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Jours tranquilles à Paris
30 janvier 2020

La justice japonaise émet un mandat d'arrêt contre Carlos Ghosn

carlos46

Le parquet de Tokyo a émis un mandat d'arrêt visant l'ancien patron de Nissan, Carlos Ghosn, pour avoir quitté illégalement le Japon.

Déjà visé par plusieurs enquêtes et une demande d’arrestation d’Interpol, Carlos Ghosn fait désormais l'objet d'un mandat d'arrêt émis par le parquet de Tokyo. La justice japonaise demande également l'arrestation de trois hommes suspectés d'avoir aidé l'ancien patron à fuir le territoire japonais, dont un ancien membre des forces spéciales américaines.

L'ancien patron de Nissan, Carlos Ghosn, fait l’objet d’un mandat d’arrêt déposé par le parquet de Tokyo, a rapporté jeudi 30 janvier l'agence de presse Kyodo. La justice japonaise lui reproche d'avoir quitté illégalement le Japon où il était en résidence surveillée.

Le parquet de Tokyo a également émis des mandats d'arrêt contre trois hommes, dont un ancien membre des forces spéciales américaines, soupçonnés d'avoir aidé Carlos Ghosn dans sa fuite spectaculaire hors du Japon.

Ces mandats visent Michael Taylor, ancien "béret vert" des forces spéciales américaines, ainsi que deux autres suspects, George-Antoine Zayek et Peter Taylor.

Aucun accord d'extradition entre Tokyo et Beyrouth

Arrêté en novembre 2018 au Japon pour des accusations de malversations financières, qu'il rejette, Carlos Ghosn a fui l'archipel le mois dernier à destination du Liban, pays où il a grandi et dont il possède la nationalité.

L'ancien patron de Nissan et de Renault a dénoncé lors d'une conférence de presse organisée à Beyrouth les accusations portées contre lui et les conditions dans lesquelles il avait été détenu puis assigné à résidence à Tokyo.

Aucun accord d'extradition ne lie le Japon et le Liban. Une source judiciaire et l'entourage de Carlos Ghosn ont indiqué la semaine dernière à Reuters que Beyrouth et Tokyo disposaient de 40 jours pour décider si l'architecte de l'alliance Renault-Nissan devait faire l'objet d'une procédure formelle d'extradition vers le Japon ou être jugé au Liban. France 24 avec Reuters

carlos66

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30 janvier 2020

Anna Johansson en tant que photographe. Anna Workshop

anna workshop

Photographe : Anna Johansson

30 janvier 2020

CÉSAR 2020 : EN TOUTE IMPUNITÉ, POLANSKI ET SON "J’ACCUSE" SONT LES GRANDS FAVORIS

par Tess Annest

Meilleur film, meilleur réalisateur et même meilleure adaptation, Roman Polanski a tout raflé ce mercredi 29 janvier 2020. Lors d’une conférence de presse très attendue, l’Académie des César s’est montrée, une nouvelle fois, apparemment indifférente aux accusations d'abus sexuels et de viols sur mineure qui pèsent sur le réalisateur depuis 1977. À l'époque, la jeune Samantha Gailey, alors âgée de treize ans, le charge de l'avoir droguée puis violée. Condamné à trois mois de prison après avoir reconnu un "détournement de mineure", il est finalement libéré 42 jours plus tard et quitte le sol américain sans autorisation. Il y devient persona non grata et reste considéré comme fugitif par Interpol, l’Organisation Internationale de Police Criminelle. Depuis, il ne peut circuler librement que dans trois pays : la Suisse, la Pologne et bien-sûr, la France. En 2010, nouveau rebondissement. Pour la première fois, Roman Polanski est accusé de viol par une deuxième femme, l'actrice britannique Charlotte Lewis. Dix autres personnes disent avoir été abusées sexuellement par le réalisateur, mais tous les faits sont prescrits. Nommé douze fois pour cette 45ème édition, son film devance ainsi ceux de Ladj Ly et de Nicolas Bedos qui repartent avec onze nominations chacun. Le 28 février prochain, le cinéaste franco-polonais devrait donc être logiquement récompensé pour son adaptation de l’affaire Dreyfus.

Après avoir brillé en salles en novembre 2019 avec plus de 1,3 million d'entrées, son film se voit ainsi récompensé par les professionnel.le.s français.es, apparemment décidé.e.s à "distinguer l'homme de l'artiste". Ironie du sort : cette année, deux femmes seront à la tête de la cérémonie, Florence Foresti à la présentation et Sandrine Kiberlain à la présidence. On a hâte de voir comment elles vont gérer ça. Comme pour se justifier de cet acte, et pour se préserver des critiques qui pleuvent déjà sur son institution, Alain Terzian, le président de l’Académie, a déclaré que les César ne devaient pas "avoir des positions morales". Discutable.

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Découvrez la liste définitive des nommé.e.s aux Césars 2020 :

Meilleur Film :

La Belle époque de Nicolas Bedos

Grâce à Dieu de François Ozon

Hors normes d’Olivier Nakache et Éric Toledano

J’accuse de Roman Polanski

Les Misérables de Ladj Ly

Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma

Roubaix, une lumière d’Arnaud Desplechin

Meilleur réalisateur :

Olivier Nakache et Éric Toledano pour Hors normes

Ladj Ly pour Les Misérables

Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu

Arnaud Desplechin pour Roubaix, une Lumière

Nicolas Bedos pour La Belle Epoque

François Ozon pour Grâce à Dieu

Roman Polanski pour J’accuse

Meilleure actrice :

Anaïs Demoustier pour Alice et le maire

Eva Green pour Proxima

Adèle Haenel et Noémie Merlant pour Portrait de la jeune fille en feu

Karin Viard pour Une chanson douce

Doria Tillier pour La Belle Époque

Meilleur acteur :

Daniel Auteuil dans La Belle Époque

Damien Bonnard dans Les Misérables

Vincent Cassel dans Hors normes

Jean Dujardin dans J’Accuse

Reda Kateb dans Hors Normes ou Le Chant du loup

Melvil Poupaud dans Grâce à Dieu

Roschdy Zem dans Roubaix, une lumière

Meilleur Acteur dans un Second Rôle :

Swann Arlaud dans Grâce à Dieu

Grégory Gadebois dans J'accuse

Louis Garrel dans J'accuse

Benjamin Lavernhe dans Mon inconnue

Denis Ménochet dans Grâce à Dieu

Meilleure actrice dans un second rôle :

Fanny Ardant dans La Belle Époque

Laure Calamy dans Seules les bêtes

Sara Forestier dans Roubaix, une lumière

Hélène Vincent dans Hors normes

Josiane Balasko dans Grâce à Dieu

Meilleur Espoir Féminin :

Luàna Bajrami dans Portrait de la jeune fille en feu

Céleste Brunnquell dans Les Éblouis

Lyna Khoudri dans Papicha

Nina Meurisse dans Camille

Mama Sané dans Atlantique

Meilleur Espoir Masculin :

Anthony Bajon dans Au nom de la terre

Benjamin Lesieur dans Hors Normes

Alexis Manenti dans Les Misérables

Debri Tsonga dans Les Misérables

Meilleure Adaptation :

Adults in the room, Costa-Gavras

J'accuse, Roman Polanski

J'ai perdu mon corps, Jérémy Clapin

Roubaix, une lumière, Arnaud Desplechin

Seules les Bêtes, Dominik Moll

Meilleur scénario original :

Nicolas Bedos pour La Belle Époque

François Ozon pour Grâce à Dieu

Olivier Nakache et Éric Toledano pour Hors normes

Ladj Ly, Giordano Gederlini et Alexis Manenti pour Les Misérables

Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu

Meilleur Premier Film :

Atlantique de Mati Diop

Au nom de la terre d’Edouard Bergeon

Le Chant du loup d’Antony Baudry

Les Misérables de Ladj Ly

Papicha de Mounia Meddour

Meilleur Film d'Animation :

La fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo Mattotti

J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin

Les Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec

Meilleur court métrage :

Beautiful Loser de Maxime Roy

Pile Poil de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller

Le Chant d’Ahmed de Foued Mansour

Chien bleu de Fanny Liatard

Netta Football Club d’Yves Piat

Meilleur Court-Métrage d'Animation :

Ce magnifique gâteau de Marc James Roels et Emma de Swaef

Je sors acheter des cigarettes d’Osman Cerfon

La nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel

Make It Soul de Jean-Charles Mbotti Malolo

Meilleur Film Étranger :

Douleur et Gloire de Pedro Almodovar

Le Jeune Ahmed de Luc et Jean-Pierre Dardenne

Joker de Todd Phillips

Lola vers la mer de Laurent Micheli

Once Upon A Time in Hollywood de Quentin Tarantino

Parasite de Bong Joon-ho

Le Traître Marco Bellocchio

Meilleur documentaire :

68, mon Père et les Clous de Samuel Bigiaoui

La Cordillère des songes de Patricio Guzmán

Lourdes de Thierry Demaizière et Alban Teurlai

M de Yolande Zauberman

Wonder boy Olivier Rousteing, né sous X de Anissa Bonnefont

30 janvier 2020

Paris, Rocamadour, Rome

paris75

rocamadour22

rome

30 janvier 2020

Brexit

brexit33

brexit44

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30 janvier 2020

Extraits de shootings - Photos : Jacques Snap

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« Tenir la chandelle »

Du temps où les lampes de chevet n'existaient pas, les valets et les soubrettes devaient tenir le chandelier à leurs maîtres durant leurs ébats, en leur tournant le dos. Depuis, l'expression est restée et on dit qu'une personne "tient la chandelle" lorsqu'elle est seule avec un couple. La plupart du temps, ceci évoque une situation inconfortable.

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30 janvier 2020

Inauguration à Paris d'une statue de René Goscinny

Le scénariste de bande-dessinée, auteur de Lucky Luke ou Asterix, est décédé il y a maintenant 43 ans mais son oeuvre, immense, est toujours vivante. Une statut à son effigie a été inaugurée à Paris. …

30 janvier 2020

Extrait d'un shooting. Modèle : Anna Johansson. Photos : Jacques Snap

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30 janvier 2020

Les Césars

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Nominations aux Césars : « J’accuse », « Les Misérables », « La Belle Epoque » et « Portrait de la jeune fille en feu » en tête

L’Académie, faisant avant tout droit à la qualité esthétique de son film « J’accuse », n’a pas cédé à la campagne de boycott qui accompagne Roman Polanski.

Au Fouquet’s, à 10 heures, à Paris, se tenait mercredi 29 janvier, en toute simplicité, la conférence de presse de la nomination des Césars 2020, dont la cérémonie aura lieu le vendredi 28 février. Mais il devient difficile pour un événement un tant soit peu exposé de passer à travers les mailles de la vigilance contemporaine, comme d’ailleurs de ses effets pervers qui consistent à créer de la polémique à tout bout de champ.

Le cinéma, avec ses ors et son entre-soi, échappe moins que tout autre à cette nouvelle règle. Régulièrement étrillés pour l’ennui qu’ils distillent, épinglés en 2017 sur la question d’une présidence contestée, celle, en l’occurrence, de Roman Polanski, les Césars ont ainsi d’ores et déjà été atteints par un premier « Scud », portant sur l’opacité de leur organisation et de leur fonctionnement, émanant de la corporation elle-même, en l’espèce la Société des réalisateurs de films (SRF).

Adressé le lundi 13 janvier, peu avant le « dîner des révélations », un communiqué dénonçait le refus de l’Académie d’entériner le choix des marraines – la romancière Virginie Despentes, la réalisatrice Claire Denis – fait par deux jeunes acteurs (Jean-Christophe Folly et Amadou Mbow). Excuses officielles immédiates, arguant d’un quiproquo, qui n’empêcha pourtant pas l’envoi, le 17 janvier, d’un second communiqué du Syndicat des producteurs indépendants (SPI) qui appelait l’Académie à « plus de transparence et de modernité », et renchérissait sur l’aspect « discriminatoire » du refus de ces parrainages.

La réponse d’Alain Terzian, président de l’Académie des Césars, ne se fit pas non plus attendre, menée cette fois sur un ton plus offensif.

Atmosphère touffue

C’est dire dans quelle atmosphère touffue se tenait, ce mercredi, la conférence de presse de l’annonce des nominations. Elle fut d’emblée apaisée par Alain Terzian dans un bref discours liminaire, qui prenait acte de la contestation et signifiait la volonté de l’Académie de s’engager à « élargir le conseil d’administration en le faisant voter par l’assemblée générale », d’œuvrer à « la modernisation et à la parité », tout en « retissant des liens entre les générations ». A la suite de ces vœux énoncés avec « détermination », la conférence de presse fut expédiée sans fioritures sous la preste conduite de la future maîtresse de cérémonie, Florence Foresti, au cours d’une lecture en mode mitraillette.

Peu de surprises ressortent de cette annonce, dont les grands gagnants sont J’accuse, de Roman Polanski, avec douze nominations, suivi des Misérables, de Ladj Ly, et de La Belle Epoque, conte mélancolique de Nicolas Bedos, avec onze nominations chacun, puis de Portrait de la jeune fille en feu, film-peinture de Céline Sciamma. A quelques encablures, Roubaix, une lumière, d’Arnaud Desplechin, ainsi que Grâce à Dieu, de François Ozon – deux beaux films d’auteur à tendance sociétale marquée –, ne perdent rien de leurs chances de décrocher du moins le titre de la meilleure réalisation et/ou du meilleur film.

De grands absents

Ce par quoi, évidemment, la polémique, brièvement chassée par la porte, se réintroduit céans par la fenêtre. Les membres de la corporation, droits dans leurs bottes et faisant avant tout droit à la grande qualité esthétique de J’accuse, film consacré à l’affaire Dreyfus, n’ont en effet pas cédé à la campagne d’accusations et de boycott qui accompagne désormais chacune des apparitions de Polanski ou d’un de ses films.

Les faits ne sont pourtant pas minces, puisqu’une nouvelle plainte pour viol avait été rendue publique peu avant la sortie du film. Il ne fait donc guère de doute que, à compter de cette conférence de presse, un nouveau mouvement de protestation s’engage. Interrogé à l’occasion de la conférence de presse, Alain Terzian a répliqué que les Césars ne sont « pas une instance qui doit avoir des positions morales ».

Du côté de ceux sans qui le cinéma se réduirait à pas grand-chose, à savoir les actrices et les acteurs, relevons les noms d’Adèle Haenel, Anaïs Demoustier, Eva Green ou Doria Tillier ; là ceux de Jean Dujardin, Roschdy Zem, Daniel Auteuil ou Vincent Cassel.

Relevons aussi, au passage, la haute tenue de la section documentaire avec, notamment, M, de Yolande Zauberman, 68, mon père et les clous, de Samuel Bigiaoui, La Cordillère des songes, de Patricio Guzman.

Protestons enfin pour les scandaleusement peu nommés, eu égard à leurs vertus, Jeanne, de Bruno Dumont, Alice et le maire, de Nicolas Pariser, et Proxima, d’Alice Winocour. Consignons enfin, pour la postérité, dans l’obituaire de rigueur, les noms de ces grands et regrettés absents que sont Quentin Dupieux pour Le Daim et Rebecca Zlotowski pour Une fille facile, deux des films les plus frais, intelligents et aériens de l’année 2019.

Jacques Mandelbaum

Les douze nominations aux Césars de « J’accuse » de Polanski ont fait réagir. La secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, s’est interrogée mercredi sur RTL du « message qui est envoyé ». « Là, je crois que l’on ne respecte pas les femmes », a-t-elle ajouté, estimant que « manifestement, le cinéma n’a pas terminé sa révolution en ce qui concerne les violences sexistes et sexuelles ». « 12 nominations pour le film J’accuse de Polanski ! 12 comme le nombre de femmes qui l’accusent de viols ! Honte @Les Césars », a écrit sur Twitter l’association Osez le féminisme, avant d’appeler à manifester devant la salle Pleyel, où se tiendra, le 28 février, la cérémonie présidée par l’actrice Sandrine Kiberlain.

30 janvier 2020

Marisa Papen

marisa19

marisa21

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