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Jours tranquilles à Paris

31 juillet 2020

"ENTRE-TEMPS, QUELQUE PART DANS CE MONDE" UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE "KLARA & JAN PROCHAZKA" {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

Les photographes  Klara et Jan Prochazka  et les mannequins  Nataly et Tamara Martini se sont  associés pour l' éditorial exclusif du NAKID d' aujourd'hui intitulé « Pendant ce temps, quelque part dans ce monde» . Klara et Jan sont un jeune couple de photographes basé à Olomouc, en République tchèque. Leur passion est le cinéma et un amour pour la photographie analogique; l'odeur de la chambre noire, la narration sans fin et la liberté visuelle de la nudité.

RÉCIT:

Pendant ce temps, quelque part dans ce monde

Deux étoiles sont tombées

Et quelque part dans ce monde Les

gens se sont perdus

Alors que leur boussole a disparu du ciel

Quelque part dans ce monde

Deux jolies filles tellement en colère

Ne sachant pas où elles sont

Qui elles sont

Ce qu'elles devraient faire

Deux étoiles tombées s'est perdu

quelque part dans ce monde

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temps25

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31 juillet 2020

Castel Meur

Castel Meur (1)

Castel Meur (2)

Castel Meur (3)

31 juillet 2020

Milo Moiré - porn'art

milo11

milo12

30 juillet 2020

À Portland, Trump applique les recettes autoritaires de Poutine

portland

THE ATLANTIC (WASHINGTON)

Le week-end des 25 et 26 juillet, les manifestations pour la justice sociale ont repris de plus belle dans de nombreuses villes américaines, dont Portland. Pour cette chroniqueuse de The Atlantic, le chaos provoqué par l’intervention d’agents fédéraux dans la plus grande ville de l’Oregon est l’objectif poursuivi par la Maison-Blanche. Et il correspond à une stratégie éprouvée en Russie depuis 2010.

La simple existence de ces scènes paraît relever de la pure folie. À Portland, ville de l’Oregon, dans le nord-ouest des États-Unis, des forces fédérales en tenue de combat – en treillis, sans identification claire, lourdement armées, brandissant des matraques et usant de gaz lacrymogène – patrouillent dans les rues [voir ci-dessous les images diffusées par CNBC].

Ces agents procèdent à des arrestations arbitraires et embarquent des passants dans des monospaces banalisés. Ils n’appartiennent pas aux unités qui ont pour spécialisation la gestion des mouvements sociaux. Non, ils sont issus des services chargés des douanes, des contrôles aux frontières, du contrôle de l’immigration, de la sécurité dans les transports ou encore des garde-côtes.

Ces agents sont habituellement chargés de patrouiller le long des frontières, de fouiller les passagers dans les aéroports et d’expulser les immigrés clandestins. Ce sont précisément les profils à éviter pour mener à bien une tâche délicate telle que le maintien de l’ordre dans le contexte d’un soulèvement politique passionné.

Nul n’est surpris que ces forces fédérales fassent des erreurs élémentaires. Au lieu de coopérer avec les figures de proue des manifestations, elles s’opposent à elles. Au lieu d’encourager la population à rentrer chez elle, elles incitent d’autant plus de monde à descendre dans la rue. Au lieu d’apaiser la situation, elles excèdent la population. Ces agents ont amplifié les violences. Ils ont envenimé les choses.

Aucun sens sur le plan du maintien de l’ordre

Comment expliquer ce choix ? À la Maison-Blanche et au ministère de la Sécurité intérieure, les décideurs qui ont envoyé des agents de contrôle de l’immigration et des garde-côtes à Portland étaient conscients qu’ils allaient ainsi accentuer la colère populaire. Mais si la décision du gouvernement n’a aucun sens sur le plan du maintien de l’ordre, elle trouve sa logique dans une autre tactique de terrain.

Bienvenue dans le monde des mises en scène autoritaires, une stratégie politique qui atteint des sommets de complexité en Russie depuis 2010 et qui fait aujourd’hui ses débuts aux États-Unis. Contrairement à l’autoritarisme du XXe siècle, la campagne d’influence postmoderne que l’on observe au XXIe siècle ne nécessite pas la création d’un État policier en bonne et due forme. Il n’est pas non plus nécessaire d’avoir la mainmise totale sur les informations ou de se livrer à de grandes vagues d’arrestations. Au contraire, cette campagne peut être mise en œuvre en s’appuyant sur quelques organes de presse et quelques arrestations ciblées.

Si ces tactiques ne sont pas “totalitaires”, elles ne sont pas pour autant légales, acceptables ou normales. J’insiste : à Portland, des citoyens voient leurs droits bafoués. Des personnes ont été enlevées dans la rue et jetées dans des monospaces banalisés. Des précédents historiques régissant les liens des États avec les autorités fédérales ont été renversés. Des procédures judiciaires sont d’ores et déjà en cours [lundi 27 juillet, des manifestants ont notamment attaqué en justice le gouvernement Trump pour son action à Portland].

L’objectif n’est pas de faire la paix

Mais même si les tribunaux finissent par ordonner le départ de ces agents en treillis, le président qui les a envoyés sur place risque de ne pas s’en soucier. Car l’objectif n’est pas de faire la paix à Portland. L’objectif est de faire passer un message.

Les Américains devraient reconnaître cette tactique, car elle n’est pas inédite. Lorsque le gouvernement de Trump a cruellement ordonné la séparation d’enfants et de leurs parents à la frontière avec le Mexique, il montrait notamment au grand public à quel point le président déteste les immigrés originaires du Mexique et du Honduras. Les attaques contre les manifestants de Portland répondent à la même logique : la mise en scène vise à révéler toute la détestation de Trump à l’égard des Américains “de gauche”, des Américains “urbains”, des Américains “démocrates”. En d’autres termes, le chaos qui règne à Portland n’est pas fortuit. Le chaos est instauré à dessein.

“Zone de guerre” et “vermine”

Le chaos est aussi une tactique et il va désormais être mis à contribution. Il donnera lieu à des photos, des vidéos, des montages et d’autres outils pour les sympathisants de Trump dans la presse. Ces images seront reprises à terme dans les spots publicitaires de la campagne électorale. Sur Fox News, l’éditorialiste Sean Hannity ne s’est pas privé d’assimiler Portland à une “zone de guerre”. Son collègue Tucker Carlson a évoqué la “vermine” qui permet aux démocrates progressistes de rester au pouvoir. Joe Biden va maintenant être intégré à ce scénario : les conseillers de Trump ont déclaré aux journalistes que si l’ancien vice-président l’emportait en novembre, il “laisserait les fascistes de gauche détruire l’Amérique”.

Manifestants, vermine, chaos, fascistes, gauchistes, démocrates, Biden – tous ces termes et personnes s’inscrivent dans une seule et même stratégie. Le gouvernement de Trump montrera à la population des images de ses agents en train de restaurer l’ordre avec fermeté. Le discours de la Maison-Blanche séduira le pan de la population qui ne dénonce rien tant que l’insécurité.

Impression de déjà-vu

Ceux qui étudient les dictatures modernes ont une étrange impression de déjà-vu. Vladimir Poutine, le président russe, que Trump admire, s’appuie notamment sur les mises en scène autoritaires pour rester au pouvoir. En 2014, pendant une crise politique en Ukraine, il a imaginé un complexe scénario médiatique qui assimilait les manifestants ukrainiens prodémocratie aux fascistes des années 1940.

La télévision publique russe a diffusé des violences en boucle – des scènes que Poutine lui-même avait incitées, d’abord en encourageant l’ancien président ukrainien à tirer sur la foule, puis en envahissant le pays. Il a envoyé en Crimée puis dans l’est de l’Ukraine des soldats en uniformes banalisés (les célèbres “petits hommes verts”) afin de “dominer” la situation, pour reprendre le terme employé par Trump au sujet de Portland. C’est en tout cas l’image qu’il veut donner à la télévision.

Les médias russes sont allés encore plus loin et ont ajouté des éléments fallacieux à une tragédie bien réelle, par exemple avec l’invention d’une histoire à dormir debout selon laquelle des forces ukrainiennes avaient crucifié un enfant. Faut-il supposer que Trump prévoit de continuer sur cette voie ?

Image ukrainienne

À la fin juillet, la page officielle de Trump sur Facebook a publié un spot publicitaire qui prétendait montrer de nouvelles scènes de violences urbaines. Le slogan oppose l’ordre public au chaos et à la violence, et le spot met en parallèle un portrait de Trump soucieux et une image où des manifestants agressent un policier. Mais cette photo n’a pas été prise à Portland. Téléchargée sur Internet, elle a été prise… en Ukraine. En 2014. Dans le spot, créé par le groupe appelé Chrétiens évangéliques pour Trump, l’insigne sur l’épaule du policier comporte la croix orthodoxe ukrainienne.

On voit bien l’attrait de cette méthode. Si la justice devient trop encombrante ou si des maires empêchent la police aux frontières de faire la loi dans les villes américaines, les équipes de la campagne électorale de Trump auront la solution : nul besoin d’utiliser des photos ou des vidéos provenant des États-Unis. Il suffit de puiser des images directement dans l’arsenal du Kremlin et d’imiter ses méthodes.

Anne Applebaum

30 juillet 2020

Fleurs du jardin

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30 juillet 2020

La ferveur masquée et moins populaire du pardon de Sainte-Anne d’Auray

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La Covid-19 met l’ensemble des rassemblements et manifestations sous l’éteignoir. La ferveur des fidèles du pardon de Sainte-Anne d’Auray a fait de la résistance, maintenant un rassemblement plus diffus, moins spectaculaire… et moins porteur pour le commerce local.

« Ce n’est pas le Grand pardon. Je ne suis pas dans la critique, mais je dois dire que je ne suis pas du tout dedans cette année ». Jeanine Nohé et son fils Pierre-Henry sont des fidèles parmi les fidèles du rassemblement phare de la Bretagne spirituelle « Nous habitons Sainte-Anne d’Auray et c’est le moins qu’on puisse faire. Cette année, on est perdu. Il n’y a pas de processions avec les grandes bannières, pas de moment plus marquant… On aurait aimé montrer cela à nos amis qui viennent d’Angers. » Le petit groupe n’a pas pu s’approcher de la basilique. « Il fallait s’inscrire en ligne pour les messes. Mais là, je vois qu’il y a encore de la place sur le parvis. » De fait, il régnait, ce week-end, un calme inhabituel sur l’esplanade, mais aussi dans les rues de la commune, lors de ce week-end du 26 juillet qui constitue le pic de l’activité des commerçants. « D’ordinaire, tout est réservé le dimanche et les tables en terrasse sont toutes occupées. Là, on a réduit le nombre de places et écarté les tables, mais même comme ça, il n’y a pas grand monde », constatent Magali et Thierry Nauguin, de la crêperie des Ajoncs. Dans les boutiques de souvenirs et d’objets pieux, qui font d’ordinaire leur meilleure journée, le tiroir-caisse ne chante guère. « On n’a rien vendu ce matin », constate, fataliste, un commerçant.

Un pardon qui s’est réinventé

Le Grand pardon de Sainte-Anne d’Auray n’aura sans doute jamais aussi difficilement mérité son nom. Mais il a bien eu lieu. Sous une forme différente, plus éclatée, moins spectaculaire. Qui a cependant répondu au besoin des fidèles. « La question d’annuler le Grand pardon ne s’est jamais posée », expliquait le Père Gwénaël Maurey, recteur de la basilique. Avec Bruno Belliot, directeur de l’Académie de musique et d’arts sacrés, les deux hommes ont fait en sorte de faire vivre ce pardon « autrement » : « Lors des dix messes organisées sur deux jours, les 200 places à l’intérieur de la basilique étaient toutes réservées. Nous étions loin des rassemblements habituels (entre 20 000 et 25 000), mais cela n’était évidemment pas souhaitable… ». Le pardon a eu le mérite de se maintenir, dans la distanciation, avec des messes masquées, sans communion des participants, mais aussi avec quelques innovations qui ont apporté de la joie aux fidèles : le parcours pour accéder à Sainte-Anne dans le chœur de la basilique, les prestations musicales de l’Académie de musique et arts sacrés et les jolies notes de la chanteuse et harpiste Anne Auffret.

30 juillet 2020

Craig Morey - photographe

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30 juillet 2020

Pic de chaleur : la Bretagne sera relativement épargnée

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La Bretagne devrait subir une poussée de chaleur moins forte, mais un plan de canicule pourrait être déclenché dans la vallée du Rhône. Photo d’illustration François Destoc

Nicolas Tavares

Si la Bretagne sera relativement épargnée par le pic de chaleur attendu en cette fin de semaine en France, la vallée du Rhône, pour sa part, pourrait subir un épisode de canicule.

La France va affronter, en cette fin de semaine, un pic de chaleur, avec des températures pouvant atteindre 41 °C dans le Sud-Ouest. La Bretagne, elle, sera relativement à l’abri, protégée par l’océan Atlantique, mais devrait, tout de même, voir le mercure grimper jusqu’à 35 °C dans l’Est. Le point avec Régis Crépet, météorologue à La Chaîne Météo.

À quoi s’attendre, ces prochains jours, en France ?

Il va y avoir un « gros petit coup de chaud », qui durera deux à trois jours au maximum, à partir de ce jeudi. C’est un flux qui va remonter du Sahara jusqu’à la France, avec un vent de sud. La journée de mercredi a été une journée de transition et, ce jeudi, le beau temps se maintiendra mais les températures vont chauffer, comme lundi. Certaines villes du Sud vont approcher les 41 °C à l’ombre. Vendredi, le coup de chaud va se généraliser, il y aura des températures globalement comprises entre 35 et 40 °C sur toute la France : 37 °C à Paris, 35 °C à Rennes… Le coup de chaleur va durer un jour et demi sur une moitié ouest de la France, entre jeudi midi et vendredi soir, et, vers la vallée du Rhône, il s’étendra jusqu’à samedi après-midi, le temps que l’air océanique s’installe sur la France. Dimanche, on aura retrouvé des températures un peu plus classiques.

Peut-on parler de canicule ?

Ce sera un gros coup de chaud mais de relative courte durée. Le critère, pour parler de canicule, c’est que cela dure au moins trois jours et trois nuits. Ce sera à la limite. Mais, au vu de ces seuils, on étudie la possibilité de placer quelques départements de l’axe rhodanien en alerte canicule. (NDLR : Météo France a placé, mercredi après-midi, six départements de l’est de la région Auvergne-Rhône-Alpes en vigilance orange canicule).

Comment analysez-vous ce pic de chaleur ?

C’est un grand classique. On a, d’une part, une dépression sur l’océan Atlantique, au niveau du nord de l’Irlande qui, dans son mouvement rotatif, va agir comme une pompe à chaleur. Elle va pomper - d’où l’expression - l’air brûlant du Maghreb, qui va être aspiré jusqu’à la France et qui pourrait même aller jusqu’en Belgique, la mer du Nord, voire l’Angleterre. Et quand la dépression continuera de transiter vers la Scandinavie, les vents vont changer de direction puis tourner à l’ouest, faisant progresser vers la France de l’air océanique, plus frais et humide, à partir de vendredi soir. Et le conflit de masse d’air déclenchera des orages.

Est-ce un phénomène classique ?

C’est le processus classique des coups de chaud en France, sauf que là, un peu comme l’année dernière, il va faire très chaud. On manque de recul pour analyser la situation mais si ça s’était passé en 1970 ou 1980, le mercure ne serait certainement monté que jusqu’à 35-36 °C. On a l’impression d’être dans un cycle où les températures montent très haut au moindre coup de chaud, en France. On navigue à vue pour l’expliquer, il n’y a que des théories. On est peut-être dans un summum, depuis les années 2000, où les étés en France sont beaucoup plus chauds qu’avant.

Où seront les plus fortes températures ?

Elles devraient se ressentir en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie, où il fera de 41 à 42 °C, jeudi et vendredi. Mais ça durera moins longtemps que dans le couloir rhodanien.

Pourrait-on battre des records de chaleur ?

Les records sont très élevés mais c’est quasiment impossible : l’été dernier, avec les deux canicules, on les a tous explosés. Sans les niveaux de l’été dernier, on aurait pu battre des records, en revanche.

La Bretagne semble relativement épargnée par ce pic de chaleur…

Ce jeudi, il va faire très beau, avec des températures tout à fait respirables en Bretagne. On attend du beau temps, Ce jeudi, il fera entre 28 et 30 °C, en général. Vendredi, ce sera très chaud et très lourd. On prévoit le pic de chaleur en Haute-Bretagne, à Rennes, vendredi, avec 35 °C. On ne sera pas du tout dans les 40 °C de l’année dernière, qui restent le record. À Brest, on aura 27-30 °C mais ce n’est pas du tout un record.

Comment cela s’explique-t-il ?

La Bretagne est à la limite de la bouffée chaude, qui remontera jusqu’à la Basse-Normandie. Elle pointe trop vers l’océan Atlantique. Les orages ne seront pas non plus très violents, d’ailleurs. Le retour de la pluie devrait se faire lundi. Le point négatif, c’est qu’il n’y aura pas d’épisode orageux, et ça ne va pas arranger le déficit pluviométrique.

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30 juillet 2020

Il y aura un air de Cannes à Deauville

Du 4 au 13 septembre, à Deauville, outre les habituels films du cinéma indépendant américain, il y aura dix films de la sélection cannoise.

On pourra y voir ADN, le nouveau film de Maïwenn avec elle-même, Fanny Ardant et Louis Garrel dans une histoire de recherche identitaire familiale. La réalisatrice n’avait rien proposé depuis Mon roi, il y a cinq ans et Polisse en 2011.

Autre réalisateur francophone important, Lucas Belvaux présentera Des Hommes avec Gérard Depardieu, Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin. Après la campagne électorale d’extrême droite de Chez nous, le cinéaste belge s’intéresse à la résilience de la Guerre d’Algérie.

Un autre film est très attendu, Peninsula de Yeon Sang-ho. Le Sud-Coréen a imaginé une suite de son Dernier train pour Busan avec toujours autant de zombies !

On trouve aussi la romance historique Ammonite de Francis Lee, la comédie Les Deux Alfred, de Bruno Podalydès avec Sandrine Kiberlain et son frère Denis, A Good Man de Marie-Castille Mention-Schaar (Le ciel attendra) avec Noémie Merlant, SoKo et Vincent Dedienne, de la SF avec Charlotte Rampling et Nick Nolte dans Last Words de Jonathan Nossiter, Rouge, de Farid Bentoumi (Good Luck Algeria) avec Zita Hanrot, Slalom de Charlène Favier et Teddy de Ludovic et Zoran Boukherma.

30 juillet 2020

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