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Jours tranquilles à Paris

1 août 2020

Laetitia Casta

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1 août 2020

A Hongkong, des législatives repoussées et la colère du camp prodémocratie

Le gouvernement, qui justifie ce report par la hausse des cas de coronavirus, a aussi rejeté la candidature de douze candidats d’opposition.

Carrie Lam, dirigeante de l’exécutif hongkongais nommée par Pékin, a annoncé, vendredi 31 juillet, le report des élections législatives qui étaient prévues en septembre, en raison de la hausse des cas de coronavirus. Ces élections devaient permettre de renouveler le Conseil législatif (LegCo, le Parlement). « J’annonce aujourd’hui la décision la plus difficile de ces sept derniers mois (…) qui est de reporter les élections au Conseil législatif », a-t-elle dit.

Hongkong a recensé plus de 3 000 cas de contamination par le nouveau coronavirus depuis janvier, avec un record quotidien de 149 nouvelles infections signalées jeudi. Plus de la moitié d’entre elles l’ont été depuis le début du mois de juillet.

Cette décision risque d’alimenter la colère du camp prodémocratie. Un tel report risque de nuire aux espoirs de l’opposition de remporter une victoire sans précédent après l’instauration, à l’initiative de Pékin, d’une loi de sécurité nationale accusée par ses détracteurs de saper les libertés des habitants. Après sa large victoire aux élections organisées au niveau des districts de la ville fin 2019, l’opposition espère maintenir cette dynamique créée par le vaste mouvement de contestation contre l’exécutif local et le pouvoir chinois. Le Conseil législatif est élu pour moitié au suffrage direct et pour l’autre au suffrage indirect favorisant des personnalités favorables à la Chine.

La Maison Blanche a condamné l’ajournement du scrutin, estimant, par la voix de son porte-parole, que cette décision est « la dernière d’une longue liste de promesses non tenues par Pékin qui avait promis l’autonomie et le respect des libertés aux habitants de Hongkong ».

Pour sa part, l’Allemagne a annoncé, vendredi, sa décision de suspendre le traité d’extradition qui la liait à Hongkong, suivant ainsi une démarche de protestation déjà effectuée par le Canada, l’Australie et le Royaume-Uni.

Rejet de la candidature de douze candidats d’opposition

« Notre résistance se poursuivra et nous espérons que le monde se tiendra à nos côtés dans les batailles à venir », a déclaré vendredi matin lors d’une conférence de presse Joshua Wong, qui avait en 2014 été le visage du « mouvement des parapluies ». | ANTHONY WALLACE / AFP

Depuis l’instauration fin juin de la loi sur la sécurité nationale, destinée à lutter contre ce que la Chine qualifie de subversion, de sécession, de terrorisme et de collusion avec les forces étrangères, la pression s’est intensifiée sur les défenseurs de la démocratie à Hongkong.

Beaucoup d’opposants ont présenté cette loi comme le dernier clou sur le cercueil du principe « un pays, deux systèmes », qui était censé garantir jusqu’en 2047 des libertés inconnues ailleurs en Chine continentale. Les semaines qui ont suivi son adoption ont confirmé la crispation brutale, avec une répression contre les militants démocrates.

Dernier exemple en date, douze candidats d’opposition, dont le jeune militant Joshua Wong mais aussi des personnalités davantage installées et plus modérées, ont vu leur candidature rejetée jeudi au motif, selon l’exécutif local, de leurs intentions subversives liées à leur hostilité à la loi sur la sécurité nationale. Le gouvernement dément toute censure ou atteinte au droit de candidature.

« Notre résistance se poursuivra et nous espérons que le monde se tiendra à nos côtés dans les batailles à venir », a déclaré, vendredi matin, lors d’une conférence de presse Joshua Wong, qui avait en 2014 été le visage du « mouvement des parapluies ». « C’est sans aucun doute la période de fraude électorale la plus scandaleuse de l’histoire de Hongkong », a déclaré celui que les autorités avaient déjà empêché de se présenter aux élections locales de novembre 2019, au cours desquelles le camp prodémocratie avait triomphé.

L’opposition espérait capitaliser sur la popularité de la contestation

Dans un communiqué, l’exécutif a dressé une longue liste des raisons de ces disqualifications, citant le fait que certains candidats aient critiqué la loi sur la sécurité ou refusé de reconnaître la souveraineté chinoise. Plus ubuesque, il a reproché à certains le fait qu’ils aient l’intention de conquérir la majorité au LegCo.

Le camp prodémocratie espérait, en effet, capitaliser sur la popularité de la contestation, et sur son succès aux scrutins locaux en novembre 2019, pour obtenir pour la première fois la majorité dans une chambre qui est ainsi composée qu’elle penche normalement quasi automatiquement du côté des pro-Pékin.

Plus de 600 000 Hongkongais avaient participé à la mi-juillet aux primaires organisées par le camp prodémocratie dans cette ville de 7,5 millions d’habitants, une consultation largement analysée comme un grand succès populaire.

1 août 2020

Anicée Alvina

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1 août 2020

Tribune - « L’Europe peut nous aider à sauver l’Amazonie »

Par Sonia Guajajara, Coordonnatrice exécutive de l'Articulation des peuples indigènes au Brésil, Marie Laura Canineu, Directrice du bureau de Human Rights Watch au Brésil

Alors que la destruction de la forêt tropicale se poursuit, Sonia Guajajara, coordonnatrice exécutive de l’Articulation des peuples indigènes du Brésil, et Maria Laura Canineu, directrice du bureau de Human Rights Watch, exhortent, dans une tribune au « Monde », l’Union européenne à ne pas ratifier l’accord commercial avec le Mercosur si le chef d’Etat brésilien n’honore pas ses engagements environnementaux

« Notre maison brûle », avait déclaré le président Emmanuel Macron en août 2019, alors que les feux de forêt faisaient rage en Amazonie brésilienne. « Dans ces conditions », avertissait-il, la France n’appuierait pas l’accord commercial en cours de négociation entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur [alliance commerciale entre le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay], qui prévoit des engagements à lutter contre la déforestation.

ON S’ATTEND À CE QUE LES INCENDIES REPRENNENT BIENTÔT, ET QU’ILS SOIENT PEUT-ÊTRE MÊME PIRES QU’EN 2019.

La situation en Amazonie n’a fait que s’aggraver, surtout pour nos communautés autochtones, en première ligne des efforts de défense de la forêt tropicale. On s’attend à ce que les incendies reprennent bientôt, et qu’ils soient peut-être pires qu’en 2019, alors même que nous sommes encore sous le choc de la pandémie due au Covid-19, qui ravage les communautés de l’Amazonie et le Brésil tout entier.

Maintenant, plus que jamais, nous avons besoin que les dirigeants européens s’expriment sur des engagements forts en faveur de l’environnement – comme l’a fait Emmanuel Macron, le 29 juin, lorsqu’il a réitéré ses doutes à propos de l’accord UE-Mercosur. Mais, s’ils veulent avoir un impact réel, ils devraient énoncer plus clairement ce que le Brésil doit faire exactement pour lever leurs doutes quant aux engagements du pays à lutter contre le réchauffement climatique.

Forte reprise de la déforestation au Brésil

Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a rejeté avec rage les critiques de Macron et des autres dirigeants européens, qu’il voit comme des insultes à la souveraineté brésilienne. Mais Bolsonaro ne parle pas au nom des nombreux Brésiliens, d’origine autochtone et non autochtone, qui se battent depuis des années pour préserver notre forêt.

ENTRE 2004 ET 2012, NOUS AVIONS RÉUSSI À ATTEINDRE UNE DIMINUTION DE 80 % DE LA DÉFORESTATION.

Il fut un temps où le Brésil était un leader mondial de la préservation des forêts. Entre 2004 et 2012, nous avions réussi à atteindre une diminution de 80 % de la déforestation. Mais après 2012, avec des coupes budgétaires et des politiques indigentes, qui ont fragilisé les instances de protection de l’environnement, la déforestation a repris de plus belle.

Cette recrudescence est le fait de réseaux criminels violents contre lesquels le gouvernement de Bolsonaro n’a strictement rien fait pour nous protéger. En 2019, un rapport de Human Rights Watch a documenté comment ces mafias locales menacent, attaquent et tuent des agents de la protection de l’environnement, des membres de communautés autochtones et d’autres personnes vivant dans la forêt tropicale qui se mettent en travers de leur chemin. Les meurtriers sont rarement traduits en justice.

La déréglementation de la politique environnementale

Autrement dit, le véritable conflit autour de l’Amazonie n’oppose pas la souveraineté brésilienne et l’écologie européenne, mais les mafias criminelles pillant la forêt tropicale et les Brésiliens respectueux de la loi qui tentent de les arrêter.

Bolsonaro se range de fait du côté des mafias. Il a saboté les agences de protection de l’environnement du Brésil, déjà fragilisées, et s’est donné pour mission d’écarter les groupes de défense de l’environnement. Son ministre de l’environnement a récemment été enregistré en train de l’exhorter à poursuivre la déréglementation de la politique environnementale tant que l’attention des médias est accaparée par la pandémie due au Covid-19.

Rien d’étonnant, dans ces circonstances, à ce que la déforestation ait augmenté de plus de 80 % en 2019 – d’après des données basées sur les alertes en temps réel de l’Institut national de recherches spatiales brésilien – et continue à augmenter cette année ; ni que les menaces envers les défenseurs de la forêt se soient poursuivies, de même que la progression dans les territoires autochtones des mineurs, bûcherons et autres intrus, enhardis par les politiques anti-environnementales de Bolsonaro.

Etablir des critères clairs basés sur des résultats concrets

Les scientifiques affirment que la déforestation incontrôlée pousse rapidement l’Amazonie vers un « point de basculement » où elle cessera d’être un « puits de carbone » et libérera les quantités massives de carbone qu’elle avait stockées. Cela empirera la crise climatique, qui menace tout autant les Européens que les Brésiliens.

L’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, dont les grands principes ont été convenus en juin, comprend des engagements à lutter contre la déforestation et à respecter l’accord de Paris sur le climat. Mais quel sens cela aurait-il que l’UE ratifie cet accord, alors que Bolsonaro manifeste ouvertement son intention de ne pas honorer une seule de ses composantes, en démantelant délibérément la capacité du Brésil à se conformer à ces dispositions et en précipitant ce « point de basculement » où toute conformité pourrait devenir impossible ?

L’UE devrait au contraire adresser un message clair et catégorique à Bolsonaro : pas de ratification tant que le Brésil ne se montre pas disposé à honorer ses engagements environnementaux. Pour évaluer cette disposition, des critères clairs devraient être établis, basés sur des résultats concrets, et non sur des plans ou propositions.

Ces critères devront s’attaquer aux problèmes corrélés au cœur de cette crise : la violence et la déforestation.

Premier point : des progrès substantiels devront être faits pour mettre fin à l’impunité pour les violences à l’encontre des défenseurs de la forêt, mesurés par le nombre d’affaires de ce type faisant l’objet d’une enquête, de poursuites et d’un procès.

Second point : une réduction du taux de déforestation suffisante devra être opérée pour remettre le pays sur la voie de la réalisation de ses propres objectifs dans le cadre de l’accord de Paris.

Bolsonaro ne se soucie pas de ce que les Brésiliens comme nous ont à dire, au sein des communautés autochtones et de la société civile. Il ne se soucie pas davantage de protéger la forêt tropicale ou de combattre le réchauffement climatique. Il est en revanche certain que l’accord UE-Mercosur a une grande importance pour lui et son gouvernement.

La France et l’Union européenne devraient utiliser intelligemment cette opportunité. Cela pourrait bien être notre dernier espoir de protéger nos territoires autochtones et de sauver notre Amazonie.

1 août 2020

Fortes chaleurs...

chaleurs

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1 août 2020

Nécrologie - Alan Parker, réalisateur de « Midnight Express », est mort

Le cinéaste britannique s’est éteint vendredi, à l’âge de 76 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé sa famille dans un communiqué.

Le réalisateur britannique Alan Parker est mort vendredi 31 juillet, à l’âge de 76 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé sa famille dans un communiqué. Il était notamment l’auteur du célèbre film Midnight Express, sorti en 1978.

En près de trente ans de carrière, il laisse derrière lui une impressionnante série de succès critiques et populaires, parmi lesquels les comédies musicales Fame (1980) et Evita (1996) avec Madonna, ou encore The Commitments (1991) et Mississippi Burning (1988).

Il avait aussi mis en images le double album concept The Wall, du groupe Pink Floyd (1982) avec Pink Floyd - The Wall, et Angel Heart (1987), film noir teinté de surnaturel et de vaudou avec Mickey Rourke et Robert De Niro. Son film Birdy, sur les traumatismes post-guerre du Vietnam interprété par Nicolas Cage et Matthew Modine, avait été couronné d’un grand prix du jury à Cannes en 1985.

Des films controversés

Venu de la publicité, où il avait fait ses classes dans les années 1960 et 1970, Alan Parker avait signé son premier long-métrage en 1976 : Bugsy Malone, un pastiche musical des films de gangsters entièrement joué par des enfants.

Deux ans plus tard, avec Midnight Express, Alan Parker adaptait (sur un scénario d’Oliver Stone) le récit autobiographique de Billy Hayes, un Américain arrêté en 1970 avec plusieurs kilos de haschisch à l’aéroport d’Istanbul et condamné à trente ans de prison avant de réussir à s’évader. Le film, peinture sombre de l’univers carcéral et de ses injustices, avait été récompensé par deux Oscars en 1979, celui du meilleur scénario adapté pour Oliver Stone et celui de la meilleure musique originale pour Giorgio Moroder. Il avait également remporté six Golden Globes et quatre Bafta.

Jugé partial, Midnight Express a été interdit en Turquie jusqu’en 1993. La description qui y est faite du pays a provoqué un véritable traumatisme. Dans sa critique publiée en 1978, Le Monde dénonçait un film « insupportable et dangereux » :

« Alan Parker, dans son indignation du sort fait au “good boy” yankee, montre, selon les pires clichés xénophobes et racistes, tous les Turcs comme des individus répugnants, corrompus, brutaux et vicieux. Quoi qu’il en soit de l’affaire Billy Hayes, on ne peut pas en accepter cette représentation. »

Billy Hayes lui-même avait critiqué en 1999 le fait que « la plupart des événements du film » n’étaient pas conformes aux faits qu’il avait racontés dans son livre.

En 1988, M. Parker s’intéressait au sort subi par les Noirs Américains dans le sud des Etats-Unis dans les années 1960 avec Mississippi Burning. Le film, basé sur l’enquête du FBI au sujet de la disparition de trois figures de la lutte pour les droits civiques, avait lui aussi suscité la controverse. Certains membres du mouvement lui ont reproché d’avoir trop romancé les événements et d’avoir présenté le FBI sous un jour trop favorable.

Dix Oscars et 19 Bafta

Au total, ses œuvres ont remporté dix-neuf Bafta, dix Golden Globes et dix Oscars. L’académie des Oscars a rendu hommage sur Twitter à un « caméléon », un « extraordinaire talent » qui « nous manquera beaucoup ».

L’ancien président du festival de Cannes, Gilles Jacob, a, pour sa part, salué un cinéaste « vif, brillant, prolifique » et un « esprit sarcastique ».

David Puttnam, qui a produit plusieurs des films d’Alan Parker, a, de son côté, rendu hommage à celui qui était son « plus vieil et plus proche ami » et qui l’a « toujours impressionné par son talent ». « Ma vie et celle de beaucoup d’autres personnes qui l’ont aimé et respecté ne seront plus jamais les mêmes », a-t-il ajouté.

1 août 2020

Fanny Müller

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31 juillet 2020

'VALENCIANA PSYCHO' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE 'BRAVLUE' {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

Le photographe Bravlue  et le mannequin Ashley Buznego se sont  associés pour l' éditorial exclusif du NAKID d' aujourd'hui intitulé « Valenciana Psycho ». Vénézuélien élevé à Miami, en Floride. J'ai adoré l'art et j'ai décidé de s'aventurer dans le monde de la photographie. Aime la photographie de concept. Trouver de l'inspiration dans l'art classique, les films, la chanson et les réinventer avec mon objectif.

MUA et stylisme: Karen Martinez

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31 juillet 2020

Législatives à Hongkong : les candidatures de douze militants pro-démocratie disqualifiées

La candidature de Joshua Wong, figure du « Mouvement des parapluies », a notamment été invalidée pour ces élections. Pékin a salué cette décision, qualifiant ces candidats de « délinquants ».

Les candidatures aux législatives hongkongaises de douze militants pro-démocratie, parmi lesquels Joshua Wong, figure du « Mouvement des parapluies », ont été invalidées, ont annoncé, jeudi 30 juillet, les candidats recalés. Ils ont dénoncé un « mépris total » de Pékin envers les Hongkongais. La Chine a rapidement salué la disqualification des « délinquants » du processus électoral.

Les Hongkongais sont appelés aux urnes début septembre pour des élections au Conseil législatif (LegCo, le Parlement local) cruciales, neuf mois après le triomphe du mouvement pro-démocratie aux élections locales, alors que l’ex-colonie britannique a vécu en 2019 sa pire crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997.

« Je viens juste d’être disqualifié pour les élections au LegCo, alors que j’étais le plus grand vainqueur des primaires », a annoncé dans un tweet Joshua Wong, qui avait été le visage du « Mouvement des parapluies » en 2014. Plus de 600 000 Hongkongais ont participé à la mi-juillet aux primaires organisées par les partis du camp pro-démocratie dans la ville de 7,5 millions d’habitants.

La veille, mercredi 29 juillet, la police de Hongkong a arrêté quatre étudiants d’un mouvement indépendantiste dans le cadre de la nouvelle loi controversée sur la sécurité nationale, imposée par Pékin à son territoire semi-autonome le 30 juin.

« La mesure de répression la plus importante »

« Pékin fait preuve d’un mépris total à l’égard de la volonté des Hongkongais, foule aux pieds (…) l’autonomie de la ville et cherche à maintenir le Parlement hongkongais sous son joug », a ajouté M. Wong. Il a dénoncé « la mesure de répression la plus importante » contre le camp pro-démocratie, en expliquant que les autorités avaient disqualifié « presque tous les candidats pro-démocratie, depuis les groupes progressistes les plus récents aux partis modérés traditionnels ».

« Le gouvernement hongkongais soutient la décision (…) d’invalider douze candidatures aux élections au conseil législatif », a-t-il annoncé dans un communiqué.

Plusieurs des candidats recalés ont confirmé sur les réseaux sociaux ces invalidations, et notamment certaines figures comme Gwyneth Ho, Lester Shum, Tiffany Yuen et Fergus Leung. Le Parti civique, l’une des formations les plus en vue de la mouvance pro-démocratie, a annoncé que quatre de ses membres n’avaient pas été autorisés à se présenter : Alvin Yeung, Dennis Kwok, Kwok Ka-ki et Cheng Tat-hung.

Triomphe pro-démocratie lors des dernières élections

Le LegCo compte 70 membres désignés selon un système alambiqué qui garantit presque à coup sûr une majorité au bloc pro-Pékin. Seuls trente-cinq sont élus au suffrage universel direct, les autres étant principalement désignés par des groupes socioprofessionnels acquis à la Chine continentale. Mais les mouvements pro-démocratie espéraient traduire à nouveau dans les urnes le succès de leur extraordinaire mobilisation de l’an passé.

Hongkong a été le théâtre pendant six mois de manifestations quasi quotidiennes pour défendre les libertés et dénoncer les ingérences de la Chine dans les affaires de sa région semi-autonome. La popularité de ces revendications s’est confirmée lors des élections locales de novembre 2019 marquées par un triomphe du camp pro-démocratie qui a pris le contrôle de dix-sept des dix-huit districts du territoire.

Plus récemment, la loi sur la sécurité nationale, imposée par Pékin en réponse à ces contestations politiques, a réduit sensiblement la liberté politique sur le territoire en sanctionnant « la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères ».

31 juillet 2020

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