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Jours tranquilles à Paris

19 février 2020

Street Art

street51

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19 février 2020

Le Canard enchainé de cette semaine : la zizizanie...

zizinanie

19 février 2020

Julian Assange - save the date

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19 février 2020

Le Docteur Jivago

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Le Docteur Jivago (Doctor Zhivago) est un mélodrame historique italo-américain réalisé par David Lean, sorti en 1965. Il est l'adaptation du roman de Boris Pasternak.

Réactualisé selon l'inflation, Le Docteur Jivago est le neuvième plus gros succès de l'histoire du cinéma avec 1,9 milliard de dollars de recettes.

Le film commence dans les années 1950 près d'un barrage hydroélectrique en URSS ; le général Yevgraf Jivago recherche la fille de son demi-frère, Youri Jivago, et de Lara Antipova. Il convoque une jeune femme, Tanya Komarova, qu'il pense être la personne recherchée, sa propre nièce. Yevgraf l'interroge, mais la jeune femme ne se rappelle plus son enfance, ni l'identité de ses parents. Le général entame alors le récit de l'histoire de son demi-frère.

Youri perd sa mère alors qu'il n'est encore qu'un petit enfant. Il est recueilli par des amis de sa mère, Alexandre et Anna Gromeko, et grandit avec leur fille Tonia à Moscou. Le seul héritage de sa mère est une balalaïka, instrument dont cette dernière jouait avec virtuosité.

En 1913, bien des années plus tard, Youri est devenu étudiant en médecine et poète. Une manifestation pacifique se transforme en bain de sang à Moscou ; des gens du peuple tombent sous les sabres des cavaliers cosaques venus rétablir l'ordre. Parmi les contestataires se trouve Pavel Antipov, jeune révolutionnaire idéaliste, surnommé « Pacha » et fiancé à Lara. Blessé au visage lors de la charge des cosaques, il court vers elle pour lui demander des soins et en profite pour lui faire garder un pistolet récupéré par terre. Lara est une jeune et belle femme, ce qui lui vaut l'attirance de Victor Komarovsky, l'amant de sa mère. C'est un homme plus âgé et influent qui soutient les libéraux, favorables à des réformes limitées du régime tsariste. La mère de Lara tente de se suicider lorsqu'elle découvre la liaison perverse entre son amant et sa fille. Komarovsky, la découvrant gisant sur le lit, fait appel à son ami docteur, qui se trouve être le professeur de Youri. Le docteur et Youri, son élève, parviennent à sauver la mère et promettent de ne rien révéler à Lara. Quand Komarovsky apprend les intentions de mariage de Lara avec Pasha, il essaie de l'en dissuader, puis la viole. En état de choc, elle tente de le tuer avec le revolver de Pasha en pleine réception pour le réveillon de Noël. Elle tire sur Komarovsky, ce qui ne le blesse que légèrement au bras. Celui-ci demande alors de ne pas faire appel à la police, de peur que Lara ne révèle ses outrages. Ainsi Lara quitte la salle, escortée de Pasha, tandis que Komarovsky se fait rapidement soigner par Youri. Lara et Pasha se marient et ils ont une fille prénommée Katya.

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La Première Guerre mondiale éclate puis la guerre civile entre rouges et blancs. Youri est réquisitionné par le parti ouvrier social-démocrate de Russie pour soigner les blessés de l'armée impériale russe. Pasha est laissé pour mort au cours d'une charge héroïque contre les forces allemandes. Sur le front Youri retrouve Lara, engagée comme infirmière volontaire pour retrouver son mari : ils soignent ensemble les blessés dans un hôpital militaire. Dans la difficile épreuve de la guerre vue de l'arrière, Lara et Youri tombent amoureux. Mais Youri reste fidèle à Tonia, avec laquelle il vient de se marier.

Après la fin du conflit, Jivago retourne à Moscou auprès de son beau-père, sa femme Tonia et son fils Sacha et trouve sa maison occupée par des prolétaires souffrant de disette, du froid et du typhus. Ses poèmes, jugés anti-communistes, mettent Youri en danger. Yevgraf, qui est dans la police, le sauve d'une confrontation et organise un voyage vers l'Oural dont Youri est originaire et où il a une maison, afin que sa famille soit à l'abri de la répression bolchevique.

Pendant le voyage en wagon à bestiaux, Youri est confronté à la misère et la violence de la guerre civile. Il rencontre alors fortuitement Pasha devenu le général bolchevik Strelnikov (personnage inspiré par Léon Trotski). Celui-ci est toujours marié à Lara, mais il ne l'a pas vue depuis le début des conflits. Il sait cependant qu'elle habite dans la ville (fictive) de Youriatine, occupée par les forces de l'armée blanche. Arrivés à Varykino, Youri et Tonia découvrent que la maison de famille a été réquisitionnée par les rouges. Youri, Alexandre et Tonia s'installent alors dans le pavillon d'à côté, où ils vont mener une vie paisible, vivant des récoltes du jardin.

Plus tard, Youri retrouve Lara qui vit avec sa fille à Youriatine, la bourgade voisine. L'attirance qu'ils éprouvent l'un pour l'autre refait surface et ils deviennent amants. Dans une scène avec Katya, une allusion est faite à l'endoctrinement des enfants par le nouveau régime vis-à-vis du tsarisme.

Lorsque Tonia tombe enceinte, Youri renonce à sa relation adultère et rend visite à Lara pour y mettre un terme. Sur le chemin du retour, il est capturé par les partisans communistes et doit les accompagner pour servir de médecin, sans avoir la possibilité d'avertir les siens.

Au bout de deux années, Youri réussit enfin à s'échapper dans une tempête de neige. Après une longue et difficile traversée du désert blanc de Russie, c'est presque mort de froid que Youri retrouve Lara. Elle lui indique que sa famille est partie pour Moscou et qu'elle vivra à Paris dans un proche avenir. Lara et Youri renouent leur relation dans la petite maison de la bourgade d'Youriatine. Komarovsky réapparaît et annonce au couple que la Tchéka les menace tous les deux : Lara pour son mariage avec Strelnikov, détesté du gouvernement, et Youri pour sa désertion et ses poèmes contre-révolutionnaires. Komarovsky propose alors son aide et, jouant de ses relations, leur offre un moyen de fuir la Russie par l'est. Les deux amants refusent et repoussent Komarovsky dans le froid glacial de l'hiver russe.

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Croyant tout de même aux avertissements de Komarovsky, Lara et Youri repartent s'installer à Varykino, dans la maison autrefois réquisitionnée par les révolutionnaires. Youri commence la rédaction de ses poèmes pour "Lara", ce qui lui attirera la sympathie du peuple mais aussi la défaveur du gouvernement. Komarovsky refait irruption, annonce que Strelnikov a été arrêté peu de temps auparavant et qu'il s'est suicidé. De ce fait, Lara est en danger de mort car la Tchéka ne l'avait épargnée que pour attirer Strelnikov à elle. Komarovsky propose une seconde fois au couple de s'échapper avec lui vers la Mongolie ; le couple accepte cette fois-ci. Au moment de partir, Youri prétexte un manque de place dans les traineaux pour rejoindre Lara et le convoi plus tard. Ce qu'il ne fera pas ; Youri est résolu à affronter son destin, ne pouvant suivre un homme qu'il méprise.

Quelques années plus tard, pendant la période stalinienne, les deux demi-frères se retrouvent à Moscou. Youri est malade et physiquement affaibli. Lors d'un trajet dans le tramway, il aperçoit une femme dans la rue qui ressemble fortement à Lara. Il sort du tramway pour l'interpeller, mais ne parvient pas à crier assez fort ; il meurt d'une crise cardiaque en pleine rue. Ses funérailles rassemblent beaucoup de monde car ses poèmes ont gagné le cœur du peuple. A ses funérailles, Lara rencontre Yevgraf et lui révèle qu'elle a donné naissance à la fille de Yuri, et lui demande de l'aide pour la retrouver, perdue dans le tumulte de l'occupation de la Mongolie par la Chine. Elle ne la retrouvera pas à Moscou, malgré l'aide dévouée de Yevgraf. Lara disparaît ensuite, probablement déportée ou exécutée dans le cadre de la Grande Terreur.

Le film retourne alors aux années cinquante, dans le poste de garde du barrage hydroélectrique. Yevgraf suppose que Tanya est la fille de Lara et de Youri et lui présente une photo de son père ; mais la jeune fille reste sceptique sur la véritable identité de celui-ci. Yevgraf lui fait promettre qu'elle y réfléchira à l'avenir.

En partant, Tanya remet sur son dos une balalaïka, instrument dont la mère de Youri jouait quand il était enfant et qui l'accompagna durant toute sa vie.

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19 février 2020

Marisa Papen à la neige

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19 février 2020

Robinet d'eau sexy !

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18 février 2020

François Hollande et Julie Gayet

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François Hollande (@fhollande), l'obsession du retour. Désormais, il sort du bois. Le seul président à ne pas s’être représenté ne fait plus mystère de son envie de revenir dans le jeu. De librairies en écoles, François Hollande quadrille le pays. Il en est à son troisième tour de France depuis la parution de son livre ! Son calcul : miser sur l’absence de relève à gauche et sur le rejet croissant du macronisme. Et s’il est loin d’avoir reconquis l’opinion, sa cote d’amour est au plus haut avec celle qui partage sa vie. Le goût de l’art, les amis communs et les maisons qu’ils habitent, des épreuves personnelles (la mort de son frère pour lui, la maladie d’un parent pour elle) les ont encore rapprochés. Julie Gayet (@iamjuliegayet) se disait « femme de l’ombre », elle vit aujourd’hui pleinement son rôle de partenaire politique. Un sujet de Sophie des Déserts à retrouver dans Match cette semaine.

Photo : @alvaro.canovas

18 février 2020

Pierre et Gilles

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18 février 2020

Extrait d'un shooting - en mode Warhol. Photos : Jacques Snap

shoot com warhol (1)

shoot com warhol (2)

18 février 2020

Municipales 2020 : à Paris, Agnès Buzyn ajourne les grands projets de Benjamin Griveaux

Par Sacha Nelken, Denis Cosnard

La nouvelle candidate de LRM donne la priorité aux problèmes du quotidien. Le déménagement de la gare de l’Est et le « chèque logement » de 100 000 euros attendront.

Dans la capitale, la gare de l’Est ne bougera pas de sitôt. Agnès Buzyn, la nouvelle candidate de La République en marche (LRM) à la Mairie de Paris, n’a pas l’intention de reprendre à son compte la promesse la plus spectaculaire de Benjamin Griveaux : abandonner cette gare et transférer le trafic ferroviaire vers une nouvelle infrastructure à construire porte de la Villette ou en banlieue, et ouvrir un vaste parc sur les terrains libérés.

L’ancienne ministre des solidarités et de la santé reste dubitative devant ce type de « projets pharaoniques », selon son expression. C’est ce qu’elle a confié à son équipe de campagne, réunie pour la première fois autour d’elle, lundi 17 février, moins de vingt-quatre heures après sa désignation expresse.

Officiellement, rien n’est encore tranché. Mais tous les participants à ce long déjeuner de travail ont compris le même message. Pour avoir une chance de gagner la difficile bataille de Paris, face à Anne Hidalgo et Rachida Dati, Agnès Buzyn ne veut pas simplement incarner un nouveau visage, en conservant in extenso le programme élaboré par son prédécesseur.

Elle entend revoir assez profondément les grands choix, et laisser de côté les idées les moins pertinentes. « Sa priorité, c’est de régler les problèmes du quotidien, la propreté, la sécurité, la qualité de la vie, et pas de lancer de grands projets », synthétise un des convives.

Des « boulets » aux pieds

Cela n’allait pas de soi. « A part le capitaine, rien ne va changer », assurait Sophie Segond, la tête de liste de LRM dans le 8e arrondissement, dimanche, lors d’une réunion avec ses colistiers. « Nous travaillons depuis de longs mois sur le programme, nous sommes tous convaincus qu’il est le meilleur pour Paris, c’est pour ça que le ou la remplaçante de Benjamin devra le défendre, y compris la gare de l’Est », précisait-elle.

Agnès Buzyn a une autre vision de son rôle. « Elle a sa propre analyse des problèmes de Paris, résume une tête de liste. Elle ne veut pas partir avec aux pieds des boulets qui ne lui appartiennent pas ». A commencer par le fameux déplacement de la gare de l’Est et la création d’un « Central Park » parisien, que Benjamin Griveaux avait brandis fin janvier dans l’espoir de marquer les esprits et de relancer une campagne très laborieuse.

Le projet avait immédiatement suscité une pluie de sarcasmes et de critiques. « Ce serait un non-sens économique, une aberration pour des milliers de voyageurs, et une vraie faute politique », avaient ainsi déclaré les dirigeants des régions Ile-de-France et Grand Est. En réaction, le candidat avait à son tour éreinté « ceux qui se sont habitués à avoir de petites ambitions pour Paris », « appellent sans cesse à faire davantage pour l’écologie, et disent impossible de créer 30 hectares d’espace vert ».

« Je n’ai pas bien compris cette proposition »

Avec d’autres, Agnès Buzyn a néanmoins constaté que le projet passait mal. En outre, « elle juge que la ville a été secouée, striée de travaux, et a surtout besoin d’être pacifiée », ajoute une candidate. Exit donc le déménagement de la gare de l’Est, qui aurait nécessité au moins dix ans de chantier.

Il devrait en aller de même de l’autre proposition choc, dévoilée quelques jours plus tard par l’ancien porte-parole du gouvernement : le chèque allant jusqu’à 100 000 euros que la Ville aurait versés pour aider les ménages des classes moyennes à acheter une résidence principale, malgré la flambée des prix. Benjamin Griveaux prévoyait d’y consacrer 2 milliards d’euros en six ans. En contrepartie de cet apport, la Ville aurait récupéré, au moment de la revente du logement, une part de la plus-value, plafonnée autour de 20 % du prix. Là aussi, la mesure avait provoqué une avalanche de critiques, les uns estimant qu’elle allait accentuer la hausse des prix, les autres que Paris n’avait pas à miser sur la spéculation foncière.

« Je n’ai pas bien compris cette proposition », a reconnu pour sa part Agnès Buzyn, d’après plusieurs participants au déjeuner. Signe, au minimum, que la promesse n’a pas été bien présentée. « Le logement reste une priorité, mais on va sans doute revoir ce dispositif », indique une cheville ouvrière de la campagne.

Un retour aux fondamentaux

La remise à plat du programme ne s’arrêtera peut-être pas là. Lundi, la nouvelle candidate à l’Hôtel de ville a demandé à chaque tête de liste de donner son propre avis sur le sujet, et de lui envoyer très rapidement des notes sur le logement, la propreté, la sécurité, les rythmes scolaires, les étudiants, etc. Le prélude, sans doute, à une présentation par Agnès Buzyn de son propre programme, revu et corrigé.

Une nouvelle ligne se dessine clairement : « pas question de s’engager dans de grands plans “disruptifs” avant d’avoir mis de l’ordre dans la ville », explique un membre de l’équipe. « Beaucoup de personnes âgées ne sortent plus de chez elles, de peur de se faire renverser sur les trottoirs », appuie Pacôme Rupin, tête de liste dans le centre de Paris.

Retour aux fondamentaux, en quelque sorte. La nouvelle candidate devrait ainsi garder la plupart des propositions déjà sur la table concernant la création d’une police municipale armée, le renforcement du nettoyage des rues, mais aussi la végétalisation de la capitale et l’abandon des opérations d’urbanisme considérées comme du « bétonnage ».

A cela devrait s’ajouter une attention plus forte aux questions sociales comme le mal-logement, la précarité, ou le sort des personnes âgées et des familles monoparentales, marquant la touche personnelle de l’ex-ministre des solidarités et de la santé.

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