alternative à l’accord et que le « backstop » était nécessaire à la préservation de la paix en Irlande. Le 11 décembre, face à la grogne des conservateurs, la première ministre avait déclaré que l’accord était « le meilleur disponible et d’ailleurs le seul ». Mardi, pour apaiser les ultras du Brexit et attirer leur vote, elle s’est fait la championne d’une remise en cause du texte et d’un mystérieux « dispositif alternatif » au « backstop ». Des discussions à ce sujet, notamment sur un contrôle électronique invisible de la frontière mis en avant par Londres ont pourtant déjà eu lieu pendant des mois à Bruxelles. Ils ont conclu que cette frontière sans poste-frontière relevait du songe. D’où la nécessité retenue de maintenir l’Irlande du Nord dans le marché unique.

Réagissant au vote de Westminster, le président du Conseil européen Donald Tusk a dit « regretter son résultat » et il a demandé aux Britanniques de préciser rapidement leurs intentions. Son porte-parole a enfoncé le clou : « le “backstop” fait partie de l’accord sur la sortie [des Britanniques] et cet accord n’est pas susceptible d’être renégocié ». En déplacement à Chypre, Emmanuel Macron a adressé une fin de non-recevoir identique, affirmant que l’accord était le « meilleur accord possible et n’était pas renégociable ». Quant au premier ministre irlandais Leo Varadkar, concerné au premier chef, il a estimé que l’UE devait « garder son calme ». « Ce vote fait augmenter le risque de sortie chaotique », a encore remarqué M. Tusk. Le marché des devises a immédiatement tiré la même conclusion et la livre sterling a plongé.

« Triste soirée », a résumé de son côté le chef des députés nationalistes écossais (SNP) Ian Blackford en prenant la parole à l’issue des votes. M. Blackford a accusé les conservateurs d’avoir « déchiré » l’accord de paix qui, en 1998, a mis fin à trente années de guerre civile en Irlande. Corollaire de cet accord, la disparition de la frontière a favorisé depuis vingt ans le climat de paix en Irlande dont l’UE se veut le garant.

Une frontière extérieure de l’Union

Mais la revendication d’une renégociation sur la frontière avancée désormais par Mme May a été facilitée par les tiraillements qui sont apparus ces derniers jours entre Dublin et Bruxelles. La nécessité du « backstop » n’est pas seulement liée à la paix, mais aussi au souci de l’UE de protéger ce qui deviendra une frontière extérieure de l’Union après le Brexit. Alors que le retour de personnels en uniforme à la frontière, cibles potentielles, est indéfendable à Dublin, Bruxelles a reconnu sa volonté de la protéger en cas de « no deal ». Dès lors, Londres tente d’enfoncer le clou en contestant le lien entre le « backstop » et la paix.

De fait, l’UE s’est dite prête à ajouter un codicille à l’accord reconnaissant le caractère provisoire du « backstop ». Mais les ultra-brexiters auxquels Mme May a cédé mardi exigent non pas un simple engagement, mais un mécanisme de sortie ou une limite dans le temps juridiquement contraignant. Des concessions qui supposeraient une improbable renégociation du texte lui-même qui a la forme complexe d’un traité international.

La tournure des événements de mardi a, d’autre part, éloigné l’espoir de voir le vénérable Parlement de Westminster sortir le Royaume-Uni de l’impasse sur le Brexit en imposant un maintien de liens étroits avec l’UE. Certes, le leader travailliste Jeremy Corbyn a insisté sur un autre vote, acquis de justesse par 318 voix contre 310 mais seulement symbolique, affirmant l’opposition du Parlement à un « no deal ». Visiblement défait, M. Corbyn a accepté de rencontrer Mme May pour envisager la suite, ce qu’il refusait jusqu’à présent.

Eloigner l’hypothèse d’un second référendum

Mais les proeuropéens ont enregistré coup sur coup deux échecs retentissants dans leur tentative de « reprendre le contrôle » du Brexit. L’amendement du conservateur Dominic Grieve visant à permettre aux députés de voter librement sur des issues possibles – maintien dans une union douanière avec l’UE ou deuxième référendum –, a été rejeté par 321 voix contre 301. L’accueil n’a guère été plus favorable (321 voix contre 298) pour l’amendement des députés Yvette Cooper (Labour) et Nick Boles (Tories) destiné à reporter le Brexit à la fin de 2019 si aucun accord n’est voté par le Parlement. Quatorze des 256 députés Labour ont voté contre pour ne pas se déconsidérer aux yeux de leurs électeurs impatients de voir de réaliser le Brexit. Quant aux conservateurs tentés par ce report, ils ont parfois cédé aux sirènes de Mme May qui leur promet qu’ils pourront revoter à la mi-février sur l’accord qu’elle se fait fort de ramener de Bruxelles.

En outre, les votes de mardi ont semblé éloigner l’hypothèse d’un second référendum – qui suppose le vote d’une loi par les députés – puisqu’une majorité n’existe même pas pour retarder le Brexit, condition sine qua non d’un deuxième vote. Dans leur frénésie d’amendements, les députés ont adressé au gouvernement deux messages potentiellement contradictoires : une majorité refuse un Brexit sans accord avec l’UE, tandis qu’une autre majorité accepte de mandater Theresa May en vue d’une renégociation si hypothétique, surtout en deux mois, qu’elle risque d’aboutir précisément à ce « no deal » tant redouté. Quant à la première ministre, elle a confirmé sa stratégie irresponsable : jouer la montre pour contraindre les Vingt-Sept à des concessions avant le 29 mars, quitte à désigner l’UE – bouc émissaire facile – comme responsable d’un crash final.

30 janvier 2019

"L’intervention", film sur l’acte fondateur du GIGN à la frontière somalienne

Par Pierre-Yves Grenu @Culturebox

En février 1976, à Loyada (Djibouti), des rebelles pro-somaliens prennent le contrôle d’un car transportant des écoliers. Commence une longue prise d’otages. Paris décide d’envoyer sur place une "unité spéciale" de la gendarmerie, ancêtre du GIGN.

C’est une page d’histoire sanglante et finalement peu connue qu’a choisi de reconstituer Fred Grivois pour son deuxième long-métrage, après "La résistance de l’air" en 2015. Une prise d’otage traumatisante pour les jeunes écoliers enlevés, et dont le bilan humain est lourd : deux otages tués, sept ravisseurs et, officiellement, une quinzaine de militaires somaliens abattus, probablement bien davantage en réalité.

Dès l’annonce de la prise d’otages, les autorités françaises choisissent d’envoyer sur place l’unité spéciale de la gendarmerie (qui trois mois plus tard servira de socle au futur GIGN). Un groupe de tireurs d’élites hyper-entraînés mais au style plutôt relax du milieu des seventies. Cheveux longs, chemises à fleurs, les hommes du commando ressemblent plus à Maxime Le Forestier qu’au Général Bigeard. Mais ils sont redoutables le fusil calé sur l’épaule.

A Djibouti, ils découvrent une situation complexe. Les ravisseurs sont déterminés. Le bus est stationné à une dizaine de mètres de la Somalie, qui voit d’un bon œil cette initiative des rebelles djiboutiens. Gendarmes et légionnaires d’un côté, militaires somaliens de l’autre, on se regarde en chien de faïence. Ambiance explosive, alors que Paris privilégie une solution diplomatique.

Les hommes de l’unité spéciale s’installent, chaque tireur d’élite a sa cible. L’option choisie : un tir simultané, visant à abattre dans la même seconde tous les ravisseurs. Plusieurs fois, les super-gendarmes sont prêts à appuyer sur la gâchette, mais les demandes d’autorisations sont refusées in-extremis par l'état-major, en métropole. Alors que le pire scénario se dessine - l’exfiltration de tous les otages en Somalie - les super-gendarmes s'accordent sur une décision étonnante : ils décident de désobéir et passent à l’attaque…

"L'intervention" de Fred Grivois.

Fred Grivois voulait un film tendu, s'inspirant des codes des années 70 (utilisation du split-screen, des cadres très western…). Il atteint son objectif. "L’intervention" nous tient par son suspens et sa réalisation aboutie. Du vrai cinéma d’action, au détriment de l’exploration des personnages, avec lesquels on reste en surface, mais qui, dans le genre, font le boulot. Côté (futur) GIGN, des gars sympas, un peu rock-roll, chambreurs… mais impitoyables le moment venu, lorsqu’il s’agit de sauver la vie des otages. En face, des terroristes, aux sens aiguisés par le khat, dopés par la haine de l’état colonisateur. Au milieu, une institutrice courageuse, prête à se sacrifier pour ramener ses élèves au bercail.

"Inspirée par des faits réels", cette "Intervention" est certes une fiction, mais si proche de la réalité qu’elle constitue une leçon d’histoire tout à fait acceptable.

"L'intervention" de Fred Grivois -

Avec : Alban Lenoir, Olga Kurylenko, Michaël Abiteboul, Sébastien Lalanne et Josiane Balasko

Durée : 1h38

Sortie : 30 janvier 2019

Synopsis : 1976 à Djibouti, dernière colonie française. Des terroristes prennent en otage un bus d’enfants de militaires français et s’enlisent à une centaine de mètres de la frontière avec la Somalie. La France envoie sur place pour débloquer la situation une unité de tireurs d'élite de la Gendarmerie.Cette équipe, aussi hétéroclite qu’indisciplinée, va mener une opération à haut risque qui marquera la naissance du GIGN.

intervention22

intervention23

30 janvier 2019

Playboy

playboy russie

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30 janvier 2019

Elégance

karl

30 janvier 2019

Eva Ionesco - photo : Pierre etGilles

eva

30 janvier 2019

Green Book - Sur les routes du Sud

green book (1)

Inversant la formule de Miss Daisy et son chauffeur, ce feel-good movie sous forme de road-trip fait endosser à Mahershala Ali les traits d'un pianiste classique, et à Viggo Mortensen ceux de son chauffeur franc du collier. Le ressentiment racial remonte à la surface tandis que le couple se déplace dans le sud ségrégationniste de 1962, et ce qui commence comme un arrangement mutuel se transforme petit à petit en amitié improbable. Green Book s'est imposé comme un succès auprès du public après avoir obtenu le prix du Choix du public au Festival International du Film de Toronto. Ce qui nous amène à LA question : cela peut-il l'emmener jusqu'à l'Oscar ?

Actuellement en salles

green book

30 janvier 2019

Roux !, l'exposition au musée national Jean-Jacques Henner

roux

Le musée national Jean-Jacques Henner consacre une exposition au thème de la chevelure rousse, intitulée Roux ! De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel, du 30 janvier au 13 mai 2019. Une couleur de cheveux emblématique de la peinture de Jean-Jacques Henner, qui en a même fait sa signature.

Les roux ont désormais leur exposition. Le musée national Jean-Jacques Henner consacre une rétrospective à cette fabuleuse couleur de cheveux, intitulée Roux ! De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel, du 30 janvier au 13 mai 2019. Une exposition qui met l'accent sur l'une des particularités de l'artiste peintre ayant donné au musée son nom, puisque lui-même roux, ce dernier en avait fait sa signature dans ses oeuvres avec des figures emblématiques à la chevelure haute en couleur.

Une rétrospective qui se compose de cinq sections, réunissant une centaine d'oeuvres au total et montrant les différents aspects de la rousseur dans toute sa flamboyance. Sans "prétendre à l'exhaustivité", cette exposition met un point d'honneur à souligner l'importance de "cette couleur de cheveux tellement distinctive" à travers de nombreuses oeuvres étonnantes, racontant à sa manière par la même occasion la petite histoire de la rousseur dans la peinture et dans sa conception artistique.

Un moyen également d'évoquer "l'imaginaire et les préjugés autour de la rousseur, qui fascine et dérange à la fois". Des oeuvres en provenance de grands musées nationaux, comme le musée d'Orsay, les Arts décoratifs, le Petit Palais, mais également le MuCEM, le musée du quai Branly ou encore la Comédie Française. Une part est également faite aux collections privées, à l'image de celle de Nathalie Rykiel, fille de Sonia Rykiel, et celle de Geneviève Boutry, photographe de renom. De quoi vous réconcilier avec le roux... On y va, les amis ?

INFORMATIONS PRATIQUES

Horaires

Du 30 janvier 2019 au 13 mai 2019

Lieu

Musée Jean-Jacques Henner

43, avenue de Villiers

75017 Paris 17

Accès

Métro : Malesherbes (ligne 3), Monceau (ligne 2)

Bus : 30, 31, 94

Tarifs

Tarif réduit : 4 €

Plein tarif : 6 €

Site officiel

www.musee-henner.fr

Plus d'information

Ouvert tous les jours de 11h à 18h. Fermeture les mardi et certains jours fériés.

30 janvier 2019

Moi Magazine

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