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Jours tranquilles à Paris

27 mars 2020

Confinement : plus d’un million de Franciliens ont quitté la région parisienne en une semaine

Par Martin Untersinger

Selon une analyse statistique réalisée par Orange à partir des données de ses abonnés téléphoniques, 17 % des habitants de la métropole du Grand Paris ont quitté la région entre le 13 et le 20 mars.

Les mesures de confinement, décidées par le gouvernement français et prises le mardi 17 mars pour tenter d’enrayer la pandémie causée par le coronavirus SARS-CoV-2, ont bel et bien conduit à un exode important des Franciliens vers la province.

Une analyse statistique des données téléphoniques réalisée par l’opérateur Orange estime que près de 1,2 million d’entre eux – soit 17 % des habitants de la métropole du Grand Paris – ont quitté leur région entre le 13 et le 20 mars.

Si, selon Orange, le déplacement des Franciliens vers la province a été assez homogène, certaines zones font l’objet d’un accroissement notable de leur population. L’île de Ré (Charente-Maritime) a ainsi vu sa population bondir de 30 %, les départements de l’Orne et de l’Yonne ont vu la leur augmenter de 10 %, et l’Ille-et-Vilaine de 6 %. La région parisienne compte par ailleurs environ 100 000 touristes de moins qu’à l’accoutumée.

Des données anonymisées

L’étude a été réalisée par Orange sur la base des données de géolocalisation des téléphones de ses abonnés. Elles ont été compilées et analysées à destination d’acteurs publics, notamment sanitaires. Elles ont été partagées notamment avec les préfectures en ayant fait la demande, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le SAMU et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Certains résultats de cette étude ont été communiqués au Monde. Certains de ces chiffres ont aussi été évoqués jeudi 26 mars par le PDG d’Orange, Stéphane Richard, sur les ondes d’Europe 1.

Orange assure transmettre à ses partenaires des agrégats statistiques et non des données individuelles et « identifiantes ». Ils sont compilés à l’échelle de portions du territoire déterminées par l’Insee, qui représentent environ 50 000 personnes.

Les données transmises par Orange ne permettent pas de localiser des individus, mais simplement de savoir combien de personnes se trouvent dans cette portion de territoire à une date donnée, et ainsi de pouvoir connaître l’évolution de la population, positive ou négative, sur chacune d’entre elles.

Orange assure ainsi ne pas avoir procédé à un recensement précis de la localisation des Français, et n’a de visibilité que sur l’activité de ses 24 millions d’utilisateurs quotidiens de ses réseaux. En se fondant sur le nombre d’entre eux s’étant rendu dans chaque zone, l’opérateur assure être capable, compte tenu de son nombre important de clients et au moyen de redressements statistiques, d’obtenir une évolution représentative et fiable de la population.

Anticiper la propagation du coronavirus

Orange sait déjà, du reste, où se trouvent ses abonnés à tout instant : c’est nécessaire pour acheminer les SMS et appels aux smartphones de ses clients.

L’opérateur a cependant, à l’occasion de la crise liée à la propagation de l’épidémie de Covid-19, décidé de partager ces informations agrégées, et anonymisées, à des tiers. Orange assure ainsi être dans les clous du droit des données personnelles, dans la mesure où ces données ne sont qu’un nombre extrapolé d’individus présents dans une zone, et ne permettent pas d’identifier un abonné à ses services.

Le principal intérêt de ces statistiques pour les autorités sanitaires françaises est de pouvoir anticiper d’éventuels futurs foyers de contamination. Les données d’Orange sont également en cours d’intégration dans les modèles épidémiologiques de l’Inserm pour mieux comprendre les mécanismes et le rythme de propagation du coronavirus.

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27 mars 2020

Vu sur instagram

jaime30

27 mars 2020

Opinion - Jair Bolsonaro est fini

FOLHA DE SÃO PAULO (SÃO PAULO)

Le président brésilien est mort politiquement, affirme cet éditorialiste du Folha de São Paulo. Même ses alliés commencent à le lâcher, consternés par sa gestion erratique de la crise du coronavirus et son déni de la gravité de la situation.

La mort politique est, en général, une mort annoncée. Certes pas à coups de concerts de casseroles comme ceux qui, dans un élan spontané, réclament le départ de Jair Bolsonaro chaque jour à 20 heures dans nos villes.

C’est une fin moins bruyante que le son des casseroles : la mort politique survient à la seconde même qui précède le temps du désespoir.

C’est dans cette seconde suspendue entre rage et confusion que réside le signe de la ruine d’un dirigeant. La rage quand ce dirigeant constate que l’opposition grandit de tous les côtés, y compris du côté de ses anciens alliés, et la confusion qui vient comme le dernier soupir avant une fin annoncée et solitaire.

À droite comme à gauche, les gouverneurs [d’États brésiliens] attendent tels des spectateurs funèbres le crépuscule de la présidence de Bolsonaro. Ils se nourrissent du déclin de sa popularité.

Des secondes d’égarement

Certains prennent fort à propos des mesures [de confinement] qui devraient en principe être coordonnées par le gouvernement fédéral. [À São Paulo comme à Rio de Janeiro, les gouverneurs, anciens alliés du pouvoir, ont lancé des mesures fortes pour contenir l’épidémie].

Il est difficile de dire quand cette seconde a eu lieu dans le cas de Bolsonaro. Était-ce cette seconde d’égarement au cours d’une émission en direct d’Arabie Saoudite, [en octobre 2019], où il a nié tout lien [des cercles du pouvoir] avec la mort de la conseillère municipale Marielle Franco [assassinée en mars 2018 à Rio] et de son chauffeur ?

Était-ce le bras d’honneur qu’il a adressé [en février dernier] aux journalistes ? Était-ce son désir de commémorer le coup d’État militaire [en mars 2019] ? Seraient-ce les attaques quotidiennes contre les femmes journalistes ? Ou encore les quinze autres manquements à son mandat qu’il a pu commettre ?

Peut-être la fin du bolsonarisme ne s’annoncera-t-elle qu’au moment même où elle surgira.

Le peuple n’est pas venu

Elle surgira, c’est possible, quand les idéologues et autres opportunistes qui l’ont accompagné quitteront les premiers le navire, comme les rats. Dans le navire, on n’a pas lu Machiavel [qui, dans Le Prince, écrit au XVIe siècle, montre comment devenir prince et le rester] et on s’est donc entouré de flagorneurs. On s’est employé à relire Olavo de Carvalho [un idéologue brésilien ultraconservateur, établi aux Etats-Unis, qui inspire Bolsonaro] dans l’attente que le peuple nous donne le pouvoir dans la rue.

Mais voilà, le peuple n’est pas venu [ces derniers jours]. Le peuple est resté confiné en attendant un vrai leadership, avec flot de paroles et tout. Mais il n’y en a pas.

La frustration de la population à l’égard du système politique est semblable aux sables mouvants, engloutissant toute personne qui tente de surfer dessus sans savoir comment nous en extraire tous.

Si les analystes ont eu raison de penser que c’est la rhétorique d’un glorieux passé perdu [celui de la dictature] – bien sûr imaginaire – qui a propulsé le bolsonarisme au pouvoir, la chute n’en sera que plus dure.

À l’heure où la pandémie grandit, lecteurs, vous verrez que l’austérité économique [encore prônée par Bolsonaro ces derniers jours] ne sert à rien quand on vit avec toute sa famille dans une pièce unique, quand il n’y a pas d’eau propre pour se laver les mains, quand la précarisation du travail vous prive de revenus en cette période de crise.

Les images d’une fin annoncée

La fin d’un dirigeant politique se manifeste par la solitude, comme celle qu’a connue Dilma Rousseff [en 2016] dans les derniers jours de sa présidence au palais du Planalto [à Brasília].

L’image qui restera de la présidence de Bolsonaro sera peut-être celle de la photo prise [le 21 mars], où le président, en claquettes et maillot de football, a annoncé la production en masse d’un médicament [l’hydroxychloroquine] contre le coronavirus, dont l’efficacité n’est pas prouvée, et un partenariat de l’État avec un hôpital d’élite [Albert-Einstein, à São Paulo], dont les termes n’existent pas.

L’image qui restera de la présidence de Bolsonaro, c’est le désespoir qui le rongera pendant ses derniers instants au pouvoir. Car sa fin est annoncée, qu’elle résulte d’une procédure de destitution ou de son incompétence à exercer sa fonction.

Il est l’heure de prendre les bonnes décisions

Les crises comme celle que nous vivons actuellement révèlent les incompétents, et elles sont aussi cathartiques. Elles font ressurgir avec force des idées qui traînaient depuis longtemps.

Il est l’heure, par exemple, de remettre sur la table le débat sur la taxation des grandes fortunes [protégées par Bolsonaro] et des dividendes, comme le demande à juste titre l’économiste Monica de Bolle [qui appelle à de grands investissements publics].

Il est aussi l’heure de discuter sérieusement de l’introduction de formes de revenu universel, l’heure d’innover en trouvant une organisation du travail qui apporte de la dignité aux travailleurs informels [en les aidant dans cette crise].

En politique, l’unité de temps, c’est le maintenant. Bolsonaro vit déjà dans celle d’hier.

Thiago Amparo

27 mars 2020

Glissements progressifs du plaisir

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SYNOPSIS ET DÉTAILS

Interdit aux moins de 16 ans

Une jeune fille est suspectée du meurtre de son amie, une femme plus âgée avec laquelle elle entretenait une relation pervertie. Placée dans une maison de redressement tenue par des religieuses, elle reçoit la visite d’un magistrat, d’un pasteur, ainsi que d’une jeune avocate qui ressemble étrangement à son amie défunte. Pourvue d’une imagination fertile, la jeune fille mélange ses rêveries d’enfant à une sensualité déjà très consciente, opérant sur les adultes qui l’approchent une modification sournoise de l’esprit comme de la chair…

27 mars 2020

Emanuela Ferrari

emanuele33

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27 mars 2020

Michel Hidalgo est décédé

Michel Hidalgo est mort. Le quotidien sportif espagnol As en parle comme d’un sélectionneur “historique” de l’équipe de France et précise que sa disparition à 87 ans “n’a rien à voir avec le coronavirus”. C’est sous ses ordres que les Bleus de Platini, Tigana et Giresse ont remporté le championnat d’Europe 1984 “en pratiquant un jeu spectaculaire”. “Partisan d’un football offensif”, il était passé tout près de gagner la coupe du monde deux ans plus tôt, raconte le quotidien madrilène. En tant que joueur, il était “l’une des pièces maîtresses du football champagne instauré par Reims dans les années 50”. Il avait d’ailleurs marqué lors de la toute première finale de la Coupe des clubs champions (l’ancêtre de la Ligue des champions), perdue 4-3 contre le Real Madrid en 1956.

27 mars 2020

Glamour

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27 mars 2020

'KENSHO' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE PAR 'MAGIC OWEN' {NSFW / EDITORIAL EXCLUSIF}

Le photographe Magic Owen  et le mannequin Ami Benton se sont associés pour l' éditorial exclusif NAKID intitulé Keesho . Benton est un photographe de mode français basé au Royaume-Uni. Cet éditorial est un nu de mode shibari / fétiche Kensho qui signifie «voir dans sa vraie nature». Ken signifie «voir», sho signifie «nature» ou «essence». Il est également traduit par l'illumination.

Si vous aimez cette histoire visuelle, montrez-leur un peu d'amour, ce n'est qu'un aperçu des choses incroyables qu'ils ont créées - rendez-vous sur leur Instagram ci-dessous pour en savoir plus sur cet artiste génial et soutenir leur créativité et votre inspiration quotidienne en les suivant !

Découvrez plus de Magic Owen et leur travai

https://www.instagram.com/magicowenphotography/?hl=en

https://www.magicowen.co.uk/

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26 mars 2020

Aux travailleurs invisibles, l’humanité reconnaissante

Par Clyde Plumauzille, Historienne, chargée de recherches au CNRS

Aux travailleurs invisibles, l’humanité reconnaissante ()

Aides ménagères, hôtesses de caisses, livreurs, routiers, éboueurs… certains n’ont pas le choix : c’est au péril de leur santé qu’ils doivent faire tenir nos vies de confinés.

Dimanche 22 mars, une foule confinée applaudit aux fenêtres une employée municipale de la ville de Barcelone chargée de la propreté vidant les poubelles (1). En pleine pandémie de coronavirus, alors que s’impose à tous de rester chez soi, de mettre sa vie en suspens pour se protéger et protéger les autres, des hommes et des femmes continuent pourtant de devoir s’exposer pour prendre soin de notre monde. Ils et elles sont auxiliaires de puéricultures, assistantes maternelles, aides ménagères, hôtesses de caisses, manutentionnaires de la grande distribution, livreurs, chauffeurs, routiers, éboueurs… Aux côtés du personnel hospitalier et enseignant, ils sont ces travailleurs et ces travailleuses des classes populaires invisibles qui font tenir nos vies. Ils sont aussi souvent de celles et de ceux qui n’ont pas le choix des conditions de leur travail et subissent la contrainte des politiques économiques néolibérales autant que l’exposition au virus de plein fouet. Ils sont, enfin, ces hommes et ces femmes que trop souvent l’histoire ne retient pas dans sa compréhension du passé, et qu’ils nous faut donc, aujourd’hui, ne pas oublier pour assurer le rééquilibrage des récits historiques futurs (2).

Ce devoir de mémoire est une éthique de l’attention que les études de care, depuis l’ouvrage pionnier de Carole Gilligan (In a Different Voice, 1982), nous invitent à mettre en œuvre afin de restituer comment tiennent et s’entretiennent nos sociétés. Il appelle à se saisir des moyens propres à capter, restituer et conserver les faits et gestes en apparence ordinaire de ces individus qui assurent une certaine continuité à nos quotidiens bouleversés afin qu’il ne soit plus possible de les oublier. Nous avons pour cela l’héritage de toute une histoire des silences sociaux qui, dans le sillage de la «décennie d’insubordination» (3) des années 60, s’est efforcée de rendre visible et de documenter les existences et les espérances des sans-nom, des sans-voix et des sans-visage du passé. En France, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Inde notamment, historiens et historiennes de la marge, des femmes, des Noirs, des minorités sexuelles ou encore des subalternes ont aspiré à «redonner la parole à ceux [et celles] qui en ont été dépossédés » (Daniel Roche), et ainsi à restituer l’envers de la grande histoire.

En quête d’autres récits que ceux produits par les vainqueurs de l’histoire, ils ont repris la documentation produite par les institutions dominantes, mais ont entrepris de la lire à «contre-sens» (Carlo Ginzburg), pour y attraper en creux la subjectivité et la puissance d’agir de celles et ceux qu’on minore. Cette quête quasi mémorielle les a également poussés à exhumer, collecter et publier des égodocuments de celles et ceux - ouvriers, femmes, esclaves, marginaux - qui ne font pas tant l’histoire qu’ils la subissent, vivent avec ou la contestent. Soucieux également de ne plus rien perdre de leur temps, ils ont initié des enquêtes orales pour faire remonter les mémoires populaires du passé et archiver celles du présent. Epaulés par des maisons d’édition engagées, à l’instar des éditions Maspero et de leur collection «Actes et mémoires du peuple», ils ont ainsi pu «apporter, dans l’écoute de l’histoire, des voix qui sont différentes de celles qui ont toujours parlé plus haut et plus fort (4)».

Aujourd’hui donc, alors qu’il est difficile de se tourner vers le passé tant le présent s’impose à nous, nous pouvons cependant espérer faire advenir d’autres chroniques du confinement que celles de l’élite littéraire ou des médias dominants qui donnent la parole à ceux qui l’ont toujours eue. Déjà, ça et là, effleurent ces contre-récits, dans les pages de Reporterre, Sud-Ouest, Libération, le Monde, Mediapart, les journalistes ont consigné les mots de ces travailleurs et ces travailleuses trop longtemps invisibles et inaudibles (5). C’est au péril de leur vie, mais sans la reconnaissance sociale qui devrait aller avec, qu’ils doivent continuer de nous livrer ce dont nous avons besoin (ou non), de s’occuper de nos enfants et de nos aînés, de nettoyer nos rues et nos maisons, de nous nourrir. Ce sont ces voix et ces gestes qu’il nous faut consigner et amplifier pour nous aussi, faire attention à eux, entendre leurs revendications et comprendre ce que l’épidémie révèle de notre histoire et dévoile de notre système, des soubassements humains sur lesquels il repose pour se perpétuer et donner l’illusion aux plus privilégiés de leur autonomie, dans leur santé comme dans leur liberté (6).

(1) https://twitter.com/manelmarquez/status/1241640440681684993

(2) Ce projet est cœur du récent numéro de la revue Clio, Femmes, Genre, Histoire intitulé «Travail de care» (numéro 49, 2019) que j’ai coordonné avec Anne Hugon et Mathilde Rossigneux-Méheust.

(3) L’expression est de Xavier Vigna, l’Insubordination ouvrière dans les années 68. Essai d’histoire politique des usines, 2007.

(4) Présentation de l’éditeur.

(5) Reporterre, «Coronavirus : les livreurs, travailleurs sacrifiés "pour des pizzas et des burgers"», 20 mars ; Sud Ouest, «Caissière, éboueur…: paroles de travailleurs face au coronavirus, "On est comme réquisitionné par l’Etat"», 20 mars ; Libération, «Ces femmes qui travaillent chez les autres», 18 mars ; le Monde, «Coronavirus : dans toute la France, les caissières en première ligne», 22 mars ; Mediapart, «"Face au coronavirus, qui nous protège, nous, les assistantes maternelles ?"», 21 mars.

(6) Reporterre, «Sandra Laugier : "Le coronavirus nous fait comprendre que la vulnérabilité d’autrui dépend de la nôtre"», 21 mars.

26 mars 2020

THE POOL PARTY' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE PAR 'CHRIS JENNINGS' {NSFW / EDITORIAL EXCLUSIF}

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Le photographe Chris Jennings  et la mannequin Alina Lee se sont associés pour l' éditorial exclusif NAKID d' aujourd'hui .

Découvrez plus du travail de Chris 

https://www.instagram.com/conformateur/

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