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Jours tranquilles à Paris

25 décembre 2019

Jean Paul Goude

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24 décembre 2019

Messe de Noël à la Basilique Ste Anne d'Auray

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24 décembre 2019

Enterrement d'Alain Barrière à La Trinité sur Mer

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24 décembre 2019

2019 vue par Virginie Efira : “Je me demande si je tiendrai plus debout l’année prochaine”

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A l'affiche du Sibyl de Justine Triet, présenté à Cannes cette année, l'actrice évoque ses trois prochains films et partage ses coups de cœur culturels.

Vacillement

J’ai tourné cette année avec des réalisateurs très différents dans le cinéma qu’ils proposent, mais surtout dans leur manière de regarder et de travailler sur un plateau. J’ai joué dans Police d’Anne Fontaine, Adieu les cons d’Albert Dupontel et Madeleine Collins d’Antoine Barraud. La seule chose qui reliait ces projets et qui semble être une constante dans les films que je choisis ou qu’on me propose est l’état très trouble du personnage, au bord du vacillement total. Je me demande si je tiendrai plus debout l’année prochaine.

Sibyl

Il y avait une impression d’irréalité à Cannes. Déjà parce que dans Sibyl il y a des scènes de tournage, d’avant-première, un chaos d’individualités qui tentent de communiquer entre elles, une ébullition… Du coup, Cannes semblait être un prolongement du tournage. Le même tourbillon. J’avais le sentiment qu’à tout moment Justine (Triet – ndlr) allait dire "coupez" ou "action". J’ai probablement activé cette perception d’irréalité aussi pour me détourner de l’idée qu'être en compétition était un enjeu majeur, ce qui m’aurait pétrifiée. Et puis l’émotion de montrer le film à cet endroit transitait par Justine. Je me faisais le biopic mental de son parcours, et, mélangé à la vision de cette très grande et belle salle, ça me touchait beaucoup. La sortie du film s’est faite en même temps que la projection à Cannes, c’était assez dense.

Ce qui était pas mal, c’était de ne pas plonger dans Cannes à l’aveugle, avec la terreur de la tomate : il y avait déjà eu quelques critiques vraiment belles, et donc on était accompagnés par ça. Comme je suis proche de l’ensemble de l’équipe de Justine, des autres acteurs, des producteurs, de Cynthia Arra qui travaille avec les acteurs sur le plateau, tout était partagé et prenait sens.

Justine

Je dirais sur cette deuxième collaboration avec Justine (après Victoria en 2016 – ndlr), que c’est la décristallisation épanouie ! Comme nous nous connaissions intimement, nous n’étions plus dans l’idéalisation du rapport de création ou du rapport tout court, dans le fait de ne pas oser s’approcher trop près pour garder intact l’émerveillement. Avoir de l’égard pour l’autre, c’était maintenant s’approcher au plus près, quitte à se heurter ou à fusionner bizarrement. Justine active chez moi autant la possibilité d’une création commune sur le plateau que celle d’une docilité – choisie et donc libre aussi ! – à son regard.

Un événement marquant

La première chose à laquelle je pense, c’est forcément les Gilets jaunes. Ou comment on sort d’une solitude ou d’une exclusion pour aller vers un collectif nécessaire et jusqu’ici en désertion. C’est très grossier de résumer tout ça à ça, mais c’est ce geste comme un réveil après une longue léthargie que je retiens.

Un chagrin

Michel Legrand. Depuis sa disparition, c'est un hommage constant chez moi. Et ça va des Parapluies à Oum le dauphin. Du coup, ma fille ne s’exprime pratiquement plus qu’en chansons.

Une satisfaction

Sentir nettement en 2019 que ce qui est né avec MeToo n’était pas une parenthèse mais un prologue à une nouvelle construction.

Des œuvres

Je n’arrive pas trop à faire des hit-parades de souvenirs et je ne me souviens plus de ce qui appartient à 2018, 2019… J’ai aimé Sympathie pour le diable (avec Niels Schneider – ndlr), mais mon objectivité n’est peut-être pas totale ! Ah oui, j’ai vu la semaine dernière un film sublime, un chef-d’œuvre dans le sens où je ne comprends pas comment on parvient à faire ça, d’où viennent les choses pour qu’apparaisse une grâce si profonde : c’est le film d’animation J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin. C’est sublime et il touche à un endroit qui est pour moi le point d’intersection de toutes les questions existentielles ! Et sinon, comme je suis toujours à la pointe de l’actu, j’ai vu il y a quelques jours La Fièvre dans le sang d’Elia Kazan, que le réalisateur avec qui je vais travailler m’a offert. C’était une chose folle et je suis désormais amoureuse de Natalie Wood.

Le livre que je retiendrais, c’est J’ai couru vers le Nil d’Alaa El Aswany, qui ferait d’ailleurs un film magnifique sur les événements de la place Tahrir. Au théâtre, je suis passée à côté de plein de choses, mais je pense aussi au Ça ira de Joël Pommerat, que j’ai découvert lors de ses dernières représentations au Théâtre de la porte Saint-Martin. C'est un choc total et toujours présent.

24 décembre 2019

Achats de dernière minute avant Noël

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24 décembre 2019

Offrirez-vous du sexe à Noël ?

Par Maïa Mazaurette

Tout cadeau crée une dette et mieux vaut, si l’on veut bousculer un peu la routine, préférer aux choses imposées des défis sexuels relevés à deux, suggère la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette.

LE SEXE SELON MAÏA

Il y a encore cinq ans, pendant le pléistocène, les cadeaux sexuels étaient réservés à la Saint-Valentin. Plus maintenant ! Cette fin d’année 2019 est marquée par une déferlante de calendriers sexuels de l’Avent : un sextoy ou accessoire par jour, en attendant les fêtes. Certaines versions proposent un défi sexuel par jour. Ou une position du Kamasutra par jour. Selon mes sources, le pain d’épices a été inventé spécialement pour tenir ce rythme effréné.

Offrir du sexe, donc. Le principe est vieux comme la suçothérapie (une fellation par jour pour garder son conjoint), qui date déjà de 2005. Depuis, on a vu débouler les carnets de coupons érotiques, les gages sexuels, les box aphrodisiaques et des pochettes-surprises.

L’existence même de la lingerie consiste à s’emballer soi-même, avec des codes similaires à ceux des paquets-cadeaux : rubans, couleurs vives, matières brillantes, frustration devant des nœuds récalcitrants.

On peut donc parfaitement imaginer un Noël bis, sans les parents, sans les enfants, mais avec une solide dose de bûche. Un Noël transformé en Saturnales ou Bacchanales. De toute manière, certains n’auront pas le choix : entre les grèves, les longues soirées d’hiver, la pluie et les congés, autant rester sous la couette.

L’idéal du don désintéressé

Et pourtant ! Le sexe sous le sapin peut se transformer en une fausse bonne idée (une épine dans la fesse est vite arrivée). Surtout quand nos excellentes intentions pavent la route : directement du septième ciel au neuvième cercle de l’enfer.

Commençons par les bases : vous savez que le sexe est politique. Mais le cadeau aussi est politique : il crée une dette. L’attente sociale veut qu’on ne refuse pas ce qui est offert : du coup, le « bon pour un cunnilingus » s’apparente vite à un appel déguisé au devoir conjugal (d’autant qu’il est éthiquement compliqué de revendre son trop-plein de rapports sexuels sur LeBonCoin le 26 décembre). Si le partenaire le plus désirant offre, il crée une forme de pression. Mais si le partenaire le moins désirant offre, cette pression a pu être intériorisée (et ça vaut le coup de s’en rappeler si vous recevez du sexe).

Deuxio, quid de l’idéal du don désintéressé ? Le consensus sexuel veut que les deux partenaires ressentent grosso modo autant de désir (auquel cas le cadeau se limite à coller un label d’exceptionnalité sur la réalité quotidienne) et prennent grosso modo autant de plaisir (auquel cas le sexe est offert autant à l’autre qu’à soi-même).

Les choses deviennent encore plus savonneuses quand la personne « offrante » pose, de manière unilatérale, le cadre de la gratification sexuelle promise : quelle pratique, dans quel contexte, etc. Que l’option choisie soit égoïste ou altruiste, et le rapport deviendra, au choix, vaguement masturbatoire ou vaguement sacrificiel. Pas terrible.

Echanges économico-sexuels

Abordons également les rapports de pouvoir : selon l’anthropologue féministe Paola Tabet, le couple hétérosexuel est tapissé d’échanges économico-sexuels.

Parce que l’offre et la demande sexuelles sont traditionnellement perçues comme déséquilibrées (l’homme a tout le temps envie, la femme se préserve), notre héritage veut que l’homme compense les services sexuels… précisément, avec des cadeaux – des fleurs, des bijoux ou des daïquiris fraise. Dans cette perspective, un homme qui remplace un cadeau par du sexe fait payer sa conjointe deux fois. (Bien sûr, en 2019, ce modèle transactionnel n’est plus qu’un vestige. Mais il rôde encore dans notre angle mort.)

Ensuite, examinons nos motivations. Ne dit-on pas que c’est l’intention qui compte ? De même que des baskets toutes neuves peuvent relever de la bienveillance (« tu vas gagner 6 secondes au kilomètre ») ou de la moquerie (« tu vas perdre 6 kg dans les fesses »), la promesse de rapport sexuel peut constituer un encouragement, une invitation, une plaisanterie potache, l’espérance d’un moment spécial… ou un reproche. Si vos cadeaux sont passifs-agressifs, s’ils servent à révéler un dysfonctionnement, mieux vaut avoir une discussion en dehors de Noël (et qui sait, utiliser le Nouvel An pour faire le bilan du couple).

Et des plaisirs plus solitaires, alors ? Offrir un sextoy demande une connaissance millimétrique des préférences de ses partenaires, notamment en termes de taille (il serait dommage que votre godemiché finisse comme ces pulls de mamie mille fois trop grands). Et une fois encore, attention à l’altruisme des motivations : certains souhaiteront sincèrement que leur partenaire découvre de nouvelles choses, d’autres feront des jouets sexuels un instrument d’emprise (ils exigeront de voir, de savoir).

Pensez aux alternatives

Après ce tableau déprimant, peut-on quand même offrir du sexe ? Oui, à condition, 1) de circonscrire la dette morale pesant sur les destinataires, 2) de réfléchir aux dynamiques de pouvoir (est-ce réellement un cadeau, pour qui, dans quelle mesure), 3) de permettre à l’autre de refuser (plus la personne est polie, plus c’est compliqué, surtout dans le cas d’un pulsateur clitoridien plaqué or).

Mais surtout, pensez aux alternatives. Si l’idée de bousculer la routine vous intéresse (et c’est légitime) et que votre couple dispose de la libido nécessaire (sans parler du pain d’épices), laissez tomber les programmes imposés. Préférez une coopération, négociée, à un cadeau, non négociable. Tournez-vous vers les défis gratuits disponibles partout sur Internet (en voici un en français, un plus détaillé en anglais).

Mentionnons aussi la possibilité d’offrir des cadeaux en rapport avec le sexe : des bijoux érotiques (ceux de Sylvie Monthulé fêtent leurs 25 ans), des baumes réparateurs après-sexe (naturels, intégralement recyclables, chez Baûbo), des gels stimulants unisexe (collection Slow Sex, packaging responsable, chez Bijoux Indiscrets), etc.

Enfin, la question qui tue : est-il décent d’offrir du sexe ? Est-ce un sacrilège que de célébrer le péché de luxure lors d’une fête religieuse ? Certains invoqueront les racines chrétiennes de la France (racines étant apparues, comme chacun sait, pile en 498 pendant le baptême de Clovis). D’autres relèveront que les sex-shops chrétiens existent depuis longtemps, et que les sextoys ou films pornographiques utilisant cette imagerie sont légion. (Rappelez-vous cette sombre histoire de plug anal de Noël, en 2014, sur la place Vendôme à Paris.)

Justement parce que Noël est une fête familiale, la présence de la sexualité n’est pas complètement hors sujet – d’autant qu’on parle généralement de famille au sens biologique du terme. Si nous sommes tous ensemble sous le sapin, c’est bien qu’il y a eu fornication, à répétition. Donc non seulement il n’y a pas de contre-indication, mais on peut recommencer.

24 décembre 2019

Laetitia Casta

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24 décembre 2019

Avis de tempête sur le plateau de fruits de mer à Noël

De l’avis des pêcheurs et des poissonniers, les tempêtes vont affecter la composition et les prix du sacro-saint « plateau de fruits de mer » de Noël. Dommage !

1 Cachée dans son terrier, la langoustine sera chère cette année

« Les langoustines restent calfeutrées dans leurs terriers et, en plus, on a une météo pourrie cette année ! », se désole Laurent Tréguer, patron du Côte d’Ambre, un chalutier de 16,50 m, immatriculé à Lorient. « Sortir en mer entre l’île de Ré et Penmarc’h, ce n’est pas forcément le plus dur. C’est rester qui est compliqué. On a peur de casser du matériel ». Et pour ne rien arranger, en ce moment, la pêche se fait la nuit. « C’est le seul moment où la langoustine sort ». Alors va-t-on trouver de la « demoiselle » sur les étals pour Noël ? « Je pense que ça va être difficile pour la vivante. La demande est très forte », explique une poissonnière lorientaise. Dans un hyper du pays d’Auray, on se veut rassurant : « On pourra se rabattre sur la congelée et la glacée, même si ce ne sont pas les mêmes produits et que c’est plus cotonneux ». La langoustine sera donc chère en cette fin d’année. « Les prix pourraient bien plus que doubler », pronostique un intermédiaire. Et la « tout-venant » atteindre les 60 euros même en grande surface ! Sachant que, sur un plateau, il en faut 250 g par personne…

2 Reine des plateaux, l’huître toujours présente et fidèle en prix

Heureusement, l’huître sera abondante et commercialisée sans augmentation de prix. « On n’a jamais eu de ruptures d’approvisionnement pour les fêtes. Même si on galère vraiment en ce moment pour les récolter, à cause du mauvais temps », explique le Morbihannais Philippe Le Gal, président du comité national de la conchyliculture.

Sur un plateau de fruits de mer digne de ce nom, on compte au moins six huîtres par personne. En grande surface, il faudra payer 5 et 9 euros le kg pour les creuses et entre 10 et 15 euros le kg pour la plate. Ce sera le plus abordable des fruits de mer.

3 Modeste mais prisée des connaisseurs, la palourde se fera rare

« Il faudra déjà en trouver en cette fin d’année. On pêche de moins en moins de palourdes, les petites sont croquées par les daurades ! », remarque Philippe Le Gal. Pêcheur à pied professionnel, Pascal Lelong ramasse actuellement ses palourdes à la main dans la rivière d’Auray et dans le golfe du Morbihan. « Je me déplace en sabots-planches et j’ai de la vase jusqu’à mi-mollet. Les jours de grosse tempête, je ne peux pas travailler. Les faibles coefficients de marée n’arrangent rien. Les temps derniers, je n’ai pu pêcher que 25 à 35 kg par jour. Alors que j’ai le droit à un quota de 70 kg par jour ouvrable ». L’offre sera donc insuffisante au regard de la demande. Les prix suivront : 10 à 18 euros le kg en grandes surfaces.

4 Le homard européen se drapera dans le luxe

Le homard bleu - que l’on n’a plus le droit d’appeler homard breton - est bien meilleur l’été. Mais c’est à Noël qu’il est le plus prisé. Or, « la pêche n’est pas bonne en ce moment », constate Erwann Dussault, dirigeant de la société Béganton-Gaby (armement, viviers et négoce à Roscoff). Le homard devrait donc figurer tout en haut du tableau des prix des fruits de mer cette année. « 70 euros le kg en supermarché et bien plus sur les étals des poissonneries », annonce un négociant. À raison de 400 g par personne, c’est renversant. On pourra toujours se retourner vers le « homard canadien » congelé, beaucoup moins cher, qui fait cependant figure de pâle copie pour les amateurs.

5 Petite hausse pour les araignées et les tourteaux

Bien que les mareyeurs tentent de faire des stocks dans leurs viviers pour anticiper la demande, les araignées et les tourteaux, pêchés dans la Manche par Patrick Folloroux de Roscoff ou au large de Groix par les caseyeurs lorientais, seront inévitablement plus chers pour les fêtes. « Entre 11,30 et 15 euros les tourteaux et entre 6 et 16 euros les araignées », annonce une poissonnerie lorientaise. Selon leur localisation, les consommateurs préféreront l’un à l’autre. « En Centre-Bretagne, c’est plutôt le tourteau. Sur la côte sud, on vend davantage d’araignées », remarque un chef de rayon poisson.

6 Les bigorneaux quasi introuvables

Pêchés sur les côtes bretonnes ou en Irlande où personne ne les apprécie, les bigorneaux ont la cote depuis quelques années. Leur prix va flamber et ils seront quasiment introuvables à Noël.

7 Il faudra choisir ses crevettes en fonction de son budget

Les grises seront les moins onéreuses. Les bouquets se vendront autour de 60 à 70 euros le kg. La grosse crevette sera rare. Les petits budgets pourront toujours se rabattre sur la crevette d’élevage… Qui n’est pas bretonne !

24 décembre 2019

Kate Moss

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24 décembre 2019

Heidi Romanova

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