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Jours tranquilles à Paris

16 janvier 2019

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16 janvier 2019

La police armée...

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16 janvier 2019

Les députés britanniques ont massivement rejeté mardi le projet d'accord entre Londres et Bruxelles.

brexit

Les députés britanniques ont massivement rejeté mardi le projet d'accord entre Londres et Bruxelles. Le texte était décrié tant par les "brexiters" que les europhiles.

Theresa May a échoué. Après avoir négocié pendant dix-sept mois avec Bruxelles un projet d'accord sur le Brexit, la Première ministre britannique a vu le texte largement rejeté par la Chambre des communes, mardi 15 janvier : 432 députés, dont 118 membres du parti conservateur, ont voté contre et seulement 202 pour. Après ce revers, la cheffe du gouvernement doit désormais faire face à une motion de défiance, déposée par l'opposition travailliste. Voici pourquoi cet accord, décrié tant par les europhiles que par les partisans du Brexit, a plongé le Royaume-Uni dans la crise.

Que contient ce projet d'accord ?

Le texte, long de 585 pages et 185 articles, prévoit une période de transition de 21 mois, du 30 mars 2019 au 31 décembre 2020, durant laquelle la situation actuelle sera maintenue. Ce délai "permettra aux citoyens, aux administrations et aux entreprises de se préparer et de s'adapter, mais de ne s'adapter qu'une seule fois avant la mise en œuvre de la relation future" entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, selon Michel Barnier, chargé des négociations pour l'UE. Cette période de transition serait renouvelable une fois.

Le projet d'accord laisse par ailleurs à Londres et Bruxelles jusqu'au mois de juillet 2020 pour résoudre la question de la frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord. Si aucun compromis n'a été trouvé d'ici là, le "backstop" entre en vigueur pour "éviter une frontière dure" entre les deux territoires. Ce "filet de sécurité" maintient temporairement l'ensemble du Royaume-Uni dans une union douanière avec l'Union européenne et un statut spécial pour l'Irlande du Nord, qui resterait alignée sur les règles du marché unique (par exemple pour les normes phytosanitaires). La frontière en Irlande resterait donc ouverte.

Pourquoi le Parlement l'a-t-il rejeté ?

Theresa May a été prise en étau entre deux fronts au sein de sa propre majorité. "Les 'brexiters' durs considèrent que l'accord est mauvais parce qu'il fait trop de concessions à l'UE, notamment l'obligation pour le Royaume-Uni de rester dans l'union douanière de façon transitoire", explique Christian Lequesne, professeur à Sciences Po et spécialiste de la politique européenne. Et au sein même du Parti conservateur, il y a "des élus qui pensent que l'accord est mauvais car le Royaume-Uni devrait rester dans l'UE comme un membre plein et entier". Près de 120 Tories "rebelles" ont ainsi voté contre l'accord porté par le gouvernement, selon le Guardian (en anglais).

Le petit parti unioniste nord-irlandais DUP, allié de Theresa May à la Chambre des communes, a également rejeté ce texte. Le DUP refuse catégoriquement le projet de "backstop", qui donnerait à l'Irlande du Nord un statut différent du reste du Royaume-Uni en lui imposant de conserver certaines règles du marché unique européen.

Le Labour, lui aussi divisé entre pro et anti-Brexit, a largement suivi l'appel de son leader Jeremy Corbyn à voter contre l'accord. D'après le Guardian (en anglais), il avait estimé, peu avant le vote, que "Theresa May a essayé de forcer les députés travaillistes à voter pour son accord bâclé, en agitant la menace du chaos d'une sortie de l'UE sans accord". Seuls trois députés du parti ont approuvé le texte.

Theresa May va-t-elle être renversée ?

Après cet échec cuisant, Theresa May doit faire face à une motion de défiance déposée par Jeremy Corbyn. Le vote aura lieu mercredi 16 janvier, à 20 heures (heure de Paris). Si cette motion est approuvée par une majorité de députés, le gouvernement disposera de 14 jours pour essayer de regagner la confiance du Parlement, précise le Guardian (en anglais). En cas d'échec, la Chambre des communes serait dissoute et de nouvelles élections générales seraient organisées.

La motion de Jeremy Corbyn a toutefois peu de chances de passer, selon le quotidien britannique. Même si certains conservateurs ont voté contre l'accord sur le Brexit, ils devraient soutenir le gouvernement car ils redoutent de voir le Labour remporter d'éventuelles élections générales anticipées. Le DUP, allié des Tories, a en outre annoncé mardi soir qu'il soutiendrait la Première ministre lors du vote sur la motion de défiance.

Et le Brexit dans tout ça ?

Il est difficile de prévoir la suite des événements. Si Theresa May conserve la confiance des députés, elle aura jusqu'au lundi 21 janvier pour présenter un plan B aux députés. Elle s'est engagée à discuter avec les différents partis "dans un esprit constructif" d'ici cette date, dans l'espoir de trouver un projet d'accord pouvant remporter l'adhésion de la Chambre des communes. Elle devrait donc tenter de relancer les négociations avec Bruxelles, mais les 27 ont prévenu à plusieurs reprises qu'ils étaient formellement opposés à cette idée.

Londres pourrait également demander à l'Union européenne un report du Brexit, censé entrer en vigueur le 29 mars. Le Guardian (en anglais) affirmait, lundi, que Bruxelles avait déjà commencé à préparer l'éventualité d'une extension jusqu'au mois de juillet. Un tel report devrait toutefois être approuvé par les pays membres de l'UE et poserait des questions sur l'organisation des élections européennes, prévues fin mai.

Un second référendum sur le Brexit n'est pas à exclure non plus. Theresa May s'est toujours opposée à cette possibilité, défendue par les europhiles, car un second vote causerait selon elle "un préjudice catastrophique à la confiance du peuple dans le processus démocratique et dans ses responsables politiques". Les députés britanniques devraient toutefois avoir leur mot à dire sur la question. Le Guardian (en anglais) affirme, mercredi 16 janvier, qu'un député conservateur présentera dans la journée un texte proposant un nouveau référendum sur le Brexit.

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16 janvier 2019

Alex Varenne - Peintre - Dessinateur - actuellement à la Concorde Art Gallery

En mars 2018, pour l'ouverture de sa galerie, Rachel Hardouin 15 curiosity + experiences accueillait et donnait la parole à Alex VARENNE, parrain de la Galerie Rachel Hardouin. Varenne est un auteur prolifique au parcours libertin totalement assumé. Il interroge notre libre arbitre face aux normes du sexe, explorant le lien entre l ’ eau et la femme à travers l ’ histoire de l ’Art. L’artiste rend hommage aux peintres classiques européens et aux auteurs d ’ estampes japonaises, ainsi qu’aux muses qui ont embelli sa vie et inspiré son parcours. Sa maitrise des couleurs pop et de la ligne « chair » honore les courbes les plus sensuelles et nourrit les fantasmes masculins et féminins.

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16 janvier 2019

« Glass » : M. Night Shyamalan, maître des univers

Par Jacques Mandelbaum

Le nouveau film du réalisateur américain confirme son statut de dernier grand romantique d’Hollywood.

CINÉMA – À NE PAS MANQUER

Promu demi-dieu à Hollywood, à l’orée des années 2000, à la faveur de titres comme Sixième sens et Incassable, M. Night Shyamalan avait emprunté par la suite un parcours en dents de scie au cours duquel, à force de convoiter les sommets, le roi du thriller fantastique avait frôlé la chute libre. Il s’avéra alors, qu’en plus de son talent fou, il avait le génie de la stratégie. Revenant à plus de modestie en collaborant avec l’excellent producteur Jason Blum, le funambule se rétablit en deux coups de cuillère à pot, avec La Visite (2015) puis Split (2017).

Fort de cette reconquête du cœur des cinéphiles, l’enfant prodigue du vieux rêve hollywoodien se sent de nouveau pousser des ailes et défie derechef la forteresse sur son propre terrain : le super-héroïsme.

Glass se veut en effet un film de super-héros, voire un crossover (« croisement ») de super-héros, à ceci près que l’univers dont ils sortent n’appartient qu’à M. Night Shyamalan. Gonflé, pour le moins.

Le film réunit en l’occurrence les deux personnages principaux d’Incassable – David Dunn (Bruce Willis), survivant d’un accident ferroviaire et doté d’une force colossale, Elijah Price (Samuel L. Jackson), génie du mal atteint de la maladie des os de verre – et Kevin Gordon Crumb, le serial killer aux vingt-trois personnalités de Split, un exécuteur torturé et torturant de jeunes adolescentes auquel James McAvoy prête la palette de son talent transformiste.

Torpeur anxiogène

L’action débute de nos jours alors que David Dunn, devenu justicier à part entière et travaillant avec son fils Joseph en deuxième rideau (Spencer Treat Clarke, devenu adulte), vient de débusquer, dans les faubourgs industriels de Philadelphie, ce dingue de Crumb, qui s’apprête à sacrifier quelques accortes pom-pom girls et qui, ainsi découvert, libère « la bête » en lui, dans une sorte de cousinage léger et non verdâtre avec Hulk.

Le combat qui en résulte les mène tous deux dans un fourgon de la police, puis à l’hôpital psychiatrique, où les attend notamment Elijah Price, qui y croupit depuis seize ans à cause de Dunn et entend bien prendre sa revanche. De fait, Price et Crumb auront beaucoup de choses à se dire. Mais les y attend également l’inquiétante professeure Staple (Sarah Paulson, cheveux rouges, sourcils noirs et sourire impavide) qui entend bien prouver que les trois énergumènes sont, bêtement, des malades mentaux totalement intoxiqués par les super-héros de bande dessinée.

On appréciera à sa juste valeur ce trait d’humour décoché par Shyamalan à l’égard des succès planétaires de Disney, qui fut d’ailleurs son ancienne maison de production. Il n’en reste pas moins que, dans la torpeur anxiogène de ce film asilaire – tradition baroque américaine qui court du Shock Corridor de Samuel Fuller au Shutter Island de Martin Scorsese –, le programme thérapeutique administré par Mme Staple va évidemment se heurter à des péripéties qui vont en contredire les attendus.

Deux mondes différents se toisent en silence

Sans compter que ce programme, eu égard à l’inclination retorse du cinéaste pour le « twist », ne répond peut-être pas lui-même, si ça se trouve, à ce qu’il prétend être. Chaque mot étant de toute façon un mot de trop s’agissant d’une intrigue signée Shyamalan, il importerait aussi bien de se pencher sur l’essence des choses.

Ce qui se joue dans Glass, comme dans tous les films du cinéaste, est la question de la valeur qu’on accorde à l’imaginaire, et le prix, souvent douloureux, qu’on est prêt à payer pour entrer dans le monde de la croyance. Autant dire une réflexion sur les pouvoirs du cinéma, qui engage aussi le libre arbitre du spectateur.

Il y ainsi dans Glass une sorte de métadiscours constant sur la fragilité extrême de cette croyance, sur ce qu’elle engage en nous de plus intime, sur ce qu’elle suggère d’une condition commune que nous partagerions avec les héros, fussent-ils des monstres, qui est totalement absente des blockbusters superhéroïques traditionnels.

Deux mondes différents, en ce film, se toisent en silence. En vertu de quoi Shyamalan confirme ce qu’il n’a jamais cessé d’être : le dernier grand romantique hollywoodien.

Pacte avec la nuit

Sa conscience douloureuse du monde, sa façon d’accuser la rupture entre l’être et le paraître, sa dialectique entre la transparence de l’âme et l’obstacle que ne cesse d’y opposer la société, fait penser aux lignes qu’a consacrées Jean Starobinski à Jean-Jacques Rousseau dans son magistral essai intitulé La Transparence et l’Obstacle. « La rencontre de soi coïncide avec la rencontre de l’imaginaire : elles constituent une même découverte. Dès l’origine, la conscience de soi est intimement liée à la possibilité de devenir un autre », écrit l’exégète au sujet de l’amour précoce de Rousseau, enfant à la conscience coupable, pour la littérature.

Bien des motifs du cinéma de Shyamalan, bien des incidents marquant son parcours, évoquent de fait, à trois siècles de distance, une familiarité avec l’univers mental de l’ermite de Genève. La personnalité multiple, la place prépondérante de l’imaginaire, l’enfance comme paradis perdu, la volonté de renverser les apparences, la transformation romanesque de soi, l’aspiration impossible mais néanmoins fondatrice à la pureté.

Dans un monde hollywoodien obscurci, où la croyance s’est perdue au profit de la surenchère et de l’ironie, Manoj Nelliyattu Shyamalan, né à Pondichéry, est ainsi devenu M. Night Shyamalan en scellant un pacte avec la nuit, et ne cesse plus, depuis lors, de rechercher la lumière depuis le territoire mille fois arpenté de sa ville et de son Etat d’enfance, Philadelphie (Pennsylvanie).

Il n’est pas jusqu’à ce vieux fond calviniste qui voit jusque dans le Mal un chemin pour la rédemption que Shyamalan ne semble faire sien. Et voilà comment un autre Indien d’Amérique redécouvre l’effroyable magie d’un rituel initiatique pratiqué jadis sur les collines californiennes.

« Glass », film américain de M. Night Shyamalan. Avec James McAvoy, Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Anya Taylor-John, Sarah Paulson (2 h 09).

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Gilets Jaunes OUEST

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16 janvier 2019

Colette

1893. Malgré leurs quatorze ans d’écart, Gabrielle Sidonie Colette, jeune fille à l’esprit rebelle, épouse Willy, écrivain aussi égocentrique que séducteur. Grâce à ses relations, elle découvre le milieu artistique parisien qui stimule sa propre créativité. Sachant repérer les talents mieux que quiconque, Willy autorise Colette à écrire – à condition qu’il signe ses romans à sa place. Suite au triomphe de la série des Claudine, il ne tarde d’ailleurs pas à devenir célèbre. Pourtant, tandis que les infidélités de Willy pèsent sur le couple, Colette souffre de plus en plus de ne pas être reconnue pour son œuvre…
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Grenade Oeuf - j'aime beaucoup

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