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Jours tranquilles à Paris
29 janvier 2020

Fanny Müller

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29 janvier 2020

L'ÉDITO de Charles de Saint Sauveur

La longue marche d’Édouard Philippe         

La faiblesse des cortèges du jour, ce mercredi, pour la huitième journée interprofessionnelle contre la réforme des retraites, donne le top-départ symbolique à la candidature d’Édouard Philippe au Havre, qu’il doit annoncer sur place vendredi. Il ne s’agit pas de prétendre ici que la messe sociale est dite : c’est loin d’être le cas dans un pays où bouillonnent - et parfois débordent - en permanence la colère et l’inquiétude. Dans ce fleuve tout sauf tranquille, on peut reconnaître au Premier ministre de tenir la barre. Il a réussi à garder la main sur la réforme, en lâchant des concessions mais en préservant l’esprit de son projet. Le gros vent de la contestation semblant derrière lui, il peut désormais descendre plus tranquillement le cours de la Seine, de Paris au Havre. Ce faisant, il risque de voir sa campagne parasitée par le mouvement social. Mais le pari vaut sans doute le coup d’être tenté : s’il gagne et reçoit l’onction des Havrais, il en tirera un regain de légitimité. Et s’installera pour de bon comme l’héritier naturel - lui qui n’est même pas membre d’En Marche ! - d’Emmanuel Macron. Le Parisien

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29 janvier 2020

Calais à la Galerie de Photographies du Centre Pompidou

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Centre Pompidou

Jusqu'au 24 février 2020

Témoigner de la jungle

Bien que plusieurs fois millénaire, la migration paraît être un phénomène marqueur de notre époque. A l’heure où l’information et le capital n’ont jamais circulé aussi librement, partout où l’homme souhaite se déplacer s’érigent barrières, murs, douanes et parfois prisons. En France un lieu-symbole émerge : Calais. Depuis 2002, des milliers d’âmes solitaires et de familles souvent brisées s’y massent dans l’espoir de joindre l’Angleterre, synonyme d’une vie meilleure. De la « jungle », on connaît l’effrayant surnom et quelques grands titres. Mais comment vit-on dans ce bidonville de la République.? Qui sont vraiment ses habitants, quelles sont leurs aspirations, leurs trajectoires ? Après son démantèlement, le déluge ? Pour atteindre l’humanité au cœur de l’histoire, au-delà des enjeux politiques, trois témoignages se croisent dans l’exposition. L’artiste Bruno Serralongue, à l’origine du projet documentaire Calais (2006-2018), propose une alternative poignante aux images de presse avec des clichés se rapprochant du tableau d’Histoire. Remettre l’art au cœur du témoignage, une manière de rendre justice à une actualité souvent déshumanisée ?

In the migrant crisis, the city of Calais became sadly infamous for its “jungle”. Different photographers and former inhabitants share their experience.

CENTRE POMPIDOU

Jusqu'au 24 février 2020

Place Georges-Pompidou, 75004 Paris

HORAIRES

Ouvert

Du mercredi au lundi de 11:00 à 21:00

Nocturne

Le jeudi de 11:00 à 23:00

Fermé

Le mardi de 9:00 à 18:00

29 janvier 2020

Mon corps m'appartient...

mon corps (1)

mon corps (2)

29 janvier 2020

Inrockuptibles cette semaine

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29 janvier 2020

Black Bamboo à la Fondation EDF

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Fondation Groupe EDF

Jusqu'au 2 fév. 2020

Une installation de Nils-Udo

C’est une exposition où les oiseaux de nuit trouveront leur bonheur. D’abord parce qu’ils seront plongés dans le noir, ensuite parce qu’ils y trouveront un nid. Black Bamboo, de son vrai nom, est une expérience inédite où la nature vous convie dans les murs de la Fondation EDF. Cette initiative nous vient de l’artiste NILS-UDO. Ce leader du mouvement Art in Nature s’impose depuis 40 ans, comme le spécialiste des expériences immersives où dialoguent art et nature.

Comment s’articule ici ce dialogue ? Tous vos repères s’en retrouveront chamboulés, pour ne pas dire volontairement supprimés. Vous ne verrez ni fenêtre, ni sol, ni mur et pas même le plafond. Peut-être trouverez-vous cette pénombre angoissante à première vue. L’installation d’un immense nid en marbre blanc et en tiges de bambou devrait toutefois vous réconforter. D’autant plus que cette couvée éclairera à elle-seule l’espace.

C’est comme si la nature venait à votre secours et vous tendait les bras. Une fois la sérénité revenue, un message urgent vient toutefois vous saisir. Si cet environnement a pris soin de nous, nous devons le lui rendre. C’est là tout l’enjeu de cette exposition : nous rappeler de manière concrète et paradoxalement poétique combien nous devons protéger ce nid menacé qui nous berce chaque jour. Notre planète.

Black Bamboo is more than an exhibition. It is about re-breathing inside and outside thanks to a big nest. Then you will fancy to give this donation back to earth !

Fondation Groupe EDF

6 rue Récamier, 75007 -M° Sèvres-Babylone (12)

Du mar. dim.  12h-19h - Entrée libre

29 janvier 2020

helmutnewtonfoundation HELMUT NEWTON WORKS

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January 30, 2020 to May 3, 2020

Opening on January 29th at the GAM - Civic Gallery of Modern and Contemporary Art of

Turin.

Curated by Matthias Harder director of Helmut Newton Foundation, Berlin, who has selected 68 photographs designed to provide a comprehensive overview of the long career of this great photographer whose truly unique visual concepts have, from the very beginning, never ceased to amaze and make a sensation. The result is an exceptionally characteristic and accomplished body of work that has reached a public of millions through magazines and books.

"Spanning more than five decades, the work of Helmut Newton defies categorization. Newton transcended genres, bringing elegance, style, and voyeurism to fashion, beauty, and glamour photography for an oeuvre that remains as inimitable as it is unrivaled", stated Matthias Harder.

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helmutnewtonfoundation HELMUT NEWTON

30 janvier 2020 au 3 mai 2020

Ouverture le 29 janvier au GAM - Civic Gallery of Modern and Contemporary Art of

Turin.

Organisé par Matthias directeur de la Fondation Helmut Newton, Berlin, qui a sélectionné 68 photographies conçues pour fournir un aperçu complet de la longue carrière de ce grand photographe dont les concepts visuels vraiment uniques ont, dès le début, n'a jamais cessé d'étonner et de faire sensation. Le résultat est un travail exceptionnellement caractéristique et accompli qui a atteint un public de millions de personnes à travers des magazines et des livres.

« S'étendant sur plus de cinq décennies, le travail d'Helmut Newton défie la catégorisation. Newton a transcendé les genres, apportant élégance, style et voyeurisme à la mode, la beauté et la photographie glamour pour une œuvre qui reste aussi inimitable qu'inégalée », a déclaré Matthias.

29 janvier 2020

CORONAVIRUS

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Coronavirus : le nombre d’infections en Chine dépasse désormais celui du SRAS. Les autorités sanitaires ont dénombré mercredi 5 974 cas confirmés de contamination, soit plus de 1 400 de plus que la veille, tandis que le bilan s’aggravait à 132 décès. Le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), également un coronavirus, avait pour sa part infecté 5 327 personnes en Chine continentale en 2002-2003, et provoqué 349 morts dans le pays. Le nouveau virus 2 019-nCoV est jugé moins puissant que le SRAS mais plus contagieux. Professeur de médecine hongkongais à la renommée internationale, le Dr Gabriel Leung estime que le coronavirus pourrait infecter jusqu’à 150 000 personnes par jour à Chongqing, l’une des plus grandes métropoles chinoises, d’ici le mois d’avril ou de mai, rapporte The Asia Times. Pour le scientifique, les chiffres récents diffusés par Pékin sous-estiment l’ampleur actuelle de l’épidémie. Selon lui, plus de 25 000 personnes pourraient avoir été contaminées, soit dix fois plus que les chiffres officiels avancés.

29 janvier 2020

Anything to say

bruxelles

29 janvier 2020

Municipales 2020 : à Paris, “le Marais gay est en train de mourir”

gay marais elections municipales

Vu du Royaume-Uni

THE GUARDIAN (LONDRES)

Dans le quartier du Marais touché par la spéculation immobilière et le tourisme de masse, de plus en plus de petits commerces et de bars gays historiques sont forcés de mettre la clé sous la porte. En témoigne le départ de la célèbre librairie Les Mots à la bouche, s’attriste The Guardian.

Dans la vitrine de la plus célèbre librairie gay de l’Hexagone, au-dessus des livres d’art consacrés à Lucian Freud, des mémoires de Maria Callas et d’un ouvrage retraçant l’histoire du mouvement gay, une affiche en grosses lettres rouges proclame : “Patrimoine culturel en danger.” Sur la porte, une affichette implore : “Nous avons besoin de votre aide !”

Véritable institution parisienne depuis 40 ans, ‘Les Mots à la bouche’ est la première librairie LGBT de France et, dit-on, l’une des meilleures au monde – une adresse phare du Marais, le quartier gay de Paris. Mais, à l’heure où la spéculation immobilière bat son plein dans le centre de la capitale (à certaines périodes de l’année, on dénombrerait plus de locations Airbnb que d’habitants dans le Marais), la librairie se voit boutée hors du quartier par la hausse des loyers.

“Le Marais gay est en train de mourir”

Son départ est un coup dur pour la communauté gay de Paris, et les militants redoutent que le cœur de Paris ne soit en train de perdre son identité, à mesure que les boutiques de mode haut de gamme, ciblant les touristes fortunés, chassent les petits commerces, dont les bars gays.

Pour la vedette locale de cabaret, Yvette Leglaire, “le Marais gay est en train de mourir”. L’office du tourisme de Paris a beau vendre le quartier comme “un petit village authentique mais branché”, sa scène gay, qui date des années 1980, à l’époque où le quartier était encore ouvrier, miteux et bon marché, s’étiole peu à peu. Plusieurs bars gays historiques ont baissé le rideau ces dernières années, remplacés par des enseignes de mode comme Lacoste ou Chanel.

Le Marais juif, autour de la rue des Rosiers, n’est pas épargné, le montant des loyers commerciaux y ayant doublé entre 2012 et 2018. Certains craignent que, comme à Barcelone ou Venise, la spéculation immobilière et l’appât du gain né de l’afflux de touristes, ne dépossèdent le cœur de Paris de son originalité et de son attrait. Un habitant de vieille date déplore de voir l’invasion de boutiques de mode transformer peu à peu le Marais en “duty free géant en plein air”.

Sébastien Grisez, le gérant des ‘Mots à la bouche’, soupire :

La mairie de Paris vante l’histoire gay du Marais et a fait peindre les carrefours aux couleurs de l’arc-en-ciel, mais ça paraît absurde de ne plus avoir notre librairie ici.”

L’établissement, installé dans le Marais depuis 1983, est ouvert sept jours sur sept jusqu’à 23 heures et possède plus de 16 000 titres. Mais, comme bon nombre de bars gays historiques qui ont fermé sous la pression des loyers, il se voit obligé de trouver une nouvelle adresse à Paris, avant le mois de mars. Si l’on en croit la rumeur, c’est une boutique de chaussures Doc Martens qui prendrait sa place.

La fin d’une époque

Sébastien Grisez se souvient :

Il y a dix ans, il y avait bien plus de bars gays ici. Aujourd’hui, il n’en reste que quelques-uns. C’est vrai que la sociologie gay est en train de changer – les gens sont plus éparpillés. Comme on peut se rencontrer sur des applis, on ressent peut-être moins le besoin de se rencontrer dans les bars. Mais il n’empêche que les gens regrettent la disparition des lieux de rencontre du quartier.”

Alain Lesturgez travaille à la Fédération nationale des communes forestières et fréquente la librairie depuis vingt ans. Il explique : “Ce déménagement marque la fin d’une époque. C’est un endroit où le libraire prenait le temps de vous conseiller. Autrefois, ça grouillait de vie dans le Marais. Aujourd’hui, à cause des enseignes de luxe, le quartier ressemble à plein d’autres dans le monde.”

Le quartier perd son âme

À l’Open Bar, une adresse gay historique, Sébastien Fossa, militant des droits LGBT et patron des lieux, commente : “Le quartier perd son âme à vue d’œil. Au départ, c’était un quartier ouvrier. Petit à petit, l’arrivée des marques de luxe a cassé la dynamique qu’il y avait ici.”

Fayçal Khiatine, le patron du Cox, le bar gay voisin, renchérit : “Quand une librairie s’en va, c’est la vie quotidienne du quartier qui en pâtit.”

Christian Ducou, qui est né et qui a grandi dans le Marais ouvrier des années 1950 et 1960, avise par la fenêtre de sa cuisine une boutique Calvin Klein flambant neuve, sur deux étages. L’homme a connu l’époque où les enfants jouaient dans la rue et où la plupart des appartements avaient des salles d’eau communes sur le palier et pas de toilettes. “Le premier riche que j’ai vu, c’était le photographe Helmut Newton, quand il a emménagé ici”, se souvient-il.

Spéculation immobilière et tourisme de masse

Son épouse, Liliane, soupire :

Curieusement, ces boutiques de luxe sont souvent vides. C’est comme si elles avaient uniquement été ouvertes pour avoir une adresse dans le Marais. Le quartier n’a tout simplement pas l’air de convenir à ce type de boutiques. On a des petites rues étroites où les limousines ne peuvent pas se garer et ils mettent des boutiques hors de prix qu’on attendrait plutôt sur les boulevards, où les voitures avec chauffeur peuvent attendre dehors.”

À l’approche des municipales qui auront lieu au printemps, les politiques se demandent comment sauver l’âme du cœur de Paris de la spéculation immobilière et du tourisme de masse – à supposer qu’il soit encore temps.

La fin du cocon

Pour David Belliard, candidat écologiste, le fait que ‘Les Mots à la bouche’ soit obligé de partir du Marais montre bien que la capitale française se dénature et “ne s’adresse plus aujourd’hui qu’aux touristes”.

Le maire socialiste du IVe arrondissement a promis d’aider la librairie à trouver une nouvelle adresse mais, alors que la date butoir de mars approche, on ne voit toujours rien venir.

Comédien de profession, Sébastien Raymond témoigne : “Cette librairie a toujours fait l’effet d’un cocon. On savait qu’on serait accepté ici. On se sentait à l’abri.”

Angelique Chrisafis

Source

The Guardian

LONDRES www.theguardian.com

L’indépendance et la qualité caractérisent ce titre né en 1821, qui abrite certains des chroniqueurs les plus respectés du pays. The Guardian est le journal de référence de l’intelligentsia, des enseignants et des syndicalistes. Orienté au centre gauche, il se montre très critique vis-à-vis du gouvernement conservateur.

Contrairement aux autres quotidiens de référence britanniques, le journal a fait le choix d’un site en accès libre, qu’il partage avec son édition dominicale, The Observer. Les deux titres de presse sont passés au format tabloïd en 2018. Cette décision s’inscrivait dans une logique de réduction des coûts, alors que The Guardian perdait de l’argent sans cesse depuis vingt ans. Une stratégie payante : en mai 2019, la directrice de la rédaction, Katharine Viner, a annoncé que le journal était bénéficiaire, une première depuis 1998.

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