Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

10 janvier 2019

C'est un truc...

12111954_1638143253107041_7984050543727441224_n

Publicité
10 janvier 2019

Alfred Hitchcock

11909319_643846965757066_933838404_n

10 janvier 2019

Milo Moiré

milo214

10 janvier 2019

Une «jeune fille traquée et apeurée»...

jeune fille asile

Une «jeune fille traquée et apeurée», au coeur d'une mobilisation internationale en quelques heures. #RahafMohammedalQunun, la Saoudienne de 18 ans qui a fui sa famille qu'elle accuse de violences physiques et psychologiques en espérant obtenir l'asile en Australie, se trouve toujours en #Thaïlande. Elle est suspendue à la décision du Haut-Commissariat aux Réfugiés, programme des #Nationsunies dont des représentants ont pu lui parler après l'autorisation des autorités thaïlandaises, qui l'avaient initialement contrainte à repartir, via le Koweït, en Arabie saoudite.

François Zimeray, son avocat français mandaté par l'ONG European Saudi Organization for Human Rights (ESOHR), a pu lui parler dimanche soir, alors que la jeune fille venait de lancer un appel à l'aide sur Twitter. «J’ai vu beaucoup de cas dans ma vie, d’affaires, de situations différentes. Rarement les choses se sont jouées en aussi peu de minutes. Il s’en est fallu de quelques minutes pour que son destin ne bascule», raconte-t-il à Paris Match. «Au moment où j’ai été contacté, elle s'était barricadée dans un réduit, qui sert de repos de passage dans l’aéroport de Bangkok. Tout ce que j’avais entre les mains pour agir étaient son numéro de téléphone, quelques contacts et connaissances de ce type de situation. Je l’ai appelée et j’ai d’abord été très frappé par la peur qui l’habitait, elle était terrorisée, il a fallu la mettre en confiance. Le plus important était de lui faire comprendre qu’il y avait des gens avec elle, qu’elle n’était pas seule, qu’elle ne perde pas courage», ajoute-t-il.

Un point commun avec tous les défenseurs des droits humains : «La première chose dont les défenseurs des droits de l’Homme dans le monde ont besoin, c’est d’être encouragés, soutenus, de savoir qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils ne seront pas oubliés. Beaucoup d’autres se reconnaissent dans leur combat.» L'avocat fait le parallèle entre cette mobilisation et celle autour Saiful Malook, l'avocat d'Asia Bibi qu'il représente, réfugié aux Pays-Bas après être parvenu à obtenir la libération de cette chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème.

Par: @kahinasekkai

Photo: Thailand Police /@REUTERS

9 janvier 2019

Extrait d'un shooting - gif animé

DSC_0522-MOTION

Publicité
9 janvier 2019

'BED' DE KRISTINA SAFONOVA {EDITORIAL EXCLUSIF / NSFW}

La photographe Kristina Safonova s'est associée au mannequin Nikola Romanova  pour ce tournage pris en exclusivité pour Nakid par un après-midi paresseux.

nakidbed

nakidbed2

nakidbed3 (1)

nakidbed3

nakidbed4

nakidbed5

nakidbed6

nakidbed7

9 janvier 2019

«Gilets jaunes»: L'ancien ministre Luc Ferry préconise de tirer sur les manifestants

luc ferry

VIOLENCES. L’ancien ministre a trouvé une « solution » contre les violences dans les manifestations de « gilets jaunes »... Faire usage des armes pour répondre à la violence des manifestants. C’est la proposition du philosophe Luc Ferry face aux violences commises par des « gilets jaunes », a relevé  Ouest-France. L’ancien ministre de Jacques Chirac est l’éditorialiste de l’émission « Esprits Libres » sur Radio Classique. « Évidemment qu’on est tous contre les violences mais ce que je ne comprends pas c’est qu’on ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin à ces violences », a déclaré Luc Ferry ce mardi. Face aux risques de dérives, Luc Ferry argumente : « Et alors ? Écoutez franchement, quand on voit des types qui tabassent à coups de pied un malheureux policier qui est par terre. Qu’ils se servent de leurs armes une bonne fois. Ça suffit ! ».

« Retourner devant les électeurs »

Un soutien inconditionnel aux forces de l’ordre, après la publication de plusieurs vidéos de violences entre manifestants et forces de l’ordre lors de l’acte 8 des manifestations des « gilets jaunes ». « On a la quatrième armée du monde [la 5e en réalité], elle est capable de mettre fin à ces saloperies », remarque-t-il.

Luc Ferry s’est emporté contre les manifestants violents. « Ces espèces de nervis, ces espèces de salopards d’extrême droite, d’extrême gauche et des quartiers qui viennent taper du policier, ça suffit ». Le philosophe estime que le Grand débat national ne servira à rien. « C’est une tentative désespérée de régulation démocratique », explique-t-il. « Le problème c’est que c’est un mouvement qui a suscité l’adhésion de 80 % des Français. Quand on en arrive là, il faut retourner devant les électeurs », assure l’ancien ministre de l’Education nationale. Luc Ferry s’est également opposé au référendum d’initiative citoyenne, lui préférant les élections. « C’est ce qui compte dans une démocratie », a-t-il précisé.

9 janvier 2019

Vu sur internet

jaime23

jaime33

jaime66

9 janvier 2019

Doutzen Kroes

doutzen

9 janvier 2019

La lettre politique de Laurent Joffrin - Libération

«Minority Report», un film d'Edouard Philippe

Cette manie – largement répandue – d’empiler les lois répressives à chaque incident violent dans une manifestation, sous le coup de l’émotion, parce que telle ou telle image a – légitimement – choqué le public… Le gouvernement annonce un renforcement de l’arsenal juridique «anti-casseurs», en s’appuyant sur une proposition de loi votée par le Sénat à majorité de droite. Est-ce raisonnable ? Est-ce utile ?

Les violences qui ont émaillé les différents «actes» de la protestation sont inadmissibles et notoirement anti-républicaines, qu’il s’agisse des attaques contre les policiers, des démolitions et des pillages de magasins ou des dégradations de bâtiments publics, notamment l’entrée en force dans un ministère, effraction scandaleuse et inédite depuis des décennies, très mollement condamnée par tous ceux qui espèrent tirer un bénéfice politique du mouvement. Jusqu’au jour où ils seront victimes des mêmes agissements ; vérité dans l’opposition, erreur au gouvernement…

On veut établir un fichier des suspects de violence pour les arrêter préventivement. On s’appuie sur le précédent des hooligans interdits de stade. Outre que la mesure a suscité maints recours, son extension au champ politique et social fait penser au film Minority Report, où une brigade spécialisée arrête les criminels avant qu’ils aient le temps de passer à l’acte. Spielberg et Philip K. Dick l’ont anticipé. Edouard Philippe le fait, même si sa ressemblance avec Tom Cruise est assez lointaine.

Au vrai, les lois permettant de sévir contre les casseurs existent déjà, y compris le droit d’interpeller celui qui participe à une manifestation non autorisée. L’énergique boxeur de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor risque trois à cinq ans de prison, ce qui n’est pas rien. Il est vrai que ses exploits pugilistiques ont consisté, entre autres, à frapper à coups de pied un homme à terre, ce qui n’est guère recommandé dans les règles du noble art, pas plus que dans le code pénal. Depuis le début du mouvement, 5 339 personnes ont été placées en garde à vue (dixit le ministère de la Justice), 815 ont été jugées en comparution immédiate et 152 ont été incarcérées. Une partie des gardés à vue ont été ultérieurement convoqués et une partie encore sont poursuivis en justice. A coup sûr, des condamnations nombreuses suivront. Le tout en vertu des lois existantes, qui ne respirent pas le laxisme en matière de maintien de l’ordre. A insi veut la communication gouvernementale : il faut annoncer quelque chose, coûte que coûte. Aller à la télévision pour dire que la loi sera appliquée ? Ce serait déroger à une autre loi : celle du spectacle.

LAURENT JOFFRIN

Publicité
Publicité