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Jours tranquilles à Paris

16 janvier 2019

Serge Gainsbourg

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15 janvier 2019

Brexit : les députés britanniques rejettent à une large majorité l'accord négocié par Theresa May avec l'Union européenne

432 contre, 202 pour. Les députés britanniques ont largement dit non, mardi soir, au texte négocié par la Première ministre et l'UE. Ce dernier n'avait que peu de chances d'être approuvé.

"It is a no." La Chambre des communes britannique a massivement rejeté, mardi 15 janvier, l'accord passé entre Theresa May et les Etats membres de l'Union européenne sur le Brexit  432 députés ont voté contre, 202 pour. La Première ministre, qui s'est exprimée dans la foulée, va demander au Parlement un vote de confiance. Il aura lieu dès mercredi 16 janvier.

De son côté, le chef du Labour, Jeremy Corbyn, estime que le résultat du vote est "une défaite catastrophique" pour le gouvernement. Il a donc décidé de présenter une motion de censure contre le gouvernement conservateur de Theresa May, qui sera débattue mercredi.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a aussitôt réagi au vote. "Si aucun accord n'est possible, et si personne ne veut qu'il n'y ait pas d'accord, qui aura le courage de dire quelle est la seule solution positive ?" a-t-il écrit sur Twitter.

brexit

L'accord validé par le gouvernement britannique et par l'Union européenne est un document de 585 pages, contenant 185 articles. Il prévoyait notamment une période de transition du 30 mars 2019 au 31 décembre 2020.

europe je te quitte

15 janvier 2019

Grand débat ou grand bazar ?

Cette fois, c’est parti, enfin presque… Emmanuel Macron a officiellement lancé ce mardi devant un parterre de maires, dans l’Eure, le grand débat national. Avec cette consultation, le chef de l’Etat espère trouver une issue à la crise des Gilets jaunes et renouer son lien avec les Français. Des objectifs ambitieux car pour l’heure, ce que l’on constate surtout, c’est l’improvisation dans laquelle commence l’exercice ! Les modalités d’organisation restent floues et il faudra attendre vendredi pour connaître les cinq « garants » de l’indépendance du débat. Une semaine après le retrait de Chantal Jouanno, le choix de deux ministres pour animer l’exercice est un mauvais signal. Sans préjuger des débouchés que pourra avoir la consultation, il faut espérer que ces ratés au démarrage n’empêcheront pas les Français de se saisir de ce grand débat et que celui-ci ne tournera pas au grand bazar. A moins que ce soit les deux, débat et bazar, ce qui correspondrait finalement assez bien au « en même temps » cher à Macron. Le Parisien

equilibriste

15 janvier 2019

Street Art

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15 janvier 2019

Au Japon, la prison comme maison de retraite

Par Philippe Pons, Tokyo, correspondant - Le Monde

Pour pallier pauvreté et solitude, des Japonais de plus de 65 ans se font arrêter pour de menus larcins, contraignant les prisons à s’adapter à de nouvelles contraintes.

LETTRE DE TOKYO

Il se chauffait au soleil d’hiver dans ce petit parc désert du quartier à la population aux revenus modestes d’Arakawa, au nord de Tokyo. Agé, emmitouflé dans une parka qui avait connu des jours meilleurs, un bonnet sur le crâne, il portait une barbichette clairsemée. Echange de sourires. La conversation s’engage sur l’hiver ensoleillé japonais, la vie d’autrefois, la pension insuffisante, la solitude des personnes âgées… « Demain j’irai à la prison voir un ami, ce n’est pas un criminel, il a mon âge [78 ans] et il a été arrêté pour un vol à l’étalage dans une supérette. Il voulait se faire arrêter. En prison, il a chaud, il est nourri et s’il est malade, on s’occupe de lui… Comme il est récidiviste, il en a pris pour deux ans… Un jour il faudra peut-être que je fasse comme lui. »

Le Japon a le plus faible taux de criminalité du monde et une population carcérale relativement peu nombreuse par rapport à d’autres démocraties avancées. Mais celle-ci vieillit vite. Reflet de l’évolution démographique de l’archipel ? Pas seulement.

Sénilité et incontinence

Le Japon a la médaille d’or en espérance de vie mais la proportion des actifs dans la population se réduit et un quart de la population a plus de 65 ans (40 % en 2050). La délinquance de Japonais âgés (et surtout des femmes de la même tranche d’âge) est un phénomène apparu depuis une décennie qui va en s’aggravant.

Selon le « Livre blanc sur la criminalité » de décembre 2018, 21,1 % des personnes arrêtées en 2017 avaient plus de 65 ans alors qu’en 2000, cette tranche d’âge ne représentait que 5,8 % de la population carcérale. Les délinquants âgés sont arrêtés pour de menus larcins. La majorité vole des produits alimentaires pour se nourrir ou améliorer l’ordinaire. Une minorité dit préférer la prison à une vie au seuil de la pauvreté (ou en dessous) et à la solitude.

L’arrivée de seniors dans les prisons a créé de nouvelles charges pour l’administration pénitentiaire. Ces détenus âgés présentent souvent les symptômes dus à la vieillesse : ils entendent mal et tardent à exécuter les ordres ; certains sont incontinents, d’autres ont des problèmes de mobilité et il faut parfois les aider à se nourrir et à se laver : un surcroît de travail pour les gardiens. « Certains errent sans savoir où ils sont », écrit Yamamoto Joji dans Ceux qui ont élu domicile en prison, livre de souvenirs sur l’année que l’auteur a passé derrière les barreaux, publié en 2018.

Des détenus âgés présentent en outre des symptômes de sénilité : selon le ministère de la justice, en 2016, c’était le cas d’un sur dix des plus de 65 ans. À partir de 2019 a été institué un examen psychologique pour les prisonniers de plus de 60 ans. Ceux qui sont diagnostiqués séniles bénéficient d’un traitement spécial. Des prisons ont aussi commencé à aménager des quartiers réservés aux détenus âgés. La prison devient pour certains l’équivalent d’une maison de retraite et leur incarcération revient à une sorte de prise en charge par l’Etat compensant l’insuffisance des retraites.

Hausse des « morts solitaires »

Au lendemain de la guerre, trois générations pouvaient vivre sous le même toit puis la famille monoparentale s’est imposée et les seniors ont commencé à vivre seuls… et de plus en plus vieux. Divorcés ou ayant perdu leur conjoint, sans famille ou se refusant par fierté à demander de l’aide, six millions de Japonais âgés vivent dans un isolement quasi total et meurent ainsi. Les « morts solitaires » sont en augmentation constante : plus de 30 000 en 2016. Selon une enquête de la municipalité de Tokyo, 40 % de ces morts solitaires n’avaient pas de famille ni d’amis.

Les femmes sont les plus touchées par la détresse de la vieillesse : dans leur cas, la solitude se conjugue à la précarité financière. Beaucoup de Japonaises âgées vivent sous le seuil de pauvreté en raison d’une retraite insuffisante à la suite du décès du mari. Et elles seraient plus nombreuses que les hommes à chercher à se faire emprisonner : en 2017, une détenue sur cinq était âgée de plus de 65 ans. Quand elles sortent, elles récidivent plus que les hommes. Globalement, un quart des anciens détenus de plus de 65 ans récidive dans les deux ans qui suivent leur libération. Ce taux, le plus élevé toutes tranches d’âge confondues, contribue à l’augmentation des seniors dans la population carcérale.

« La prison est une oasis pour moi. J’ai perdu ma liberté mais je n’ai plus à m’occuper de rien. Je peux parler avec d’autres détenues, je mange trois fois par jour, disait une détenue de 78 ans interrogée par l’agence Bloomberg en mars 2018. Ma fille me rend visite une fois par mois. Elle me trouve pathétique. Elle a sans doute raison. »

L’homme à la barbichette du parc est pensif : « On peut comprendre les récidivistes. La vie est dure dehors. Mon ami dit qu’en prison au moins, il ne se préoccupe de rien… Et dehors, personne ne l’attendra quand il sortira. Sinon moi, si je suis en vie. » Des détenus âgés meurent en prison. Après la crémation (obligatoire au Japon), leurs cendres sont envoyées à un parent – s’il en existe un connu de l’administration.

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15 janvier 2019

Le Grand Débat...

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15 janvier 2019

Extrait d'un shooting

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15 janvier 2019

Version détournée de "La Liberté guidant le peuple" d'Eugène Delacroix

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Le street artist Pascal Boyart (PBOY) a réalisé, en solidarité avec les "gilets jaunes", une fresque sur un mur du XIXe arrondissement de Paris qui présente une version détournée de "La Liberté guidant le peuple" d'Eugène Delacroix, célèbre tableau sur la Révolution de juillet 1830.

Cette fresque signée PBOY (pour Pascal Boyart), a été réalisée entre le mercredi 2 et le dimanche 6 janvier par cet artiste de 30 ans, qui se définit "autodidacte, indépendant".

Gilets jaunes et combinaison

Comme dans le tableau de Delacroix, elle dépeint une Marianne hissant un drapeau tricolore et coiffée d'un bonnet phrygien qui s'avance au milieu de manifestants. La manifestante n’a toutefois pas la poitrine dénudée comme dans l’original, mais est revêtue d’une combinaison. Pas d'insurgés avec des fusils mais quatre manifestants portant des gilets jaunes.

"J'ai voulu reprendre le thème de ce tableau, un des plus connus dans le monde, et le mettre au goût du jour" des événements actuels, a-t-il expliqué à l'AFP. Le peintre parisien peint souvent des fresques dénonçant les banques et la finances. Un code QR est apposé au bas de ses œuvres, ce qui lui permet de recevoir des dons.

La finance, "cause des causes"

Il a ajouté une énigme, un "puzzle bitcoin", le spectateur devant trouver en observant la fresque une "clé privée" qui lui permettra de toucher 1.000 euros.

"La finance, c'est peut-être "la cause des causes derrière tous ces événements", dénonce-t-il. Parmi ses œuvres passées, une fresque où l'on peut voir Delacroix brûler un billet de 100 euros... Le célèbre peintre figurait par ailleurs sur les anciens billets de 100 francs.

15 janvier 2019

Le grand débat national

15 janvier 2019

Tintin a 90 ans

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