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Jours tranquilles à Paris

21 février 2019

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21 février 2019

Helmut Newton - Pirelli

21 février 2019

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21 février 2019

Il n'y aura pas de cérémonie pour Karl Lagerfeld, conformément à ses vœux

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Par Culturebox (avec AFP) @Culturebox

Aucune cérémonie ne sera organisée à la mémoire de Karl Lagerfeld, selon les vœux du couturier mort le 19 février à 85 ans. C'est ce qu'a annoncé ce 20 février à l'AFP une porte-parole de la marque du créateur. Par ailleurs, le "Kaiser", qui affirmait avec humour préférer "plutôt mourir" que d'être enterré, avait plusieurs fois évoqué sa volonté d'être incinéré.

Le refus d'être enterré

"Ses souhaits seront respectés", a-t-on indiqué de même source. Comme il le voulait donc, ses cendres devraient rejoindre celles de sa mère et une partie de celles de Jacques de Bascher, le dandy qui fut son grand amour jusqu'à sa mort du sida en 1989. L'autre moitié des cendres de ce dernier avait été remise à la famille de Bascher, dans une urne réalisée tout spécialement, rappelle Le Monde dans son édition du 20 février. Ces cendres "sont dans un endroit gardé secret. Un jour, on y ajoutera les miennes", avait confié Karl Lagerfeld à Marie Ottavi dans la biographie "Jacques de Bascher, dandy de l'ombre", parue aux éditions Séguier en 2017. "J'ai demandé à ce que l'on m'incinère et que l'on disperse mes cendres avec celles de ma mère... et celles de Choupette (sa chatte, ndlr), si elle meurt avant moi", avait-il encore confié à la revue Numéro en avril 2018.

Le dernier des géants de la haute couture, qui fut pendant plus de 35 ans à la tête de la maison Chanel, justifiait son refus d'être enterré, sur "Le divan" de Marc-Olivier Fogiel en 2015 : "Je trouve cela horrible. Je veux juste disparaître comme les animaux de la forêt vierge. C'est horrible d'encombrer les gens avec ses restes".

Pas de funérailles publiques

De funérailles publiques, Lagerfeld n'en voulait pas plus, estimant dans Numéro que "depuis ces sombres histoires de la famille Hallyday, les obsèques à la Madeleine ont tout l'air d'une farce", en référence à l'immense hommage populaire rendu à Johnny le 9 décembre 2017. S'il abhorrait l'idée même d'un hommage, une pluie de témoignages honorant sa mémoire n'a cessé de tomber depuis l'annonce de sa morr, provenant de toutes parts, célébrités de la mode, grands de ce monde, anonymes.

Défilés d'hommage ?

Le monde de la mode aura peut-être envie ne pas respecter les dernières volontés du "Kaiser", lors de la prochaine Fashion Week parisienne, qui débutera le 25 février et se terminera le 5 mars avec notamment le défilé de la collection prêt-à-porter automne-hiver 2019-2020 de Chanel. Un défilé, préparé de concert par Lagerfeld avec Virginie Viard, son bras droit qui a été désignée dès le 19 février pour succéder à son mentor.

Fendi, dont il était également à la tête de la création depuis 1965, en duo avec Silvia Venturini Fendi, a fait publier le 20 février dans plusieurs journaux italiens ainsi que dans le Financial Times une photo de Lagerfeld, en couleur, avec ce message: "Merci Karl pour le plus beau des voyages. Avec tout notre amour, ta famille Fendi". Selon Le Monde, il dessinait encore la nouvelle collection de prêt-à-porter pour Fendi, qui sera présentée le 21 février à Milan, et celle pour Chanel, qui sera dévoilée à Paris le 5 mars.

"C'est une toute autre époque de la mode et de la haute couture qui disparaît, avait réagi auprès de l'AFP Inès de La Fressange, qui fut la première et la plus emblématique de ses égéries. Karl était extrêmement créatif et prolixe. Il n'a jamais voulu s'endormir sur ses lauriers."

Interrogée par l'AFP, la maison de la rue Cambon ne s'est pas exprimée sur l'éventualité d'un hommage pouvant être rendu lors de la prochaine Fashion Week parisienne. Même silence, chez Fendi. Rien n'indique toutefois que ces deux griffes, comme d'autres, respectent les dernières volontés du dernier des géants de la haute couture, qui n'aspirait qu'à "disparaître comme les animaux de la forêt vierge".

21 février 2019

Extrait d'un shooting - anonymous

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21 février 2019

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21 février 2019

La leçon du Sénat à Macron

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Pour le président de la République, reparti comme en 40 à la faveur de ses prestations lors du grand débat et de sa remontada sondagière, le rapport au vitriol du Sénat sur l’affaire Benalla sonne comme un avertissement. « Irresponsabilité », « incompréhensible indulgence », « dysfonctionnements majeurs » dans le réacteur central du pouvoir, avec trois des principaux collaborateurs du président épinglés. A ce verdict implacable, il faudrait ajouter l’enfermement (l’Elysée n’est pas appelé « le château » pour rien) et l’arrogance. « Il n’y aurait pas eu d’affaire Benalla si une réponse appropriée avait été prise dès le 2 mai 2018 », a cinglé dans son préambule le président de la commission d’enquête, Philippe Bas. C’est toute la rhétorique élyséenne qui a été démontée par le minutieux travail des sénateurs, dans ce bel exercice démocratique de contrôle de l’action de l’exécutif. Contrairement à ce qu’a toujours affirmé la majorité, ce n’était pas qu’une affaire d’été, ou alors il n’y a vraiment plus de saisons. C’était surtout bien plus que la dérive d’un collaborateur : une forme de système dévoyé ou… amateur, comme on voudra. Le coup est rude pour Macron, mais depuis la crise des Gilets jaunes, on nous assure qu’il a changé, gagné en humilité. Peut-être… mais pour ses relais, on repassera. Benjamin Griveaux a préféré dénoncer des « contrevérités » et Gilles Le Gendre, le patron des députés LREM, rarement « subtil » quand il joue en défense, a fustigé un rapport rédigé pour « être accablant » avec un objectif à « l’évidence politique ». A poursuivre dans cette voie, ils se condamnent à boire le calice Benalla jusqu’à la lie. Au bureau du Sénat de décider des suites judiciaires à donner. Cette fois, ce n’est pas Jupiter mais Gérard Larcher, président de la Haute-Assemblée, qui tient la foudre. Le Parisien

21 février 2019

Extrait d'un shooting - masque à gaz

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20 février 2019

Moi Magazine

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20 février 2019

« Grâce à Dieu »: la confrérie des hommes blessés

grace à dieu

Lorsque les avocats de Bernard Preynat, le prêtre catholique accusé d’agressions sexuelles sur des dizaines d’enfants, ont demandé l’interdiction de Grâce à Dieu, François Ozon a fait valoir que son film « n’invente ni ne dit rien qui n’ait déjà été porté à la connaissance du public ». Pourquoi, alors, voir ce film ? Parce que, justement, c’est un film. Que le regard d’un metteur en scène sur des acteurs en quête de la vérité de leurs personnages ouvre sur cette histoire une fenêtre qui laisse passer bien plus que l’énonciation des faits.

En recueillant les témoignages de victimes du père Preynat, en retraçant leur parcours, qui sans cesse se heurte au silence et au déni de l’Eglise, Ozon s’est plié à la discipline de la fidélité aux faits. Pour autant, et c’est ce qui fait le prix de Grâce à Dieu, Ozon n’a pas renoncé à sa nature de cinéaste, se contentant de la contenir, d’éviter les ruptures de registre et les provocations qui ont été jusqu’ici constitutives de son art.

Son récit est divisé en trois grands chapitres qui ont chacun une victime pour personnage principal, incarné par Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud. Le cinéaste adapte sa manière à chacun de ces hommes blessés, infléchissant le rythme pour mieux cerner leur souffrance, leur lutte pour faire justice d’un passé insupportable. Montrant la contagion de l’action collective (et ses limites, dans une belle séquence à la fin du film), traitant sèchement, sans cruauté inutile, de l’incompréhension si peu charitable de la hiérarchie catholique, François Ozon réussit, en plus de la chronique sensible d’un drame collectif, un film politique. Thomas Sotinel

Film français de François Ozon. Avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Josiane Balasko, François Marthouret, Bernard Verley (2 h 17). Vu ce soir à Carnac Plage. Excellent

ozon

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