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Jours tranquilles à Paris

16 mai 2019

Jean Michel Basquiat

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15 mai 2019

La Tour Eiffel a 130 ans !

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15 mai 2019

Vu au Festival Européen de la Photo de Nu à Arles

Arianne Clement

À l’origine de ce photoreportage, une révélation qu’Arianne Clément doit à une jeune et vive beauté de 102 ans, qui l’impressionne alors par sa désinvolture face à l’objectif. Elle est conquise par cette femme d’âge mûr qui s’assume entièrement, qui se sent belle et séduisante et qui n’a aucune réserve à le manifester. Et si la beauté ne se réduisait pas à la seule plastique ?

 Et si, au-delà des traits et des marques du temps, la beauté était quelque chose de moins tangible, mais de plus durable ? Une attitude. Une aisance. Une acceptation de soi.

La beauté n’est plus quelque chose dont on serait pourvu, ou pas, que l’on acquiert durant la jeunesse pour ensuite accepter, ou non, son inéluctable flétrissement.

Elle serait plus que cela et, fort heureusement, mieux que cela. Une manière d’être, qui se cultive et qui s’enseigne et que chacune des huit femmes, et les deux hommes, exposés ici, représentent à merveille.

Les photographies traduisent, chez la photographe, une fascination pour le corps humain et son grand potentiel d’expression émotionnelle.

De là l’importance, pour l’artiste, d’établir une profonde complicité avec ses modèles afin d’accomplir une mise à nu tant physique que psychologique.

Les sujets, saisis dans toute leur unicité, leur diversité et leur vulnérabilité, se trouvent sublimés par le recours au noir et blanc qui met en valeur le modèle et ajoute à l’aspect poétique de l’image.

Des photographies qui célèbrent la diversité des corps et des visages ainsi que différentes manières d’êtres belles et sensuelles.

Après avoir obtenu, avec mention d’honneur, une maîtrise en photographie de l’Université des arts de Londres, Arianne Clément a principalement consacré son art aux personnes du 3e âge.

Elle a aussi parcouru le monde en quête de reportages et a participé à de nombreux projets humanitaires auprès de personnes marginalisées.

C’est avec ses images d’aînés qu’elle a pris part à de nombreuses expositions nationales et internationales et obtenu plusieurs prix, bourses et honneurs.

Ces prix ont particulièrement souligné la sensibilité et l’audace dont témoignent ses photos ainsi que la complicité que l’artiste sait créer avec ses modèles.

Ses images et ses reportages ont été publiés dans de grands journaux et de prestigieuses revues de par le monde et ont été suivis avec enthousiasme sur les médias sociaux.

En savoir plus sur l’artiste : www.arianneclement.com

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15 mai 2019

Tour Eiffel

15 mai 2019

Extraits de shootings

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15 mai 2019

Playboy

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15 mai 2019

SOS-Homophobie constate une hausse des témoignages de lesbiennes victimes de harcèlement et de violences

Par Solène Cordier

Le rapport annuel de l’association, présenté mardi, enregistre une augmentation de 42 % des cas de discrimination rapportés par des femmes homosexuelles.

En dix-huit ans de grande distribution, Céline avait certes entendu des remarques liées à sa sexualité. Quelques blagues salaces, des sourires entendus, mais guère plus. Pour cette quadragénaire, mère de deux enfants, qui assume depuis son adolescence son orientation homosexuelle, les vrais ennuis ont commencé en 2015, peu après son mariage et un changement de rayon : « Tous les jours, un de mes responsables et un autre collègue me lançaient des insultes, comme “lèche-moulasse”, “clitorine”... On me demandait qui faisait l’homme et qui faisait la femme. »

A plusieurs reprises, quand des jeunes filles sont embauchées dans son magasin, on les prévient : « Si tu bosses avec Céline, fais gaffe, elle aime les moules. » Le harcèlement dure plus de trois ans. Ses collègues, quand ils ne rient pas de concert, « plongent la tête dans les yaourts ». Céline, qui a un caractère bien trempé, ne se démonte pas et répond souvent en termes fleuris.

« N’empêche qu’au bout d’un moment, ça abîme. J’avais l’impression de ne plus être moi, mais une espèce de bête sexuelle, homosexuelle. C’est comme si j’étais dépossédée de mon identité. » Elle encaisse, en parle peu, même à la maison.

Augmentation « spectaculaire » des cas de lesbophobie

Céline fait partie des quelques centaines de femmes qui ont contacté SOS-Homophobie en 2018 et rapporté au final 365 cas de « lesbophobie », soit un par jour. Une proportion en hausse de 42 % par rapport à l’an dernier, relève l’association dans son rapport annuel, présenté mardi 14 mai. En 2018, l’association a reçu en tout 1 905 témoignages (+ 15 %), au sujet de 1 634 actes anti-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans). Bien que plus des deux tiers concernent des hommes, le bond du nombre de cas de discriminations signalés par les femmes interroge. « Ces chiffres traduisent très vraisemblablement une prise de parole des femmes plus forte, conséquence des mouvements comme Metoo et Balance ton porc, même si beaucoup ne témoignent toujours pas », estime Véronique Godet, coprésidente de SOS-Homophobie.

De l’insulte à l’agression physique, tous les types de lesbophobie ont augmenté de manière « spectaculaire », relève le rapport. Les exemples cités parlent d’eux-mêmes, qu’il s’agisse de menaces : « Vous êtes gouines ? Car si c’est le cas on n’accepte pas ça ici. Ici c’est ma plage et c’est fait pour les familles. Il y a des enfants », dit l’un. Ou, dans la bouche d’un couple de sexagénaires : « Je n’ai rien contre les couples comme vous mais vous devriez avoir honte. » Sans oublier le « Sale gouine ! », lâché par une voisine, parmi d’autres insultes, devant la fille de 10 ans d’une dame vivant en couple lesbien. Femmes et homosexuelles, les lesbiennes sont aussi particulièrement la cible de menaces ou de violences d’ordre sexuel.

« Elles se retrouvent au croisement du sexisme et de l’homophobie, elles questionnent donc doublement une société qui repose, encore aujourd’hui, sur la domination masculine et l’hétéronormativité », analyse Joce Le Breton, membre de SOS-Homophobie et corédactrice du rapport cette année. Malgré la hausse constatée, leur dénonciation reste encore rare, la faute à « une forme d’autocensure très forte », relève la militante.

Dans les espaces publics, le rapport pointe que les actes anti-lesbiennes passent de 9 % à 13 %. Les agressions physiques qui s’y déroulent concernent, en proportion, autant les lesbiennes que les gays, respectivement 38 % et 36 % des agressions. Zoé, 35 ans, en couple depuis deux ans et demi, en a fait l’expérience. Un soir, elle se trouve dans un bar de La Rochelle avec sa compagne. L’ambiance est festive, les deux jeunes femmes dansent, s’embrassent. Quelques instants plus tard, alors qu’elle fait la queue devant les toilettes, elle est violemment frappée au visage par un homme à la stature imposante, sans qu’aucun échange ait précédé le coup.

Séquelles considérables

« Je suis tombée en arrière et j’ai perdu connaissance quelques instants. Très choquée, j’ai rejoint ma compagne en lui disant qu’on devait partir. » Ses séquelles sur les plans physique et psychologique sont considérables : « J’ai eu la mâchoire tuméfiée, et des douleurs récurrentes qui continuent de me faire souffrir. Un médecin a constaté une entorse cervicale, un œdème sur le bras causé par la chute et sur la mâchoire. Il m’a prescrit six jours d’ITT [incapacité totale de travail]. J’ai porté une minerve pendant deux mois. »

Plusieurs mois après son agression, malgré les somnifères et les anxiolytiques, elle souffre encore de problèmes de sommeil. Après avoir porté plainte dès le lendemain des faits, puis contacté une avocate, elle a de nouveau été convoquée par la commissaire, pour compléter sa déposition. « A chaque fois j’ai expliqué que c’était clairement une agression homophobe, parce que rien d’autre ne justifie la violence, mais on m’a opposé que comme il n’a rien dit, aucune preuve ne permet de l’affirmer. C’est très difficile. J’ai besoin de savoir pourquoi j’ai été frappée. Si ce n’est pas pour ça, pour quelle raison ? », interroge-t-elle.

Céline, elle, s’est finalement décidée en octobre 2018 à déposer deux plaintes, devant les prud’hommes et au pénal, contre son ancien employeur, qui l’a licenciée pour inaptitude après des années de tourments. « J’ai mis très longtemps à me dire que j’étais une victime, je ne voulais pas qu’on puisse penser que j’étais faible. Mais je fais ça pour que la honte change de camp. Si on n’est pas en sécurité au travail, au sein d’un grand groupe, on ne le sera pas dans la rue », explique-t-elle.

Lors de l’audience de conciliation qui a eu lieu il y a quelques semaines devant le conseil de prud’hommes, elle a pris la parole. « Je m’appelle Céline, pas “lèche-moulasse”, pas “clitorine”. Je suis une maman de deux enfants, et je viens témoigner devant vous pour toutes celles qui n’osent pas le faire. Quand je travaillais, et que j’entendais le bip de la pointeuse, c’est comme si on me mettait un triangle rose au bras. » Après avoir dit ça, elle a enfin pleuré.

15 mai 2019

Exposition "L'Art à Part" jusqu'au 08/06/2019

Concorde Art Gallery

Photo ci-dessus : Concorde Art Gallery

Georges Dumas

Photographe

La nudité tient une place de choix dans le travail de Georges Dumas. De par son appréhension immédiate et universelle et au-delà de toute tradition culturelle et de toute codification sociale ou historique, le corps nu est ce que l’humanité possède comme dénominateur commun irréductible. Élancé, ramassé, maigre, gras, anguleux, rond, droit ou courbé, le corps est le miroir ultime de notre condition humaine, de cette chair périssable qui est le signe de notre identité partagée. Pour approcher au plus près de la visée universelle qui est au cœur de sa démarche, Georges Dumas a fait sienne la perspective aristotélicienne selon laquelle l’art se doit d’imiter la nature. Dès lors, deux techniques se sont imposées à lui : la sculpture « réaliste », d’inspiration gréco-latine, et la photographie, médium mimétique par excellence. La sculpture, en substituant la pierre et le bois à la chair qu’elle prétend imiter, abolit les différences de couleur de peau et par là la distance qui sépare les peuples les uns des autres au profit de la similitude dans la morphologie qui les unit ; la photographie, de par son objectivité mécanique, permet de capturer le corps tel qu’il est, sans distorsion, sans enjolivement. La fusion des deux techniques, rendue possible par l’outil numérique, pose les bases d’une approche renouvelée du nu, à mi-chemin entre la statuaire pour ce qui concerne la matière, la peinture pour ce qui est de la mise en scène, et la photographie quant au rendu esthétique. Dans cette profonde recréation graphique réalisée par ordinateur, le pixel devient la nouvelle brique de base, le nouvel élément fondamental de la grammaire visuelle employée pour représenter le corps humain ; ce dernier achève de perdre sa nature organique et se transfigure sous les assauts de pixels démesurés qui le disloquent et le déconstruisent. Ne restent plus que des figures pétrifiées, sans visage — car le visage singularise —, attaquées de toutes parts par des carrés numériques qui prennent leur autonomie sur la toile en se matérialisant grâce à la peinture acrylique.

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15 mai 2019

Laetitia Casta

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15 mai 2019

Festival de Cannes : un vent de renouveau et des zombies

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Par Guillaume Fraissard

La 72e édition, qui ouvre mardi, fait la part belle aux jeunes cinéastes, tandis qu’on note une forte présence de morts-vivants parmi les films. Avec Almodovar, Jarmusch, Tarantino, Loach ou encore les Dardenne, les vétérans seront aussi à l’honneur.

Ils sont huit. Quatre réalisatrices, autant de réalisateurs. La parité dans la nouveauté. Justine Triet, Mati Diop, Jessica Hausner, Céline Sciamma, Ira Sachs, Diao Yinan, Ladj Ly et Corneliu Porumboiu vont pour la première fois concourir pour la Palme d’or lors de la 72e édition du Festival de Cannes, qui débute mardi 14 mai. Une édition que Thierry Frémaux, délégué général, a qualifiée de « romantique et politique » et qui s’ouvrira sous le signe des zombies – une des tendances fortes de cette année – avec le nouveau film de Jim Jarmusch The Dead Don’t Die et son impressionnant casting : Adam Driver, Selena Gomez, Danny Glover, Bill Murray, Chloë Sevigny…

Si certains des huit « nouveaux » sont des habitués des sections parallèles, Mati Diop et Ladj Ly débarquent sur la Croisette, chacun avec un premier long-métrage – Atlantique pour la réalisatrice franco-sénagalaise, Les Misérables pour celui qui avait filmé les émeutes urbaines de 2005 à Montfermeil –, deux œuvres politiques enracinées dans leur époque et le vécu de leurs auteurs. La première est une chronique intime, nourrie des précédents courts-métrages de la réalisatrice, sur l’émigration vers l’Europe vue par des femmes dans une banlieue de Dakar ; la seconde, l’histoire vraie d’une bavure policière en Seine-Saint-Denis. Une scène filmée en 2008 par Ladj Ly, « l’Homme à la caméra », comme il était surnommé dans sa ville, alors qu’il s’était donné pour mission de documenter et de dénoncer les brutalités policières.

Ce vent de fraîcheur qui s’annonce ne fait pas seulement bouger la Compétition officielle et Un certain regard, où six premiers films seront présentés aux festivaliers. Du côté de la Quinzaine des réalisateurs aussi, on innove. Paolo Moretti, qui succède à Edouard Waintrop au poste de délégué général, a dévoilé une sélection où ne figurent pas moins de seize longs-métrages tournés par des réalisateurs qui feront leurs premiers pas à Cannes. Avec Le Daim, de Quentin Dupieux, en ouverture, et Yves, de Benoît Forgeard, pour la clôture, l’Italien a fait de l’excentricité et de l’irrévérence les deux bornes de son nouveau magistère.

Formes nouvelles et classicisme

Les vétérans, qu’ils soient européens ou américains, seront eux aussi bien présents cette année sur la Croisette. Pedro Almodovar (Douleur et Gloire), Quentin Tarantino (Once Upon a Time in… Hollywood), Ken Loach (Sorry We Missed You), Xavier Dolan (Mathias et Maxime), Terrence Malick (Une vie cachée) ou encore Jean-Pierre et Luc Dardenne (Le Jeune Ahmed) sont en lice pour la Palme d’or décernée par le jury présidé par le cinéaste mexicain Alejandro Gonzales Iñaritu et pour succéder à Hirokazu Kore-eda (Une affaire de famille).

Si comme l’année dernière, aucun film produit par une plate-forme de vidéos en ligne n’a été accepté dans la sélection officielle, contrairement à la Mostra de Venise qui a vu le triomphe de Roma d’Alfonso Cuaron, le cru cannois 2019 prend des accents américains un peu plus prononcés. Entre la présence de Quentin Tarantino, Terrence Malik et Jim Jarmusch en compétition officielle, la présentation hors compétition de Rocketman, le biopic sur le chanteur Elton John produit par la Paramount, la diffusion d’une version restaurée de Shining de Stanley Kubrick et celle des premières minutes de Rambo V avec Sylvester Stalone, les studios américains sont plus présents qu’en 2018.

« Cannes reste le festival des metteurs en scène, de ceux qui essaient de réinventer le cinéma et d’explorer des formes nouvelles, mais aussi le festival de ceux qui sont du côté d’un certain classicisme », déclarait au Monde Thierry Frémaux après l’annonce d’une Sélection officielle pensée à l’aune de ces deux cinémas. On saura le 25 mai au soir si les Palmes auront su jouer de cette parité. Un enjeu loin de se réduire à des choix esthétiques. En 2018, le collectif 50-50 pour 2020, qui milite pour la parité dans le cinéma à l’horizon 2020, avait marqué les esprits lors d’une montée des marches au cours de laquelle la présidente du jury, Cate Blanchett, entourée de quatre-vingt-une cinéastes, actrices, productrices, avait pris la parole pour dénoncer, entre autres, le manque de réalisatrices dans la sélection cannoise.

Signataire de la charte en faveur de la parité hommes-femmes dans les festivals, Cannes semble avoir entendu le message, même si la parité est encore loin. Cette année, quinze films sur les 47 que compte la sélection officielle ont été réalisés par des femmes. Une première. Il en reste une autre à atteindre. Qu’une réalisatrice décroche la Palme d’or, ni à titre honoraire (Agnès Varda, 2016), ni en la partageant avec un autre film (Jane Campion pour la Leçon de piano en 1993).

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