Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

18 février 2019

Erdeven - Plage de Kerminihy dans la soirée...

DSCN0291

DSCN0298

DSCN0301

Photos prises avec ma Nikon KeyMission 170.

Erdeven from Jacques Snap on Vimeo.

Publicité
18 février 2019

La sortie de "Grâce à Dieu" de François Ozon incertaine jusqu'à mardi soir

ozon

Le film de François Ozon "Grâce à Dieu" sur la pédophilie dans l'Eglise, retraçant l'histoire de victimes dans l'affaire Barbarin, a été autorisé lundi par la justice à sortir en salles comme prévu mercredi. Une seconde décision judiciaire est toutefois attendue mardi à 17h : Régine Maire, 80 ans, ex-membre du diocèse de Lyon, a aussi assigné en référé le réalisateur du film.

La défense du père Preynat, prêtre lyonnais mis en examen pour agressions sexuelles et non jugé encore, avait assigné en référé François Ozon pour obtenir un report de la sortie de son film "Grâce à Dieu", qui a reçu samedi soir le Grand prix du jury à la Berlinale.

"La décision très bien motivée reconnaît que le film - avec les avertissements qui l'accompagnent - ne justifie pas les mesures demandées qui menaçaient sa sortie. Nous nous en réjouissons", a indiqué à l'AFP Me Paul-Albert Iweins, l'un des deux avocats du producteur et du distributeur du film.

Le père Preynat va faire appel, indique un de ses avocats

"Le juge a rejeté la demande de report du film", a confirmé Me Emmanuel Mercinier, avocat du père Preynat. "Il considère que le fait d'insérer un carton à la dernière seconde du film indiquant que le père Preynat bénéficie de la présomption d'innocence répond aux exigences de la loi, la culpabilité de ce dernier n'étant dès lors pas présentée comme acquise", a-t-il ajouté. Il a dit "regretter amèrement cette décision, non seulement dans l'intérêt du père Preynat, mais plus largement dans l'intérêt général".

"Présenter durant deux heures comme coupable un homme qui n'a pas encore été jugé comme tel constitue une atteinte à la présomption d'innocence que ne saurait évidemment pas faire disparaître le fait d'écrire ensuite le contraire durant deux secondes", a-t-il dit.

Me Frédéric Doyez, avocat lyonnais du père Preynat, a précisé à l'AFP qu'ils allaient faire appel de la décision, mais que cela n'empêcherait pas le film de sortir.

"Une question de principe"

"C'est une question de principe", a fait valoir Me Doyez, jugeant que "c'est la porte ouverte au parasitage de l'action judiciaire" par des films.

A Lyon, une autre audience était prévue ce lundi concernant le film : une ex-membre du diocèse de Lyon, Régine Maire, représentée sous son nom dans le film, a assigné François Ozon pour qu'il retire son nom du film.

Le procès du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et de cinq autres personnes pour non dénonciation d'agressions sexuelles pédophiles, s'est tenu en janvier. Le jugement est attendu pour le 7 mars.

Reste une autre assignation en référé

Cependant malgré le feu vert de la justice à la sortie en salles du film, une seconde décision judiciaire attendue mardi en fin d'après-midi à Lyon pourrait la remettre en cause. Régine Maire, ex-membre du diocèse de Lyon aujourd'hui âgée de 80 ans, a assigné en référé le réalisateur français pour qu'il retire son nom de son film au nom de la protection de la vie privée et de la présomption d'innocence.

Début janvier à Lyon, Régine Maire a été jugée aux côtés du cardinal Philippe Barbarin pour ne pas avoir dénoncé à la justice les agressions du prêtre. Le tribunal doit rendre son jugement le 7 mars.

"Ce film permettra d'une manière ou d'une autre d'influer sur la décision des magistrats", a fait valoir son avocat, Xavier Vahramian, lors de l'audience lundi, en présence de sa cliente, petite femme aux cheveux blancs courts. Régine Maire apparaît sous son vrai nom, comme le cardinal Barbarin ou le père Preynat alors que les victimes sont représentées sous des noms d'emprunt.

Selon Me Vahramian, François Ozon la présente comme "un personnage dénué d'empathie, sévère et ayant pour but alors de servir le cardinal Barbarin". Son nom est cité une vingtaine de fois et elle est représentée dans 15 à 20 scènes.

Elle est présentée comme ayant "participé à la libération de la parole", rétorque l'un des avocats du réalisateur, du producteur et du distributeur de ce film qui vient de recevoir le Grand prix du jury à la Berlinale samedi. L'actrice l'incarnant, Martine Erhel, a même fourni une attestation expliquant qu'elle avait voulu donner de l'empathie à son personnage.

ozon22

18 février 2019

Heure d'hiver ? Heure d'été ?

18 février 2019

Laetitia Casta : "Mon modèle est Niki de Saint Phalle, parce qu'il n'y a aucun renoncement en elle."

Entière, "absolue", comme elle se définit elle-même... Laetitia Casta se raconte par une succession de grands débuts : "Je n’ai jamais eu l’impression de changer de carrière mais de continuer celle-ci." Révélé à 15 ans sous l'objectif de Satoshi Saïkusa dans le Glamour Italien, consacré muse d'Yves Saint Laurent - "l'homme de sa vie" - à 20 ans, le mannequin s'imposera au cinéma sans jamais rompre avec son passé.

Après tout, pourquoi choisir ? "Découvrir, me surprendre à un endroit de moi-même que je ne connais pas, est un défi quotidien." À 40 ans, la Française s'affirme donc comme un esprit libre et sans concessions. Sur grand écran, sur les planches, en studio... Laetitia Casta ose, "casse les codes", tout en avouant "n'avoir pas encore réalisé la chose la plus folle qu'elle pourrait faire". "Mon modèle est Niki de Saint Phalle, parce qu'il n'y a aucun renoncement en elle."

L'année 2019, bien entamée avec deux sorties cinéma (dont L'Homme fidèle réalisé par son mari Louis Garrel), pourrait donc voir Laetitia Casta sortir de ses gonds ? À sa belle succession de "grands débuts", la "Marianne" a déjà ajouté une première campagne pour IKKS Women. Shootée par le photographe Chris Colls, celle-ci marque le vingtième anniversaire de la marque créée "pour des esprits libres, par des esprits libres". À point nommé.

www.ikks.com

18 février 2019

Extrait d'un shooting

shooting1

Publicité
18 février 2019

Le film "Grâce à Dieu" de François Ozon pourra sortir en salles ce mercredi

dieu

Le film, inspiré de faits réels, raconte l'histoire du père Bernard Preynat, mis en cause nommément pour des actes de pédophilie.

Le film Grâce à Dieu du réalisateur François Ozon pourra sortir en salle mercredi 20 février, a appris franceinfo. Inspiré de faits réels, il raconte l'histoire d'un prêtre mis en cause nommément pour des actes de pédophilie.

La présomption d'innocence en question

Le père Bernard Preynat, poursuivi pour agressions sexuelles, et dont le procès pourrait avoir lieu à la fin de l'année, avait déposé un recours en référé au tribunal administratif de Paris pour faire repousser la sortie du film, au nom de la présomption d'innocence.

Récompensé par le prix du jury pendant la Berlinale, à Berlin, samedi, Grâce à Dieu raconte l'histoire de La Parole libérée, association créée par d'anciens scouts de Sainte-Foy-lès-Lyon, près de Lyon, victimes du prêtre présumé pédophile. Alexandre Hezez est incarné à l'écran par l'acteur Melvil Poupaud.

18 février 2019

Serge Gainsbourg

gainsb aurore clement stan

gainsbourg55

18 février 2019

Les insultes contre Alain Finkielkraut, révélateur des divisions à gauche

Par Abel Mestre

Si toute cette famille politique condamne les propos des manifestants, certains tiennent à préciser qu’ils ne partagent pas les idées de l’académicien, aux prises de positions jugées réactionnaires.

C’est un malaise persistant. En moins d’une semaine, la gauche a montré que l’étendue de ses divisions l’empêchait d’être au diapason sur un sujet aussi grave que la lutte contre l’antisémitisme. Dernier épisode en date : les insultes antisémites − « barre-toi, sale sioniste de merde », « grosse merde sioniste », « nous sommes le peuple », « la France elle est à nous » − qui ont visé le philosophe Alain Finkielkraut, samedi 16 février à Paris, en marge de l’acte XIV des « gilets jaunes ».

Le parquet de Paris a ouvert une enquête, dimanche 17 février, pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » à propos de ces faits. L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). De son côté, Alain Finkielkraut a dit qu’il ne porterait pas plainte, se disant « ni victime ni héros ». Ces incidents s’inscrivent, en outre, dans un contexte général de forte hausse des actes antisémites (+ 74 % en 2018).

Quelques jours auparavant, c’est autour de l’appel « à l’union contre l’antisémitisme », initié par le Parti socialiste (PS), que la gauche s’est déchirée par tweets interposés. La France insoumise (LFI) affirmant ne pas avoir été invitée quand Olivier Faure, le premier secrétaire du PS rétorquait que Jean-Luc Mélenchon n’avait pas répondu à son invitation… Après ces algarades, les choses sont revenues à la normale : LFI sera bien présente mardi 19 février, place de la République à Paris, aux côtés d’une trentaine de partis et associations.

antisemitisme

« Là il doit être content »

Mais ce sont bien les réactions aux injures reçues par M. Finkielkraut qui ont illustré les fractures autour de cette question. Les ténors de la majorité présidentielle ont très vite réagi. « Les injures antisémites dont il a fait l’objet sont la négation absolue de ce que nous sommes et de ce qui fait de nous une grande nation. Nous ne le tolérerons pas », a déclaré sur Twitter le président de la République Emmanuel Macron. « Honte aux auteurs de ces menaces répugnantes et à leurs complices », a ajouté Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale. Christophe Castaner, le ministre de l’intérieur, a, lui, fustigé « un déferlement de haine à l’état pur que seule l’intervention de la police a interrompu ».

Seule personnalité à briser ce concert de réprobations : l’avocat Jean-Pierre Mignard. Proche de François Hollande et soutien d’Emmanuel Macron – il fut le responsable du comité d’éthique des campagnes présidentielle et législatives et a accompagné le chef de l’Etat au Vatican en juin 2018 – sa réaction a suscité une vague d’indignation. « Alain Finkielkraut se fait huer lors de sa présence le long du cortège (…). On s’émeut sur les plateaux. Bon d’accord mais il n’a pas été, et heureusement frappé. Ce qui aurait tout changé. Là il doit être content. Il le cherchait. On l’avait oublié. C’est réparé », a ainsi publié l’avocat sur Twitter.

Par la suite, il précisera qu’il « regrette que [son] expression ait été maladroite au point de blesser » et qu’il « abomine l’antisémitisme » et qu’il « hait le racisme ».

« Le plaindre, certainement pas »

A gauche, si toute cette famille politique condamne les propos des manifestants, certains tiennent à préciser qu’ils ne partagent pas les idées de l’académicien, dont les prises de positions, jugées réactionnaires, sont souvent très critiques envers l’islam ou les jeunes de banlieue.

« Je combats les idées réactionnaires et radicales d’Alain Finkielkraut. Mais je condamne sans aucune réserve ceux qui l’ont conspué, insulté et traité d’un “sale sioniste” qui voulait dire “sale juif”. Et laissez la Palestine en dehors de cette violence antisémite gratuite », a ainsi écrit Benoît Hamon sur Twitter. Le communiste Ian Brossat affirme également que l’« on peut détester les idées de Finkielkraut », mais que « rien ne peut justifier qu’on s’attaque à lui en tant que juif. L’antisémitisme est une plaie. Il doit être combattu sans relâche. »

D’autres mettent plus de distance dans leur condamnation, à l’image de Thomas Guénolé. « Cela fait des années qu’Alain Finkielkraut répand la haine en France. Contre les jeunes de banlieue. Contre les musulmans. Contre l’Education nationale. Etc. L’insulter, comme insulter quiconque, est condamnable. Mais le plaindre, certainement pas », a ainsi affirmé le politologue candidat sur la liste LFI aux élections européennes. Jean-Luc Mélenchon, quant à lui, a réagi dimanche, de manière alambiquée : « Conscient de l’instrumentalisation de l’antisémitisme, je crois aussi qu’il ne faut jamais laisser passer le racisme. Autour de Finkielkraut, il y avait aussi des “gilets jaunes” qui voulaient le défendre et s’opposer à l’attaque. Je suis avec eux. »

« Ne représentent rien du mouvement  »

Dans le mouvement populiste de gauche, des voix sont beaucoup plus claires. C’est le cas de la députée de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain : « La haine antisémite qui s’est exprimée contre Alain Finkielkraut est inacceptable. Je le dis sans réserves, quels que soient mes désaccords profonds avec lui. » Ou encore de Manon Aubry, tête de liste « insoumise » aux européennes : « Les propos antisémites sont toujours inacceptables. Ces insultes contre Finkielkraut sont intolérables et ne représentent rien du mouvement des “gilets jaunes” qui ne se reconnaissent pas dans ces comportements et se sont encore massivement mobilisés pour la justice sociale. » Le socialiste Olivier Faure et l’écologiste David Cormand condamnent, eux aussi, sans réserves.

« Il y a un malaise, confirme Jean-Yves Camus, qui dirige l’Observatoire des radicalités politiques, rattaché à la Fondation Jean-Jaurès. A chaque acte à connotation antisémite, il y a une vague d’indignation. C’est très bien. Mais il faut dire qui est responsable des insultes à l’égard d’Alain Finkielkraut. Que l’on sache où il milite, le cas échéant. Le gouvernement ne doit pas laisser pourrir la situation ni se servir de cela comme d’un levier politique. »

18 février 2019

Marine Vacth

marine

18 février 2019

Gisèle Bündchen

gisele22

Publicité
Publicité