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Jours tranquilles à Paris

30 juillet 2020

Le Drian et « l’autre folle de Ségo »…

le drian

Une erreur de Jean-Yves Le Drian dans l’envoi d’un SMS est à l’origine du cafouillage autour de l’entrée de Ségolène Royal au gouvernement, rapporte Le Canard enchaîné, dans son édition de ce mercredi 29 juillet. Alors qu’Emmanuel Macron demande à ses proches de lui proposer des candidatures de femmes de gauche, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères appelle Ségolène Royal pour tâter le terrain. Celle-ci posant des conditions drastiques, Jean-Yves Le Drian transmet le message au chef de l’État qui répond « Je ne sens pas du tout ce truc (…). Et puis, il y a Pompili », selon l’hebdomadaire satirique. Croyant répondre à Macron, Le Drian envoie à Ségolène Royal le SMS suivant : « Pompili très bien, c’est quand même mieux que l’autre folle de Ségo ». Le Drian alerte immédiatement le chef de l’État de sa gaffe, mais le mal est fait : Ségolène Royal envoie un SMS à Emmanuel Macron pour engager une négociation sur son entrée au gouvernement. Et rapporte, dès le lendemain sur le plateau de BFMTV, avoir été contactée par un proche du Président. Lequel ne l’appellera évidemment pas…

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30 juillet 2020

Anna Johansson

Anna999

30 juillet 2020

Perros-Guirec : une pétition contre l’exposition de Philip Plisson

Douze clichés de Philipp Plisson sont exposés, jusqu'en avril 2021, plage de Trestrignel, à Perros-Guirec. 

Le 27 juin, la ville de Perros-Guirec (22), les éditions Jack et Pêcheur d’images inauguraient, sur la plage de Trestrignel, l’exposition « Images du monde ». Elle est composée de photographies de Philip Plisson, prises en Polynésie française, aux Seychelles ou à Madagascar. Certains Trégorrois s’indignent de la visibilité donnée à un homme jugé en 2014 pour le viol de sa nièce. Condamné à cinq ans de prison, dont trois ferme, il a aujourd’hui purgé sa peine.

200 signataires

Un collectif, créé pour l’occasion, a lancé une pétition, vendredi, sur le site change.org, « Plisson à Perros, l’exposition de la honte : pour un retrait immédiat de l’espace public ». Les 200 signataires ne nient pas le droit à la réinsertion du photographe - « sa famille et lui sont libres de faire commerce de ses photos (…) dans des lieux privés » - mais s’opposent aux expositions dans l’espace public : « Pourquoi imposer à une partie de la population de penser "viol" chaque fois qu’elle va à Trestrignel ? ».

« C’est l’éternel débat de savoir s’il faut distinguer l’homme de l’artiste » estime Erven Léon, maire de Perros-Guirec. « Il a été jugé, il a purgé sa peine. Nous, on a avant tout regardé la démarche artistique. Il n’y avait pas 50 photographes qui correspondaient à notre projet. » L’édile n’a pas l’intention de retirer l’exposition.

30 juillet 2020

Art dans les chapelles

art dans les chapelles (1)

art dans les chapelles (2)

art dans les chapelles (3)

29 juillet 2020

Étel - Alerte à la marée rouge sur le plan d’eau

Le plan d’eau en face du cinéma a été fermé hier, une partie de la journée. En cause : un développement phytoplanctonique appelé aussi marée rouge.

Mardi matin, alors que la première séance de voile se terminait, les responsables du Cercle Nautique de la Ria d’Etel ont repéré un phénomène de marée « orangée » dans les flaques autour du plan d’eau. Ils ont aussitôt alerté la mairie qui, après consultation de l’ARS (Agence régionale de Santé), a pris la décision de fermer le plan d’eau à la baignade et à toute activité, par précaution. Les activités nautiques prévues sur le deuxième créneau de la matinée ont été transposées en ria, à la faveur de conditions favorables.

Des analyses attendues

Les agents communaux ont été dépêchés pour apposer des panneaux sur lesquels devait être placardé l’arrêté municipal, et une visite sur place des autorités de santé était attendue. Le maire, Guy Hercend, a indiqué que la fermeture durerait « le temps de faire des analyses et de prendre une décision éventuelle de vidange du plan d’eau, sachant qu’une vidange ne doit en aucun cas polluer la ria ». Compte tenu des coefficients de marée faibles et à la baisse (53 jeudi, et remontée à 80 seulement lundi 3), une éventuelle vidange nécessiterait beaucoup plus que les trois à quatre jours habituels.

Une telle marée rouge avait déjà été constatée en juin 2015, après des pluies. En cause : un développement phytoplanctonique de noctiluques sous l’effet d’un apport d’azote et de phosphore dû au ruissellement. À faible densité, le risque sanitaire est insignifiant. « Rien à voir avec le Covid-19 sur Quiberon », se console le responsable du pôle nautique. Après analyses faites sous la direction de l'ARS dans l'après-midi, décision a été prise de rouvrir le plan d'eau en début de soirée, sans qu'il ne soit besoin de vidanger. L'analyse a orienté vers le même constat qu'en 2015.

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29 juillet 2020

Vu sur internet - j'aime bien

jaime95

jaime96

29 juillet 2020

Borne Patton

La Voie de la Liberté est une route qui symbolise l'avancée des troupes américaines en 1944 pour la libération de l'Europe.

C'est un hommage permanent de la terre de France à la terre d'Amérique, qui rappelle le sacrifice de jeunes hommes combattant loin de leur patrie pour l'amour de la liberté.

Tout au long de son parcours de 1 145 km, la Voie de la Liberté est matérialisée par ces bornes monumentales, majoritairement remplacées ensuite en France par des copies en matériaux légers, considérées moins dangereuses. Des originaux subsistent à Champillon (Marne), à Frisange (Luxembourg), le long de la route nationale N4 en Belgique jusqu'à Bastogne.

borne patton

George Smith Patton, Jr., né le 11 novembre 1885 à San Marino en Californie et mort le 21 décembre 1945 à Heidelberg en Allemagne, est un général « quatre étoiles »N 1 de l'Armée de terre américaine qui a notamment commandé la 7e puis la 3e armée américaine sur le théâtre européen des opérations de la Seconde Guerre mondiale.

Né en 1885 dans une famille aisée ayant une forte tradition militaire, Patton étudie à l'institut militaire de Virginie puis à l'académie militaire de West Point. Il fait partie de l'équipe américaine de pentathlon moderne aux Jeux olympiques de 1912 ; féru d’escrime, il conçoit ensuite un sabre de cavalerie (en) de qualité — modèle 1913 — destiné à l'arméeN 2, mais qui s'est avéré peu utilisé par la suite car les méthodes de guerre ont évolué rapidement au cours de la période. En 1916, Patton participe aux combats de l'expédition punitive contre Pancho Villa au Mexique dans l'un des premiers exemples de guerre mécanisée. Il rejoint ensuite le corps blindé de la force expéditionnaire américaine qui participe aux combats sur le front de l'Ouest de la Première Guerre mondiale, après l'entrée en guerre des États-Unis en 1917. Entre les deux guerres mondiales, Patton est l'un des principaux partisans de l'introduction des techniques de la guerre mécanisée dans l'armée américaine et il exerce diverses fonctions administratives militaires sur le territoire américain. Ayant gravi les échelons de la hiérarchie, il est à la tête de la 2e division blindée au moment de l'entrée en guerre des États-Unis fin 1941.

Patton mène les troupes américaines lors de l'opération Torch au Maroc en 1942 et, sous son commandement efficace, le 2e corps d'armée démoralisé recouvre sa cohésion au cours de la campagne de Tunisie. Il commande la 7e armée lors de l'invasion de la Sicile et devance les troupes britanniques de Montgomery en arrivant le premier à Messine. Il est néanmoins impliqué dans une controverse après avoir giflé deux de ses hommes souffrant de stress post-traumatique et est temporairement relevé de son commandement. Comme il est craint de l’ennemi, Patton est utilisé pour une vaste opération de désinformation destinée à tromper les Allemands sur le lieu exact de l'attaque alliée qui doit avoir lieu en Normandie début juin 1944. À l'issue du débarquement, il est réaffecté en juillet à la tête de la 3e armée qui intervient dans la bataille de Normandie et il mène une offensive éclair jusqu'en Lorraine. Il se porte au secours des troupes américaines encerclées à Bastogne durant la bataille des Ardennes et entre en Allemagne au printemps 1945. À la fin de la guerre, il est nommé gouverneur militaire de Bavière avant d'être relevé de ses fonctions et affecté au commandement de la 15e armée stationnée dans l'Allemagne occupée. Il est victime d'un accident de la route alors qu'il est assis à l'arrière de sa berline qui heurte un camion militaire le 9 décembre 1945 : il succombe à ses blessures douze jours plus tard dans l'hôpital de Heidelberg.

Le caractère pittoresque et énergique de Patton ainsi que ses succès militaires ont parfois éclipsé ses déclarations maladroites à la presse. Sa philosophie de commander depuis le front et d'encourager ses hommes avec des discours comportant des grossièretés apparentes — « On ne vous demande pas de mourir pour votre pays, mais que le salaud d'en face meure pour le sienN 3 » — a néanmoins entraîné l'apparition de nouvelles méthodes de commandement au sein du corps des officiers de l'Armée américaine. De même, ses tactiques basées sur des offensives rapides et percutantes se sont traduites par le développement de nouvelles doctrines de combat dans le domaine de la guerre mécanisée. Si les opinions des commandants alliés à son sujet étaient souvent mitigées, il était tenu en haute estime par ses adversaires allemands. Le film Patton de 1970 a remporté sept oscars et a contribué à faire de lui un héros populaire américain.

29 juillet 2020

Laetitia Casta

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29 juillet 2020

En Turquie, première prière islamique à Sainte-Sophie transformée en mosquée

Par Marie Jégo, Istanbul, correspondante

Recep Tayyip Erdogan a assisté à la cérémonie, vendredi, avec de nombreux fidèles. Le président turc espère galvaniser son électorat grâce à la conversion de la basilique.

Aux cris de « Dieu est grand », des milliers de fidèles musulmans ont convergé, vendredi 24 juillet, vers la célèbre basilique Sainte-Sophie d’Istanbul, pour prendre part de loin à la première grande prière islamique depuis que la « grande église » a été transformée en mosquée, le 10 juillet, à la demande du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Tout le quartier historique a été bouclé, la circulation a été interrompue, l’encadrement policier était impressionnant.

Des milliers d’hommes et de femmes se sont massés dans les endroits prévus pour eux, avec séparation des sexes, sur le parvis de la basilique, sur les places et dans les rues adjacentes, au mépris des pratiques de distanciation sociale mises en place en raison de l’épidémie due au coronavirus. Nombre de fidèles avaient campé là toute la nuit pour être sûrs d’entendre la prière scandée depuis les minarets qui flanquent l’imposante basilique.

Joyau de l’architecture byzantine, construite en 537 par l’empereur Justinien, Sainte-Sophie a été transformée en mosquée après la conquête ottomane de Constantinople, le 29 mai 1453. Après plus de quatre siècles d’existence en tant que mosquée, elle est devenue un musée en 1934, sous la présidence de Mustafa Kemal Atatürk, soucieux de la « restituer à l’humanité ».

M. Erdogan veut galvaniser son électorat

Le 10 juillet, Erdogan a annoncé sa reconversion en mosquée après que le Conseil d’Etat – la plus haute juridiction administrative de Turquie – a déclaré illégal son statut de musée.

Rendre la basilique byzantine au culte musulman, un statut conféré par le sultan Mehmet II dit le Conquérant lors de la prise de Constantinople en 1453, était un « rêve de jeunesse » caressé par Erdogan et par le mouvement islamique turc depuis longtemps. Cette conversion est cohérente avec l’objectif affiché du président, qui veut islamiser davantage son pays, jusqu’à rompre avec les fondements laïques de la République posés par Mustafa Kemal dit Atatürk, le père de la République née des cendres de l’Empire ottoman en 1923.

Apparemment, Sainte-Sophie convertie en mosquée restera ouverte aux touristes en dehors des heures des prières. L’accès en sera gratuit. Des rideaux amovibles blancs ont été installés pour recouvrir les mosaïques byzantines de l’édifice aux moments des prières, l’islam prohibant strictement les représentations figuratives.

Trois imams et cinq muezzins ont été nommés par la direction aux affaires religieuses, devenue désormais plus puissante dans l’organigramme de l’Etat turc que les ministères de l’intérieur et des affaires étrangères réunis.

La cérémonie se voulait historique. En début d’après-midi, le président Erdogan a pris place dans la basilique pour assister à la première prière musulmane communautaire jamais dite en quatre-vingt-six ans. Avant la prière, il a récité des versets du Coran, un exercice dont il est coutumier. L’événement avait des relents de campagne électorale.

Officiellement, les prochaines élections n’auront pas lieu avant 2023, mais M. Erdogan, dont la popularité est érodée après dix-huit ans de pouvoir absolu, espère galvaniser son électorat grâce à ce coup d’éclat.

Un motif de fierté nationale

Friand de sondages, il sait que son parti islamo-conservateur, l’AKP, est en perte de vitesse. On l’a vu lors des dernières élections municipales, au printemps 2019, lorsque les grandes villes turques (Istanbul, Ankara, Adana, Antalya, Mersin) ont été remportées par l’opposition kémaliste. L’économie est entrée en récession, le revenu des ménages a diminué de moitié par rapport à ce qu’il était en 2012, le chômage fait des ravages, surtout parmi les jeunes. Il s’agit donc de détourner l’attention des faux pas commis par son gouvernement, notamment de la mauvaise gestion de l’économie.

Présentée comme une « nouvelle conquête », la prise de Sainte-Sophie est devenue un motif de fierté nationale, susceptible de fédérer les islamistes, les nationalistes et l’homme de la rue. « Sainte-Sophie est à nous, elle a été conquise, nous en faisons ce que bon nous semble », ont dit des hommes rencontrés dans la péninsule historique d’Istanbul. Pour le moment, ce stratagème fonctionne, une large partie de la population soutient cette cause.

L’ambition d’Erdogan est double. Rehausser sa cote de popularité, mais aussi adresser un signal à l’Occident. A travers cette réappropriation, il vient rappeler à ses partenaires occidentaux à quel point la Turquie a changé. Sous sa houlette, elle apparaît désormais plus islamisée, plus éloignée de l’Europe, plus agressive sur la scène internationale.

Le défi n’est pas sans risques. La conversion de Sainte-Sophie est susceptible de nuire davantage aux relations déjà difficiles avec les Etats européens, notamment la Grèce, avec laquelle les tensions sont à leur comble.

M. Erdogan aime gouverner par la tension. La date choisie par lui pour sa prière islamique, le 24 juillet, n’est d’ailleurs pas fortuite. Elle marque le 97e anniversaire de la signature du traité de Lausanne, qui fonde les frontières de la Turquie actuelle et que le président, nostalgique de l’Empire ottoman, invite souvent à réviser.

Les problèmes et les fronts militaires s’accumulent. La Turquie patauge dans le bourbier syrien, elle mène une offensive risquée en Libye, elle exacerbe les tensions en Méditerranée orientale en menant des activités d’exploration et de forage gazier en grande partie dans la zone maritime grecque. Elle promet d’être un casse-tête lancinant pour ses partenaires traditionnels au sein de l’Union européenne et de l’OTAN.

29 juillet 2020

Viktoria Modesta

Viktoria999

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