Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

22 août 2020

Santé - Covid-19 : où en sont les traitements ?

vaccins covid

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

La Russie est le premier pays à avoir approuvé un vaccin contre le Covid-19. Ailleurs, les essais pour mettre au point des traitements se poursuivent.

Pour le moment il n’existe pas de traitement spécifique pour lutter contre le Covid-19. Plusieurs médicaments et vaccins sont à l’étude et doivent encore démontrer leur efficacité. Certains sont plus prometteurs que d’autres. Les traitements présentés ci-dessous ne constituent pas une liste exhaustive de tous ceux qui font l’objet d’essais précliniques ou cliniques.

Vaccins

La Russie a créé la surprise le 11 août en annonçant l’approbation d’un vaccin mis au point par l’institut Nikolaï Gamaleïa, bien qu’il ne soit pas passé par toutes les phases nécessaires d’un essai clinique, comme le souligne Nature.

Parmi les 167 vaccins candidats en cours de développement recensés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), six ont entamé la phase III (la dernière d’un essai clinique qui doit impliquer plusieurs milliers de volontaires, vérifier que le vaccin protège effectivement et repérer d’éventuels cas rares d’effets secondaires) et deux sont entrés dans des phases combinées II-III.

Sur ces huit traitements préventifs à approcher la ligne d’arrivée, quatre sont issus de laboratoires chinois (CanSino Biologics, Sinovac Biotech et Sinopharm, qui réalise les phases III pour les vaccins développés par le Wuhan Institute of Biological Products et par le Beijing Institute of Biological Products). Les autres sont l’américain Moderna, la société allemande BioNTech, en collaboration avec Pfizer et le producteur chinois de médicaments Fosun Pharma, et le suédo-britannique AstraZeneca, en partenariat avec l’université d’Oxford. Enfin, l’australien Murdoch Children’s Research Institute n’a pas mis au point un nouveau vaccin pour cibler le coronavirus, mais il a identifié qu’un vaccin développé au début du siècle dernier contre la tuberculose pourrait avoir des effets bénéfiques pour prévenir le Covid-19. Des essais à grande échelle sont en cours dont un en phase III en Australie.

Médicaments

Parmi les nombreux remèdes expérimentés, deux se sont montrés particulièrement prometteurs, mais uniquement auprès de patients touchés par des formes graves de la maladie. Il s’agit du remdésivir et de la dexaméthasone.

Le premier est un antiviral initialement testé contre Ebola et l’hépatite C. Les données préliminaires de l’essai clinique démarré au printemps ont montré que le remdésivir permet de réduire le temps de récupération des personnes hospitalisées. “Ces premiers résultats n’ont montré aucun effet sur la mortalité, mais les données rétrospectives publiées en juillet suggèrent que le médicament pourrait réduire les taux de mortalité chez les personnes très malades”, rapporte le New York Times.

Le second est utilisé depuis longtemps dans le traitement d’allergies ou d’asthme notamment. Une étude parue en juillet dans The New England Journal of Medicine et conduite auprès de 6 000 patients a mis en évidence que la dexaméthasone réduisait les décès d’un tiers chez les patients sous ventilateurs et d’un cinquième chez ceux placés sous oxygène. Il pourrait cependant nuire aux personnes qui ne sont qu’à un stade précoce de la maladie ou qui n’ont pas de symptômes sévères. Les Instituts de la santé américains (NIH) recommandent d’ailleurs de réserver l’usage de la dexaméthasone aux personnes sous respirateur ou sous oxygène.

Des molécules qu’on pensait prometteuses se sont finalement révélées décevantes. C’est le cas de l’association de médicaments anti-HIV lopinavir et ritonavir (seuls ou combinés à d’autres antiviraux). Début juillet, l’OMS a suspendu ses essais cliniques, tout comme pour les essais impliquant la chloroquine et son dérivé l’hydroxychloroquine. Ces antipaludéens, vantés notamment par le président américain Donald Trump et le populaire professeur Raoult en France, ont été surmédiatisés pendant des mois.

Deux études cliniques randomisées publiées en juin et en juillet ont montré que l’hydroxychloroquine n’aidait pas les personnes atteintes de Covid-19 à aller mieux, qu’elle n’empêchait pas les personnes en bonne santé d’être contaminées, et que son administration à des personnes juste après avoir reçu un diagnostic positif de Covid-19 ne réduisait pas la gravité de la maladie. Une étude parue dans The Lancet suggérant quant à elle que la chloroquine pouvait être dangereuse en cas de Covid-19 a par ailleurs été retirée. D’après le site spécialisé Stat, plus d’une centaine d’essais cliniques pour tester la chloroquine ou son dérivé seraient encore en cours.

Autres traitements

Beaucoup d’espoirs ont également été placés dans l’utilisation de plasma sanguin de personnes guéries, une méthode qui a déjà fait ses preuves par le passé. Plusieurs essais cliniques sont en cours. Mais pour le moment les résultats publiés – qui ne concernent qu’un nombre restreint d’individus – sont mitigés. “Une étude [mise en ligne le 12 août] menée à l’échelle nationale [aux États-Unis] suggère que l’injection de plasma sanguin prélevé chez des patients guéris du Covid-19 aurait un effet positif chez les malades, néanmoins, en raison de l’absence de groupe de contrôle dans cette étude, plusieurs experts reconnaissent avoir du mal à interpréter ces résultats”, rapporte Stat.

L’utilisation d’interférons, promue au Venezuela et à Cuba notamment, a montré des résultats encourageants en laboratoire sur des cellules et des souris, et continue d’être une piste explorée. La phase III d’un essai clinique pour étudier le médicament Rebif (contenant des interférons de synthèse) combiné au remdésivir a d’ailleurs été lancée le 6 août aux États-Unis. Les interférons sont des molécules naturellement produites par notre organisme pour répondre à une attaque virale.

Parmi les autres voies explorées, notons l’utilisation de cellules souches. Certaines peuvent sécréter des molécules anti-inflammatoires et depuis plusieurs années des scientifiques cherchent à les utiliser comme traitement des “orages cytokiniques”, une réaction immunitaire excessive qu’on retrouve chez certains malades du Covid-19. Une douzaine d’essais cliniques sont en cours pour tester leur efficacité en cas de Covid-19. “Mais ces traitements n’ont pas bien fonctionné dans le passé et on ne sait pas encore s’ils fonctionneront contre le coronavirus”, note le New York Times.

Publicité
22 août 2020

Erdeven - Le vent est au rendez-vous pour les cerfs-volants

DSCN8382

DSCN8383

DSCN8384

DSCN8385

DSCN8387

Les cerfs-volants sont de sortie pour la deuxième édition du festival de cerfs-volants à Erdeven.

La deuxième édition du festival de cerfs-volants a été inaugurée ce vendredi à Erdeven sous les rafales de vent. Un début en fanfares avant un week-end plus optimal sur le plan des conditions météo.

La grisaille et les rafales de vent de 50 à 60 km/h ont inauguré la deuxième édition du festival de cerfs-volants Tout ça, c’est du vent ! ce vendredi, sur le flanc erdevennois de la barre d’Étel. « Les conditions de météo sont limites pour mettre en l’air nos cerfs-volants », estime Vincent Hinault, l’un des organisateurs de l’événement. Les violentes bourrasques n’ont pas permis à l’équipe d’installer le barnum… Pour cette entame de festival (sportive), l’équipe s’est toutefois mobilisée pour des démonstrations de kite-surf près de la barre, avec le club étellois organisateur de l’événement ABC du Kite. Or ce samedi, on annonce à nouveau des rafales…

De meilleures conditions météo à venir

Rien ne devrait toutefois altérer le programme du week-end. « Les conditions météorologiques seront plus optimales pour mettre en place toutes nos animations », rassure Vincent Hinault. Selon les dernières prévisions, les vents atteindront des pointes de 20 à 25 km/h dimanche. Autrement dit, « des conditions parfaites pour faire flotter les appareils ». Au programme, seront maintenus les ateliers de constructions de machines volantes, les sessions écoles de pilotage de cerfs-volants sportifs tout comme les démonstrations de cerfs-volants géants. « Les inscriptions se feront sur place », prévient-on. Des chorégraphies en musique feront en parallèle danser des cerfs-volants miniatures à deux ou quatre lignes.

Pratique

Tout ça, c’est du vent ! De 10 à 18 h, sur la plage de Kerminhy, côté barre d’Étel, à Erdeven Internet : abcdukitesurf.com/tout-ca-cest-du-vent/

22 août 2020

Étel - Le président du Sdis 56 veut présenter la facture aux naufragés d’Etel

etel chavirage

Gilles Dufeigneux, président du Service d’incendie et de secours du Morbihan (Sdis 56), a annoncé vendredi qu’il souhaite présenter la facture aux occupants du bateau secouru jeudi matin à la barre d’Etel, « comme cela se fait pour les alpinistes inconscients secourus en montagne ». Une facture qui s’élève à « plusieurs milliers d’euros ».

« On a frôlé la catastrophe »

« Tout le monde est sain et sauf, et c’est le plus important. Mais on a frôlé la catastrophe, tant pour les victimes que pour les importants moyens de secours engagés », explique Gilles Dufeigneux. « Une enquête de gendarmerie est en cours, mais il s’avère que les occupants du bateau sont des locaux, qui ne pouvaient ignorer le danger ». Cinq personnes, dont trois adolescents, avaient été secourues jeudi, peu avant 10 h, après que leur bateau se soit retourné à la barre d’Etel, pourtant interdite à la navigation à ce moment-là compte tenu des conditions de mer et de la météo.

Le sauvetage des personnes est gratuit

Rappelons que même si le sujet fait polémique, le sauvetage des personnes est gratuit en France : c’est le principe selon lequel la vie humaine n’a pas de prix, les frais de sauvetage sont donc intégralement pris en charge par l’État… En revanche, l’assistance aux biens est payante, lorsqu’il est porté secours à un navire en danger.

etel chavire 3

etel chavire

etel chavire4

22 août 2020

Extrait d'un shooting

Image-1 (7)

22 août 2020

Le thé en Bretagne, une culture prometteuse

Article de Hervé Queillé

Du thé cultivé en Bretagne à la vente ? Ce n’est pas un gag. Et les planteurs ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. À chaque récolte, leur thé s’arrache auprès des consommateurs.

Produire du thé en Bretagne… Cela pourrait paraître pour le moins exotique. N’est-il pas, amis Britanniques, grands amateurs de thé des Indes ?

Et pourtant le thé n’a rien d’une plante exotique, même si certaines espèces sont particulièrement adaptées aux climats tropicaux. C’est une variété de camélia, ni plus ni moins. Et qui semble même plutôt se plaire dans nos océaniques contrées.

Un terroir pour le thé

« Ma femme et moi sommes des passionnés de thé depuis très longtemps. Nous avons commencé à planter nos premiers théiers - en fait des boutures originaires du château en Trévarez (29) - par simple intérêt des plants, il y a 15 ans.

Après nombre de voyages en Chine et au Japon, nous avons fait notre premier thé il y a six ans. On s’est alors rendu compte que, dans la vallée du Blavet, il existe un terroir très intéressant avec des qualités aromatiques uniques, une hygrométrie qui convient au thé et des ex-pâtures, en bordure de bois, tapissées d’humus et au biotope très riche », raconte Denis Mazerolle de Languidic (56).

Ce qui, souligne le Morbihannais, est un sacré avantage par rapport aux plantations classiques, industrielles, confrontées à des terres très appauvries, où bien souvent, il n’y a plus ni insectes ni oiseaux, et au changement climatique qui les oblige à monter de plus en plus en altitude pour trouver de la fraîcheur.

Une riche palette aromatique

Mais ici, à Trébihan, pas de course au rendement à tous crins. Il y a deux ans, Denis et Weizi Mazerolle, ingénieurs en électronique et protonique, démissionnent de leur emploi pour se consacrer à la culture du thé « de très haute qualité », fruit d’une culture écologique intégrée dans son environnement.

La première vente - quelques kilos -a eu lieu cette année ; quasi exclusivement par parrainage « d’experts » et de professionnels du thé. « On a eu de très bons retours » assure Denis Mazerolle, « que ce soit sur le thé vert, plus rapide mais plus délicat à fabriquer ou le thé noir, tous deux offrant une palette aromatique très complexe : « On va doubler le nombre de plants tous les ans. C’est un projet à long terme. Nous en sommes à 2,5 ha. Sachant qu’il faut attendre deux à trois ans pour récolter et huit à dix ans pour arriver à maturité et à une production relativement importante. On vise la centaine de kilos en 2022 et la tonne en 2028 ».

Susciter des vocations

La récolte d’automne est déjà pratiquement prévendue (sur le site). Mais, précise Denis Mazerolle « notre objectif est de mettre en place un modèle pour inciter d’autres personnes à se lancer dans la culture du thé. Notamment des jeunes qui reprennent des exploitations et qui pourraient ainsi diversifier leur production. On espère avoir beaucoup de concurrents à l’avenir ».

Michel Thévot, de Sibiril (29), partage cette philosophie. Le Finistérien estime que le thé peut permettre à des jeunes de valoriser des petites parcelles : « Il y a de l’avenir pour le thé en Bretagne ». Ses 2 000 plants ont produit 15 kg de thé sec, cette année, dans la vallée du Guillec. Un thé bio, « de caractère dont le goût a surpris un grand chef parisien ». Michel Thévot le fait transformer et commercialiser sous le label « thé breton ». « Il y a dix ans, j’ai planté un théier car je trouvais ce plant magnifique. Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt », regrette ce passionné de botanique.

Contact

Site internet : filleule-des-fees.fr

Publicité
22 août 2020

Festivals

festival

22 août 2020

'ROCK PATH' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE 'MARCIN WOLINSKI' {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

rock20

Milton Keynes, photographe / retoucheur basé au Royaume-Uni  Marcin Wolinski  et la mannequin  Elena Cojoianu se sont  associés pour l' éditorial exclusif de NAKID d' aujourd'hui intitulé « Rock Path ».

«Je n'aime pas associer la photographie à l'argent. Cela me donne beaucoup plus de liberté pour créer ce que j'aime vraiment. Je n'aime pas associer la photographie à l'argent. - Marcin Wolinski

«Je ne sais pas quand tout a commencé. Il fut un temps dans ma vie où je travaillais pour soutenir la post-production de films et même si je n'étais pas un grand fan, je me suis avéré être plutôt bon. Cela m'a définitivement fait entrer dans le monde de l'édition de vidéos, puis de photos. "

rock21

rock23

rock24

22 août 2020

Course - La Parisienne - save the date - sous réserve COVID 19 ???

course

21 août 2020

'SAILING TO OBLIVION' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE 'RICHARD JOHNSON' {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

sailing20

sailing21

sailing22

Aujourd'hui, le photographe  Richard Johnson  et le mannequin Taylor Rene  nous emmènent dans une aventure en voilier pour cet éditorial exclusif de NAKID intitulé « Sailing to Oblivion ».

Si vous aimez cette histoire visuelle, montrez-leur un peu d'amour, ce n'est qu'un aperçu des trucs incroyables qu'ils ont créés - rendez-vous sur leur Instagram ci-dessous pour en savoir plus sur cet artiste génial et soutenir leur créativité et votre inspiration quotidienne en les suivant !

sailing23

sailing24

sailing26

sailing27

sailing28

21 août 2020

Gotha : Palace, soleil et maîtresse… Les dessous de l’exil doré de Juan Carlos d’Espagne

juan en exil

Après avoir quitté son pays en catimini au début du mois d’août, l’ancien roi Juan Carlos, soupçonné de corruptions et de fraude fiscale, s’est réfugié dans un palace d’Abu Dhabi. Qui paie la facture de sa suite ? S’est-il enfui avec l’une de ses maîtresses ? En Espagne, on s’interroge sur cet exil qui fait mauvais genre.

Voilà presque quinze jours que tout le monde avait perdu sa trace. Même le président Pedro Sanchez assurait n’avoir aucune idée de là où se trouvait le roi émérite. Au Palais, on restait également silencieux sur la destination de Juan Carlos, qui a quitté de son propre chef l’Espagne le 3 août dernier, pour éviter que « certains événements passés de [sa] vie privée » n’entravent « l’exercice des hautes responsabilités [du roi actuel] dans le calme et la tranquillité ». La presse avait dû se contenter de ce succinct communiqué. Puis plus rien. Où s’était-il réfugié ? Au Portugal, disaient certains. En République dominicaine, assuraient d’autres.

Finalement, le plan de vol de son jet privé avait été retrouvé, indiquant qu’il s’était posé aux Émirats arabes unis. Puis, une photo de paparazzi l’avait montré descendant de son avion, masque sur le visage, à l’aéroport d’Abu Dhabi. Le 17 août, la Maison royale a tout de même confirmé cette information par un simple sms envoyé aux journalistes : « Sa Majesté le roi Juan Carlos a indiqué à la Maison de Sa Majesté le roi de communiquer que le 3 août dernier, elle s’est déplacée aux Émirats arabes unis, où elle demeure actuellement. »

Sous le soleil du Moyen-Orient, l’ancien roi d’Espagne a été accueilli comme il se doit. Il bénéficie d’une suite présidentielle à l’Emirates Palace, l’un des plus beaux hôtels du pays, qu’aurait gracieusement mis à sa disposition l’émir Khalifa ben Zayed Al Nahyane. Cet établissement, ouvert en 2005, comprend 302 chambres et 92 suites, le tout sur un terrain de 850 000 mètres carrés. Les prix varient entre 300 euros la nuit pour une petite chambre à plus de 10 000 euros pour une suite. Bien évidemment, Juan Carlos bénéficierait de la plus grande et la plus luxueuse…

La pire des destinations

Le financement de cet exil pose donc question en Espagne. En mars dernier, Felipe VI avait retiré la dotation attribuée à son père, qui s’élevait à 195 000 euros par an. Sans cet argent, le roi émérite peut difficilement couvrir les frais de séjour avec ses propres deniers. Deuxième possibilité : Juan Carlos est invité, en pension complète, par son ami l’émir d’Abu Dhabi. Mais là aussi, cela poserait problème. Car s’il n’exerce plus de rôle officiel, l’ancien roi fait toujours partie de la famille royale et doit, à ce titre, rendre publics les cadeaux qu’il reçoit. Serait-ce alors le gouvernement - et donc le contribuable espagnol - qui financerait la villégiature du vieux souverain ? Une chose est sûre, l’Espagne doit prendre à sa charge la protection rapprochée et le service de sécurité de Juan Carlos.

Selon la presse espagnole, le roi émérite ne pouvait pas choisir pire destination pour son exil. Même le quotidien conservateur et royaliste ABC a désapprouvé ce choix. « On parle non seulement de pays où les droits de l'Homme ne sont pas respectés (...), mais aussi de l'endroit où il est soupçonné d'avoir joué un rôle d'intermédiaire pour le versement de commissions, tout en se goinfrant lui-même au passage », a expliqué à l'AFP le journaliste Alberto Lardies, spécialiste de la maison de Bourbon. Ce sont en effet les liens qu’entretient Juan Carlos avec les monarchies du Golfe qui font actuellement l’objet d’investigations. En mars dernier, La Tribune de Genève affirmait notamment que l'ancien souverain aurait reçu 100 millions de dollars du roi Abdallah d'Arabie saoudite, sur l'un de ses comptes en Suisse.

Que l’ancien roi s’installe dans un palace sous les cocotiers au moment où son pays peine à se relever de la pandémie du coronavirus rappelle un épisode peu glorieux de son propre règne. En 2012, encore sur le trône, il avait été surpris en train de chasser des éléphants au Botswana, alors que l’Espagne faisait face à la pire crise économique de son Histoire. Ce scandale avait d’ailleurs précipité son abdication.

Dernière rumeur en date : Juan Carlos ne serait pas seul dans cet exil. Il aurait été rejoint par Marta Gayá, une décoratrice originaire de Majorque, avec laquelle il entretient une relation depuis plus de trente ans. C’est en tout cas ce que croit savoir la presse à scandales qui a toujours tenu la liste des nombreuses conquêtes et maîtresses de l’ancien monarque. Juan Carlos pourrait d’ailleurs très bientôt déménager en Suisse, où réside cette femme qui serait le véritable amour de sa vie.

Une chose est certaine, en quittant l’Espagne, le roi émérite a définitivement abandonné celle qui a partagé son quotidien durant 58 ans. La reine Sophie est restée sur ses terres, et réside actuellement à Majorque, au palais de Marivent, où l’ont retrouvée Felipe, Letizia, Leonor et Sofia pour les vacances. Si le mot « divorce » n’a pas été prononcé, et ne le sera certainement jamais, la séparation est bien consommée pour ce couple qui ne partageait plus rien - mis à part des événements officiels - depuis plusieurs années déjà. L’ancienne reine consort semble vouloir définitivement tourner la page de ce mariage, trop souvent ponctué par les adultères et les mensonges. S’il y a désormais une personne en Espagne qui ne souhaite pas savoir ce que fait Juan Carlos et avec qui il se trouve, c’est bien la reine Sophie…

Publicité
Publicité