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Jours tranquilles à Paris
28 janvier 2020

CHARLIE HEBDO

charlie

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28 janvier 2020

Histoire d'un regard

caron40

28 janvier 2020

Serge Gainsbourg photographié par William Klein

gainsbourg affiche

28 janvier 2020

Tombe du soldat inconnu

soldat inconnu

Un jour en France. Il y a 99 ans, le 28 janvier 1921, mise en place du cercueil du Soldat inconnu sous l'Arc-de Triomphe en hommage aux soldats français morts pendant la première guerre mondiale. Photo : Roger Viollet 

soldat inconnu57

28 janvier 2020

Municipales : la gestion chaotique du DRH Macron

Par Olivier Faye, Alexandre Lemarié, Solenn de Royer - Le Monde

De Paris à Biarritz, en passant par Lyon, le chef de l’Etat n’a pas tranché entre les candidats rivaux issus de son camp, laissant le champ libre aux luttes fratricides.

Comme souvent, c’est dans le bureau d’Emmanuel Macron que les affaires de la majorité se règlent… Ou ne se règlent pas. Dimanche 26 janvier, le chef de l’Etat convoquait à l’Elysée le dissident Cédric Villani pour tenter de le convaincre de se ranger derrière le candidat officiel de La République en marche (LRM) aux élections municipales à Paris, Benjamin Griveaux. En vain. En sortant de son rendez-vous, le mathématicien a déclaré maintenir sa candidature, actant « une divergence majeure » avec le chef de l’Etat. Un camouflet infligé en direct sur les chaînes d’information en continu. En réponse, le délégué général de LRM, Stanislas Guerini, a annoncé lancer une procédure d’exclusion du parti présidentiel contre le député de l’Essonne.

Enième épisode d’un psychodrame qui signe une gestion chaotique des élections municipales par les macronistes. En particulier de la part du président de la République, qui s’est impliqué à tous les niveaux de la chaîne de montage, téléphonant aux uns, recevant les autres, et appliquant une règle insécurisante pour tous : celle du darwinisme politique. Manière de laisser les concurrences s’échauffer et de voir qui tiendra debout à l’arrivée.

Une stratégie appliquée au cas parisien, jusqu’à ce que les sondages laissent apparaître, à moins de deux mois du scrutin, que la réélection d’Anne Hidalgo pouvait être en bonne voie. « L’exclusion de Villani, il aurait fallu la faire avant que cela ne fasse tache d’huile, regrette un député LRM. Le darwinisme, c’est une façon d’expliquer une mauvaise gestion de ces élections municipales. »

Dossier embarrassant pour la majorité

Car le scénario s’est répété à l’envi depuis des mois. A Biarritz, M. Macron laisse ainsi deux de ses ministres s’affronter sur deux listes différentes, et n’a toujours pas tranché. Après plusieurs semaines de flottement, le chef de l’Etat a reçu à l’Elysée des dirigeants du parti, le 17 janvier, pour tenter de clore rapidement ce dossier aussi sensible qu’embarrassant pour la majorité. Mais il a une nouvelle fois tergiversé.

Le bureau exécutif de LRM devrait prendre position, mercredi, en accordant un soutien au maire MoDem sortant, Michel Veunac, allié au secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. Et ainsi opter en faveur de ce dernier dans le duel fratricide qui l’oppose au ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, qui a lancé sa propre liste.

« Le président procrastine toujours avant de décider », regrette un responsable de la majorité. Ce n’est pas faute, pourtant, d’avoir le dossier sur sa table depuis longtemps. « On est plusieurs à avoir dit depuis de longs mois qu’il se passe un truc à Biarritz. Chacun s’est dit que ça allait se régler tout seul, alors que, dès le départ, il y avait tous les ingrédients pour que ça mousse », s’agace un conseiller de l’exécutif.

Mais M. Macron n’a pas pour habitude d’empêcher les initiatives. « Il a un mal fou à dire aux gens d’arrêter de faire des choses dont ils ont envie, ça lui est personnellement coûteux », observe une ministre. Ce « fonctionnement libéral » a parfois « ses limites », regrette un familier du pouvoir : « Laisser les gens faire, c’est bien. Laisser le bordel s’installer, c’est moins bien… »

Affectif

Une dimension stratégique, qui s’accompagne d’un caractère affectif. « Le président déteste choisir entre les gens qu’il aime », explique un proche. Pendant des mois, M. Macron a eu par exemple toutes les peines du monde à mettre un terme au bras de fer opposant Gérard Collomb et David Kimelfeld pour la présidence de la métropole de Lyon, alors que tous deux font partie de la majorité. Il a finalement arbitré en octobre 2019 en faveur du premier, qui est l’un de ses soutiens historiques. Cela n’a pas empêché M. Kimelfeld de se lancer en dissident, malgré les multiples efforts du chef de l’Etat pour tenter de les rabibocher.

Macron avait ainsi reçu les deux rivaux à l’Elysée, le 18 juillet. Il avait proposé à Kimelfeld de laisser la métropole à Collomb pendant trois ans, avant d’en prendre les rênes à mi-mandat. Fin de non-recevoir de l’actuel patron de la métropole, qui s’est même payé le luxe de ne pas prendre le président au téléphone, alors qu’il se trouvait dans un TGV entre Paris et Lyon, le 16 octobre, à quelques heures de son premier meeting. Ce jour-là, M. Macron lui laisse un message : « De grâce, évitons les divisions qui conduiront à un immense gâchis. Il faut se remettre autour de la table. Je compte sur toi. » Encore une fois, en vain.

Cette incapacité à trancher certains cas stratégiques s’accompagne d’une propension à se disperser, et à s’attacher à des dossiers de moindre importance. « Il fait du micromanagement et s’occupe parfois de beaucoup de petites choses – en nous demandant par exemple de répondre à un maire d’une commune de 4 000 habitants – alors qu’on a un problème non résolu dans une grosse ville », soupire un stratège macroniste, au fait de la préparation des municipales. Ce souci de « s’occuper de tout » n’a pas empêché l’émergence de dissidences au sein de la majorité dans plusieurs villes, que ce soit à Villeurbanne, Annecy, Metz ou Besançon.

« Erreurs de casting »

Aux yeux de ses fidèles, les difficultés rencontrées par le chef de l’Etat dans la préparation des municipales illustrent une faiblesse de sa part dans la gestion des ressources humaines. « Il a beaucoup de qualités mais en tant que DRH, Emmanuel Macron n’est pas bon », estime une ministre. Depuis le début du quinquennat, ses propres troupes reconnaissent plusieurs « erreurs de casting » de sa part, comme le choix d’imposer Nathalie Loiseau en tête de liste aux élections européennes ou plus récemment, de proposer Sylvie Goulard au poste de commissaire européen. Outre une incapacité à anticiper les départs de certains ministres de poids, comme Nicolas Hulot et Gérard Collomb en 2018, le chef de l’Etat prend toujours beaucoup de temps pour remplacer les partants, lors des remaniements. Depuis 2017, seize ministres ont déjà quitté le gouvernement.

Au-delà d’un « problème de banc de touche », certains de ses proches évoquent un déficit d’expérience politique. « Le président n’a jamais été chef de parti, explique l’un d’eux. Contrairement à Sarkozy et Hollande, qui veillaient à placer leurs fidèles à la bonne place, Macron n’a jamais eu d’appétence pour les réseaux politiques constitués. Il n’a pas cette culture. »

La sienne, davantage héritée du monde de l’entreprise, consiste plutôt à jouer la concurrence interne. « Comme il n’a pas été formé dans les partis politiques ou dans des organisations de jeunesse qui lui auraient donné l’ADN de la gestion des conflits internes, il croit que chacun doit faire la preuve de sa propre force pour gagner », analyse un ministre. Au risque de distiller le poison de la division.

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28 janvier 2020

Ren Hang

ren hang bb (1)

ren hang bb (2)

ren hang berlin

reng66

reng67

28 janvier 2020

Coronavirus

Coronavirus : le bilan de l’épidémie s’alourdit à 106 morts dans la province du Hubei. Les autorités sanitaires ont recensé 4 515 cas sur le sol chinois, dont 2 714 dans la seule province centrale du Hubei. Alors que “les autorités sanitaires chinoises se sont engagées dans une course contre la montre pour contenir l’épidémie”, elles doivent notamment “lutter contre un torrent de rumeurs” sur les réseaux sociaux, note le South China Morning Post. Certains internautes ont par exemple largement diffusé l’idée que des remèdes de la médecine traditionnelle chinoise à base de plantes pouvaient guérir la pneumonie.

28 janvier 2020

La une du Télégramme de ce jour

brexit29

28 janvier 2020

Mimi Haleyi témoigne au procès Weinstein : « Chaque fois que j’essayais de me relever, il me repoussait »

weinsyein

Ancienne assistante de production, la quadragénaire a raconté au tribunal de Manhattan la soirée de juillet 2006 pendant laquelle elle accuse le producteur de l’avoir agressée sexuellement.

L’une des deux victimes pour lequel Harvey Weinstein est poursuivi devant le tribunal de Manhattan a raconté, lundi 27 janvier, comment elle avait été agressée sexuellement dans une chambre d’enfant de l’appartement du producteur hollywoodien, à New York.

Si plus de 80 femmes ont accusé le magnat du cinéma de les avoir harcelées ou agressées sexuellement, Harvey Weinstein, qui affirme que ses relations sexuelles étaient toutes consenties, n’est poursuivi devant un tribunal pénal new-yorkais que par deux femmes. L’une d’elles est l’ancienne assistante de production Mimi Haleyi, qui affirme avoir été agressée sexuellement en juillet 2006.

Lundi, au quatrième jour des débats, la quadragénaire a livré sa version de cette soirée dans l’appartement d’Harvey Weinstein, à SoHo, où lui avait demandé de venir le producteur pour le saluer. Elle a décrit un homme affable, se transformant d’un coup, sans signe avant-coureur. « Il m’embrassait et me tripotait », s’est-elle souvenue.

« J’ai fermé mon esprit »

Une fois debout, « je marchais en reculant parce qu’il me poussait avec son corps », a-t-elle poursuivi. Acculée, elle a raconté s’être retrouvée dans une chambre d’enfants, avec des dessins accrochés au mur. « Durant tout ce temps, je lui ai exprimé que je ne voulais pas de ça. » Le producteur l’a poussée sur le lit, et « chaque fois que j’essayais de me relever, il me repoussait », a-t-elle affirmé, laissant échapper des sanglots.

L’un des hommes les plus puissants d’Hollywood lui a alors fait un cunnilingus, après avoir retiré son tampon, a-t-elle raconté. « J’essayais de m’échapper, mais j’ai réalisé que ça ne servait à rien, a-t-elle dit, alors que le producteur pèse environ trois fois son poids. J’ai fermé mon esprit. »

« Je me disais qu’aller voir la police n’était pas une option pour moi », a expliqué cette élégante femme brune, car elle travaillait alors à New York sans visa de travail et risquait l’expulsion des Etats-Unis. Mme Haleyi, qui a changé son nom de famille depuis la publication des premières révélations sur le producteur, a aussi dit craindre cet homme de « pouvoir » et de « contacts ».

Un mail signé « plein d’amour »

Lors du contre-interrogatoire qui a suivi, l’un des avocats de la défense, Damon Cheronis, a produit un courrier électronique envoyé deux ans après environ par Mimi Haleyi à Harvey Weinstein, et signé « plein d’amour ». Avant le procès, la défense avait déjà cherché à discréditer son témoignage en insistant sur le fait que l’ancienne assistante de production avait gardé contact avec le producteur plusieurs années après l’agression supposée.

En cas de condamnation, M. Weinstein, père de cinq enfants et divorcé deux fois, risque la perpétuité. Une condamnation serait une victoire pour le mouvement #metoo : si des dizaines d’hommes de pouvoir ont été accusés d’agressions sexuelles depuis octobre 2017, la quasi-totalité a échappé à des poursuites pénales.

28 janvier 2020

Monica Bellucci

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