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Jours tranquilles à Paris
31 janvier 2020

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31 janvier 2020

Coronavirus : L’avion a décollé, les Français rapatriés de Chine attendus ce vendredi à Carry-le-Rouet

EPIDEMIE Environ 200 personnes sans symptômes vont être placées en isolement dans un centre de vacances près de Marseille

virus rapatriement

Des ressortissants français à bord de l'avion militaire les ramenant de Wuhan, en Chine, épicentre de l'épidémie du coronavirus, le 31 janvier 2020. — Hector RETAMAL / AFP

L’avion ramenant des Français de Chine a décollé et doit atterrir à Istres ce vendredi à la mi-journée.

Ces personnes ne présentant pas de symptômes seront placées en isolement pour deux semaines dans un centre de vacances à Carry-le-Rouet surveillé par des gendarmes.

L’OMS a déclaré l’urgence sanitaire alors que le bilan en Chine est de plus de 200 morts et près de 10.000 cas d’infection.

Le compte-à-rebours a commencé pour les rapatriés français de Wuhan en Chine, épicentre de l’épidémie causée par un nouveau coronavirus : ils doivent arriver en France vendredi à la mi-journée et seront mis à l’isolement 14 jours dans un centre de vacances à Carry-le-Rouet, près de Marseille.

Alors que l’OMS a finalement déclaré l’urgence internationale, la Chine, elle, a annoncé 43 nouveaux décès, soit la plus forte progression quotidienne depuis le début de l’épidémie, et 1.200 contaminations supplémentaires, pour un total de 213 morts et près de 10.000 cas avérés. Par ailleurs, un sixième cas d’infection a été détecté en France : il s’agit du « premier cas annoncé » de contamination sur le sol français, a précisé la Direction générale de la Santé (DGS) à l’AFP.

Personnes sans symptômes

L’avion militaire a décollé de Wuhan vendredi à 7h07 locales (00h07 heure française) et doit atterrir après environ 12 heures et demie de vol à Istres (Bouches-du-Rhône), ont déclaré aux passagers des membres de la délégation officielle française présente sur place, selon des journalistes de l’AFP à bord. Ils seront ensuite mis à l’isolement dans un centre de vacances de Carry-le-Rouet, une ville au bord de la Méditerranée. Il s’agit de gens qui ne présentent pas de symptômes, a précisé le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, lors d’une conférence de presse à Paris jeudi.

« Le cahier des charges était assez clair, (il fallait) un lieu agréable » et « un endroit où il y avait suffisamment de place », a souligné le Pr Salomon. Selon lui, il n’était « pas question de mettre ces personnes dans des lieux de détention ou de soins alors qu’elles ne sont pas malades ». Pendant leur période d’isolement, elles vont faire l’objet d’une surveillance médicale pour s’assurer qu’elles ne sont pas contaminées par le virus : « On va leur demander de prendre leur température, d’avoir un masque ».

Une chambre par famille

Des habitants de Carry-le-Rouet sont « dans l’angoisse, me disant : ''est-ce que c’est sûr qu’ils ne sont pas contaminés ?'' », a toutefois indiqué à l’AFP le maire, Jean Montagnac. Regrettant d’avoir été informé « par la presse » du choix de sa ville avant de l’être par le gouvernement, l’édile s’est toutefois voulu rassurant : « Je n’ai pas d’inquiétude car même s’il y avait quelqu’un qui soit contaminé et qu’on le sache pas, ils seront confinés dans un endroit inaccessible ou presque ».

Ces rapatriés seront placés « par familles dans des chambres distinctes », a de son côté précisé le préfet de la région Paca, Pierre Dartout, lors d’une conférence de presse à Marseille. « Ils pourront sortir dehors, dans l’enceinte du centre », a-t-il ajouté, en précisant qu’alors, « ils prendront les équipements nécessaires pour se protéger et protéger les autres, par exemple des masques ». Ces personnes devront signer « un engagement » à respecter la quarantaine, selon le préfet.

Gendarmes positionnés

« Les gendarmes ont été positionnés pour éviter toute pénétration dans le site, dans l’intérêt même de toutes les personnes qui pourraient vouloir pénétrer », a déclaré le préfet, selon qui, pourtant, « il ne faut surtout pas entretenir les psychoses » mais bien « rassurer l’ensemble des habitants du secteur ».

Des responsables de la délégation française de médecins et fonctionnaires arrivés sur place ont indiqué que les personnes présentant des symptômes suspects devront prendre un autre vol. Mardi, la Commission européenne avait indiqué qu’un second vol était prévu « plus tard dans la semaine », afin d’évacuer d’autres Français et des ressortissants d’autres pays européens.

213 morts et près de 10.000 cas d’infection

L’épidémie a fait 43 morts supplémentaires dans la province du Hubei, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires locales. Après ce nouveau record quotidien, le total national de l’épidémie du nouveau coronavirus apparue en décembre passe ainsi à 213 morts. L’épidémie a également fait plus de 1.200 contaminations supplémentaires au Hubei au cours des dernières 24 heures, portant le total national à près de 10.000 cas.

La compagnie Air France a annoncé jeudi qu’elle suspendait tous ses vols réguliers à destination et en provenance de Chine continentale jusqu’au 9 février. Le défilé du Nouvel An chinois prévu dimanche à Paris a été reporté au printemps. « Nous sommes dans la vigilance la plus extrême », a affirmé le président de la République Emmanuel Macron.

31 janvier 2020

Extraits de shootings. Photos : Jacques Snap

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31 janvier 2020

Retour médiatique de François Fillon : Que retenir de son passage dans « Vous avez la parole » ?

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VU A LA TV

L’ancien candidat de la droite à la présidentielle de 2017 a clamé de nouveau son innocence et exclu son retour en politique

Près de trois ans après sa défaite cuisante à la présidentielle, François Fillon a fait son retour médiatique ce jeudi dans l’émission « Vous avez la parole », sur France 2.

L’ancien candidat à la présidentielle de 2017 a exclu tout retour en politique et clamé son innocence dans l’affaire des emplois présumés fictifs de son épouse Penelope, pour lesquels il sera jugé dans quelques semaines.

« Je vais pour la première fois, devant des juges impartiaux, pouvoir me défendre », a-t-il souligné.

Il a eu la parole, à lui seul. François Fillon était ce jeudi soir dans l’émission « Vous avez la parole » sur France 2. Exceptionnellement, la chaîne n'avait mis face à son invité aucun contradicteur politique ou membre de la société civile. La voix enrouée, l’ancien homme fort de la droite française a répondu pendant plus d’une heure aux questions des journalistes Léa Salamé et Thomas Sotto, principalement sur les affaires qui ont plombé sa campagne présidentielle en 2017 et pour lesquelles il sera jugé fin février.

Venu « pour défendre l’honneur de [sa] femme et [sa] famille », notamment son épouse Penelope dont l'« honneur a été déchiqueté dans cette affaire », François Fillon a clamé son innocence, et exclu tout retour en politique.

Un accusé combatif

A un mois de l’ouverture de son procès devant le tribunal correctionnel de Paris, François Fillon a rejeté toutes les accusations qui pèsent sur lui. « Je ne peux pas laisser ma vie politique, mon engagement disparaître derrière ce procès », et « je pense que je dois des explications aux millions de Français qui m’ont soutenu », a-t-il justifié.

François Fillon, son épouse Penelope et son ancien suppléant à l’Assemblée nationale, Marc Joulaud, seront jugés dans l’affaire des emplois présumés fictifs de Penelope Fillon, pour lesquels elle aurait touché plus d’un million d’euros entre 1998 et 2013. Le couple, poursuivi notamment pour « détournement de fonds publics », devra aussi répondre de « complicité et recel d’abus de biens sociaux » pour un emploi en partie fictif à la Revue des Deux Mondes.

Sa défense sur les emplois présumés fictifs de son épouse

« Penelope a été ma première et ma plus importante collaboratrice. Dès le début nous avons travaillé ensemble, comme un très grand nombre de parlementaires », a-t-il assuré au sujet du travail de son épouse, « sur le terrain, dans la Sarthe », pour « gérer [son] agenda local, le courrier parlementaire, superviser ou corriger les discours ».

Il dit avoir fourni de multiples preuves de son travail effectif. « Douze collaborateurs, des membres du corps préfectoral, et des documents attestent du travail quotidien de mon épouse ». Mais « le juge d’instruction n’a même pas lu ces documents avant de me convoquer en vue de ma mise en examen », affirme-t-il. L’ancien député a en outre assuré que sa femme « était la plus diplômée de tous [ses] assistants », pour justifier son salaire de « 3.000 euros par mois en moyenne ».

Confronté à une interview filmée de son épouse, dans laquelle elle dit en anglais « n’avoir jamais été son assistante », François Fillon a invoqué une subtilité linguistique : « en anglais, le mot assistant parlementaire a un autre sens ». « Elle se dévalorise parfois par rapport à ce qu’elle peut faire (…) Elle a toujours refusé les honneurs, elle a toujours refusé de se mettre en avant », a-t-il complété au sujet de sa femme.

« Je n’ai pas été traité justement »

Le candidat malheureux, éliminé au premier tour de la présidentielle, a dénoncé une « procédure entièrement à charge ». « Je n’ai pas été traité justement. A la minute où cette affaire a été engagée par le Parquet national financier, il était décidé de m’empêcher de gagner l’élection présidentielle ». En gagnant la primaire, « j’ai sans doute déclenché des forces d’une très grande puissance », a-t-il affirmé, sans plus de précisions.

Mais plus tard dans l’émission, François Fillon a semblé moins convaincu de la thèse d’un « cabinet noir » déterminé à le faire chuter, comme il l’avait affirmé en 2017. « Il y a un livre, beaucoup d’éléments et surtout un fait. Comment imaginer que le Parquet national financier déclenche une enquête contre le favori de la présidentielle, quelques heures seulement après la publication d’un article, sans que le président de la République ne soit au courant ? » Mais il a conclu : « c’est fini, c’est derrière moi, je ne suis plus dans la polémique ».

Deux « erreurs »

François Fillon a concédé deux faux pas. D'abord sa phrase sur le général de Gaulle. « J’ai fait l’erreur de provoquer Nicolas Sarkozy avec cette phrase », a-t-il lâché, au sujet de cette pique, faisant référence implicitement à l’ancien chef d’Etat et ses affaires judiciaires, pendant un débat télévisé de la primaire de la droite. Cette punchline lui était ensuite revenue tel un boomerang, et François Fillon la regrette d’autant plus qu’il n’a « quasiment jamais attaqué les personnes en 40 ans de vie politique ».

Toujours au sujet de Nicolas Sarkozy, celui qui fut son Premier ministre assure n’avoir « jamais demandé » l’accélération de procédures contre lui dans l’affaire Bygmalion. « Si François Hollande dit ça, il ment ».

« J’ai fait une deuxième erreur, une sorte d’aveuglement […] en ne voyant pas que l’acceptation de ce cadeau [des costumes de luxe offerts par l’avocat Robert Bourgi] aurait un effet absolument désastreux ». Une « double erreur » selon l’intéressé, d’abord de « confiance » envers quelqu’un « qui ne la méritait pas », et ensuite d'« aveuglement en ne voyant pas » que cela « aurait un effet désastreux ».

Mais il n’est pas un homme d’argent, a-t-il assuré. « J’avais un patrimoine inférieur à celui de M. Mélenchon. Mon patrimoine se limite à ma maison, dans la Sarthe. Je n’ai pas d’appartement à Paris, pas de villa au bord de la mer, pas de Ferrari cachée dans la grange de ma maison », a-t-il dit.

​Pas de retour en politique

Celui qui est devenu député à 27 ans en a désormais fini avec la politique. « Quarante ans c’est long », a-t-il justifié, et « j’ai entraîné ma famille dans une épreuve d’une violence inouïe et je n’ai aucune envie de les entraîner de nouveau dans cette violence ». Interrogé sur un éventuel mandat local, il a rétorqué avoir « tourné la page complètement », à 65 ans.

Désormais consultant dans un cabinet privé, il s’est même réjoui d’avoir « réussi une reconversion professionnelle qui pour moi est un succès ». Cela ne l’a pas empêché de commenter l’actualité politique, en plaidant pour le recul de l’âge de départ à la retraite.

Dans trois semaines, François Fillon sera au tribunal, « une épreuve à laquelle [il n’aurait] jamais imaginé être confronté ». Mais « j’espère que ce sera un procès équitable, j’ai confiance en la magistrature du siège ». « Ce que je demande c’est d’être jugé comme tout le monde, avec équité, a-t-il conclu. J’ai sûrement commis des erreurs. Mais il y a une chose que je ne peux pas supporter, c’est qu’on pense que je suis malhonnête, que j’ai cherché à tricher ou à tromper les Français. »

31 janvier 2020

Elections municipales : Edouard Philippe annonce être candidat au Havre en tant que tête de liste

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Le Premier ministre l'indique, vendredi, dans une interview au quotidien régional "Paris-Normandie". Toutefois, il affirme qu'il restera à Matignon s'il est élu et laissera sa place à une autre personne de la liste.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, annonce, vendredi 31 janvier, dans une interview au quotidien régional Paris-Normandie qu'il est candidat aux élections municipales au Havre (Seine-Maritime) en tant que tête de liste. "Ma décision est prise. Je l'ai mûrie comme toute décision importante. J'ai décidé d'être candidat à la mairie du Havre comme tête de liste (...) Dans une démocratie, le fondement de la légitimité, c'est l'élection", a déclaré le chef du gouvernement. Toutefois, il affirme qu'il restera à Matignon s'il est élu et laissera sa place à une autre personne de la liste.

Cette annonce n'est pas une surprise. Edouard Philippe a été maire du Havre entre 2010 et 2017. Et la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déclaré, jeudi, qu'elle ne serait pas "étonnée" de voir le Premier ministre candidat dans la cité normande. "Il parle avec un amour immodéré de sa ville, où il a ses racines", avait-elle insisté. "C'est la ville que j'aime, c'est là que sont mes attaches", assure Edouard Philippe à Paris-Normandie. Il précise que des personnes l'ont encouragé à étudier des candidatures à Paris ou Bordeaux mais qu'il n'a "jamais envisagé un engagement politique ailleurs qu'au Havre".

Le chef du gouvernement a imposé aux membres du gouvernement la date limite du 31 janvier pour se déclarer candidat aux élections municipales.

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31 janvier 2020

L'hommage vibrant de la documentariste Mariana Otero au photographe Gilles Caron

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Histoire d'un regard - Mariana Otero

Un documentaire d’une puissance émotionnelle rare sur les traces du photojournaliste, disparu au Cambodge en 1970.

La filmographie de Mariana Otero est, en partie, composée d’œuvres où domine le collectif et qui, dans une tradition toute documentaire, pénètrent les murs d’un endroit – d’une école (La Loi du collège), d’une usine (Entre nos mains) ou même, ceux invisibles, d’une place parisienne (L’Assemblée) – pour en explorer les rouages, en décoder les symboles.

Au milieu de ces films de groupes, il y en a un pourtant tourné vers une plus grande intimité. C’est une histoire de famille, l’Histoire d’un secret trop bien gardé que Mariana Otero perce et où la déchirante vérité enfin résolue (la mort de sa mère) se teinte d’une dimension sociale et politique (les avortements clandestins). De l’intime au collectif, de l’individu au groupe, il n'y a qu’un pas.

La nouvelle histoire qu’elle nous conte aujourd’hui en est la preuve, éblouissante. Au centre : Gilles Caron, photographe, disparu au Cambodge à 30 ans et dont le corps n’a jamais été retrouvé. Ici, le secret, enfoui dans les décombres d’un conflit, ne peut être résolu, sa recherche est vaine.

La cinéaste tente d’approcher un homme, un père de famille, un artiste, et renoue par là avec notre histoire contemporaine dont il a été l’un des précieux témoins. Regarder dans l’œilleton de Caron, c’est regarder le monde. Alors, comme une voyante lisant dans le marc de café, la cinéaste s’immerge dans ses photographies, cherche à découvrir ce qui s’y cache.

L’une des premières séquences du film est en cela inouïe. Avec l’expertise et la méticulosité d’une enquêtrice, Otero recompose la temporalité d’une série d’images prises en mai 1968 pour saisir le cheminement qui guida Caron à “la bonne photo” – en l’occurrence, celle d’un jeune Cohn-Bendit, tout sourire face à un policier. Ce jonglage frénétique entre les différents clichés et cette chronologie qui se fabrique en direct revêt alors une puissance émotionnelle rare.

Outre l’examen passionnant d’un processus créatif mis à nu, c’est le corps du disparu qui se lève, s’anime. Chaque esquisse nous renseigne sur un geste, un mouvement, un regard en action. A travers ce voyage dans ces paysages-mondes (aussi éloignés que peuvent l’être une salle pleine à l’Olympia et un champ de bataille), Otero affine son geste, dévoué à cette merveilleuse chose que seul le cinéma permet : faire revenir, métaphoriquement et charnellement (le tutoiement qu’elle lui adresse nous rend Caron si proche), un disparu.

C’est la prouesse d’une cinéaste, orpheline, qui aura changé un manque (celui d’un être et d’une vérité) en une quête pour débusquer, dans un cadre défini (celui d’une photo ou d’un lieu), le tangible et la puissance d’une rencontre. La filmer c’est alors vaincre, sans toutefois la réparer, l’injustice de la disparition.

Marilou Duponchel

Histoire d'un regard de Mariana Otero (Fr., 2019, 1h33)

31 janvier 2020

René Burri, l’explosion du regard, au Musée de l’Elysée à Lausanne

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Né en 1933 et décédé en 2014 à Zurich (Suisse), René Burri a été, tout le long de sa vie, aux avant-postes de l’histoire mondiale. Rejoignant Magnum Photos en 1955, il en est devenu membre en 1959. Au fil de presque soixante ans de carrière, il a parcouru l’Europe, le Moyen- Orient, l’Amérique du Nord, Centrale et du Sud, le Japon, la Chine, et a rendu compte avec lucidité et acuité de la plupart des événements marquants de la seconde moitié du XX siècle. De nombreuses personnalités sont également passées devant son objectif : Picasso, Giacometti, Klein, Tinguely, Le Corbusier, Niemeyer, Barragan… II a réalisé, en 1963, son célèbre portrait du « Che au cigare » qui le fera connaître auprès de tous les publics.

Sous le commissariat de Marc Donnadieu et Mélanie Bétrisey, le Musée de l’Elysée propose, de janvier à mai 2020, une nouvelle rétrospective sur l’ensemble de son œuvre intitulée René Burri, l’explosion du regard. Les liens entre le photographe et le musée sont solides et ancrés dans l’histoire de l’institution. En 1985, à l’ouverture du Musée de l’Elysée en tant que « musée pour la photographie », René Burri est présent par amitié pour Charles-Henri Favrod. Deux ans plus tard, son projet sur la conquête spatiale aux Etats-Unis, intitulé « Les Ruines du futur » y est présenté. En 2004, le Musée co-organise l’exposition René Burri — Rétrospective 1950-2000. En 2013 enfin, René Burri, soucieux de préserver ses archives, décide de créer une Fondation à son nom et choisit le Musée de l’Elysée pour l’abriter.

Résultat d’un travail assidu de recherches et d’études mené depuis 2013 par les équipes du Musée de l’Elysée sur l’ensemble du fonds René Burri, dans les archives familiales ou les archives de Magnum Photos à Paris et à New York, cette nouvelle exposition a comme ambition de porter un regard nouveau sur l’ensemble des multiples activités créatrices de René Burri au fil du temps. EIIe révèle ainsi la part la plus intime et secrète de l’un des plus grands photoreporters de notre temps à travers des documents pour la plupart inédits : planches contact, tirages d’études, films, maquettes de livres, projets d’exposition, carnets, collages, aquarelles, dessins…

A partir d’une longue “Ligne de vie” chronologique qui parcourt les neuf salles des deux niveaux d’exposition du Musée de l’Elysée, ce projet développe douze “Focus” qui, à tour de ròle, mettent en lumière un élément déterminant du processus créatif de René Burri au sens le plus large du terme : Cinéma ; Structures ; Moi et les autres ; Che ; China ; Télévision ; Magnum ; Book ; One World ; Color ! ; Collages ; Dessins. René Burri s’y révèle moderne et inventif, engagé et facétieux, curieux et généreux, rassembleur et passeur, rebelle et poète, passionné et passionnant, et particulièrement explosif !

Informations pratiques

René Burri, l’explosion du regard

Du 29 janvier au 3 mai 2020

Vernissage : mardi 28 janvier 2020

Musée de l’Elysée Avenue de l’Elysée 18 CH — 1006 Lausanne

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h Entrée fibre

Plus d’informations sur : http://www.eIysee.ch et info@elysee.ch

31 janvier 2020

Milo Moiré - "Selfies Boobie exclusifs"

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31 janvier 2020

Retraites : syndicats et patronat ont trois mois pour trouver 12 milliards d’euros

L’Etat et les partenaires sociaux ouvrent jeudi la conférence chargée jusqu’à fin avril de trouver les moyens de ramener le système de retraite à l’équilibre financier d’ici à 2027.

La « conférence » chargée de ramener le système de retraite à l’équilibre financier d’ici à 2027 commence jeudi 30 janvier avec un calendrier serré : Etat et partenaires sociaux doivent en effet trouver, d’ici à la fin du mois d’avril, un accord pour combler un déficit estimé à terme à 12 milliards d’euros.

Un tour de chauffe avant la course aux fonds : la « conférence sur l’équilibre et le financement des retraites », annoncée par le chef du gouvernement Edouard Philippe, sera officiellement lancée à 15 heures au Conseil économique, social et environnemental. Le premier ministre « installera » solennellement cette instance, accompagné de trois membres de son gouvernement – Agnès Buzyn (santé et solidarités), Laurent Pietraszewski (retraites) et Olivier Dussopt (fonction publique) – puis il s’exprimera à l’issue de cette rencontre. Comme souvent, ce premier rendez-vous aura surtout pour but d’établir un calendrier et une méthode de travail, avant d’entrer dans le vif du sujet.

L’objectif est déjà gravé dans le projet de loi présenté le 24 janvier en conseil des ministres : « atteindre l’équilibre financier de l’ensemble des régimes de retraite de base en 2027 ». Quel que soit le résultat de cette « conférence », il est déjà prévu que le gouvernement prenne, dans les trois mois suivant le vote de la loi, une ordonnance « pour rétablir cet équilibre ».

« Mesure d’âge »

A cette fin, le texte autorise l’exécutif à modifier certains « paramètres » : l’âge légal de départ, les conditions pour une pension à taux plein (âge, durée de cotisation, décote et surcote), les ressources supplémentaires pour l’assurance-vieillesse et l’utilisation du Fonds de réserve des retraites.

Mais pas question de toucher au « pouvoir d’achat des retraités » ni d’augmenter le « coût du travail », a prévenu par avance le premier ministre. Une gageure, alors que le système de retraite est déjà en déficit et qu’il « se creusera dans les prochaines années, pour atteindre un montant de l’ordre de 12 milliards d’euros en 2027 », souligne-t-il dans un courrier adressé mardi au chef des députés Les Républicains, Damien Abad.

Dans ces conditions, le patronat ne voit qu’une solution : « l’essentiel des économies sera apporté par une mesure d’âge », a prédit Geoffroy Roux de Bézieux mercredi au cours d’une audition à l’Assemblée nationale. Anticipant un possible échec des négociations, le président du Medef a prévenu : « Si on n’arrive pas à un accord dans trois mois, nous comptons bien sur le gouvernement pour mettre en place cette mesure d’âge. »

Une position aux antipodes de celles des syndicats, qui viennent d’obtenir le retrait de « l’âge pivot » que le gouvernement entendait créer dès 2022, pour le porter à 64 ans en 2027, avec un « bonus-malus » de 5 % par an.

Nouvelles revendications de la CFDT

La CFDT, qui avait réclamé l’organisation de cette « conférence de financement » afin d’étudier des scénarios alternatifs, a pour sa part formulé des nouvelles revendications. « Il faut d’abord qu’on réponde aux exigences de justice sociale, c’est une condition sine qua non pour avancer », a affirmé son secrétaire général Laurent Berger, mercredi, lors d’une conférence de presse.

Le premier syndicat français, favorable de longue date au principe d’un « système universel » de retraite, attend « des avancées concrètes très rapidement » dans les concertations en cours dans divers ministères (travail, santé, retraites, fonction publique). « Nous discuterons après avoir eu des assurances en termes de pénibilité, de retraite progressive, de minimum contributif et de transitions pour les agents publics », a précisé M. Berger.

De quoi ménager encore un peu le suspense, alors que les députés doivent examiner le projet de loi en commission spéciale dès lundi, puis en séance publique à partir du 17 février, en vue d’un premier vote début mars.

Trop tôt pour intégrer les propositions des partenaires sociaux, qui pourraient cependant arriver pendant le débat au Sénat, le premier ministre souhaitant « qu’elles puissent être prises en compte avant le vote en seconde lecture », prévu au plus tard début juillet.

31 janvier 2020

MICHOU

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Les adieux à une grande figure de la butte. Les funérailles de Michou, de son vrai nom Michel Catty, décédé  dimanche dernier, se dérouleront ce vendredi à 10h30 à l’église Saint-Jean de Montmartre.

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