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Jours tranquilles à Paris

1 novembre 2019

Le groupe Etat islamique confirme la mort de son chef Abou Bakr Al-Baghdadi et nomme son successeur

Le chef de l’organisation djihadiste a été tué dans une opération menée par les Etats-Unis le 26 octobre. L’EI a désigné son nouveau dirigeant : Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi.

L’organisation Etat islamique (EI) aura attendu cinq jours avant de confirmer la mort de son chef, Abou Bakr Al-Baghdadi, tué dans une opération menée par les Etats-Unis près du village de Baricha, dans le nord-ouest de la Syrie, le 26 octobre.

« O musulmans, O moudjahidine, soldats de l’EI (…), nous pleurons le commandeur des croyants Abou Bakr Al-Baghdadi », a déclaré l’organisation terroriste dans un message audio posté sur l’application Telegram, donnant par ailleurs le nom de son successeur : Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi. L’EI a affirmé que l’assemblée consultative de son organisation avait prêté allégeance à ce dernier en tant que « commandeur des croyants » et nouveau « calife des musulmans ».

Dans son enregistrement audio, d’une durée de sept minutes, l’organisation appelle également à venger la mort de son chef, en menaçant spécifiquement les Etats-Unis de représailles.

Publication d’extraits du raid ayant tué Baghdadi

Plus tôt dans la journée, les autorités américaines ont rendu publics des extraits vidéos de l’opération ayant mené à la mort du chef djihadiste, épilogue d’une chasse à l’homme qui a duré neuf ans.

Après l’annonce de la mort du chef de l’EI, la présidence américaine hésitait quant à l’éventuelle publication d’extraits de la vidéo. Donald Trump s’était d’abord contenté de publier sur Twitter une photo du chien qui a été légèrement blessé et qui a rendu, selon les mots du président américain, « des services incroyables » mais dont l’identité devait rester « protégée ».

En 2011, l’administration Obama s’était refusée à publier les images de l’assaut ou du corps d’Oussama Ben Laden. « Je serai franc, la publication des photos d’Oussama Ben Laden après cette fusillade est sensible, et nous évaluons la nécessité de le faire », avait alors déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney. La question était de savoir si une telle publication « sert ou dessert nos intérêts, pas seulement ici mais dans le monde entier ».

Homme le plus recherché du monde

La mort d’Abou Bakr Al-Baghdadi a mis fin à mille neuf cent quarante-deux jours d’une chasse à l’homme classée par Donald Trump comme « une priorité absolue » de la lutte antiterroriste.

Après plusieurs tentatives manquées pour l’interpeller, aux dires des autorités irakiennes, l’étau s’était resserré ces dernières semaines autour du chef djihadiste grâce à des informations sur son lieu de résidence fournies par deux de ses proches. L’ultime pièce d’un puzzle reconstitué, étape par étape, par les Etats-Unis.

Homme le plus recherché du monde, il était considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités en Irak et en Syrie et d’attentats sanglants dans plusieurs pays.

« Calife » autoproclamé en 2014 ayant un temps présidé aux destinées de 7 millions de personnes en Irak et en Syrie, Abou Bakr Al-Baghdadi est mort « comme un chien », a affirmé, dimanche, le président américain.

Le « califat » territorial avait été défait après la chute, en mars, de Baghouz, dernier réduit de l’organisation djihadiste dans l’est de la Syrie, mais le groupe EI reste actif dans plusieurs régions du monde.

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1 novembre 2019

Bachar el Assad

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1 novembre 2019

Catacombes de Paris

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Photo : J. Snap

1 novembre 2019

A Hongkong, les manifestants bravent l’interdiction de porter un masque

A l’occasion d’Halloween, les manifestants prodémocratie tournent en dérision l’exécutif local en défilant avec des masques parfois farfelus.

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Des manifestants portent des masques de Guy Fawkes et de Yoda, personnage de « Star Wars », à Hongkong, le 31 octobre. PHILIP FONG / AFP

La tension ne retombe pas à Hongkong. Des échauffourées ont opposé, jeudi 31 octobre dans la soirée, policiers et manifestants prodémocratie défilant pour Halloween avec des masques tournant en dérision l’exécutif local, lequel vient d’annoncer que le territoire était entré en récession.

Les forums en ligne coordonnant le mouvement de protestation sans véritable leader ont encouragé les manifestants à porter des masques sur le thème d’Halloween, une fête très populaire dans l’ancienne colonie britannique. Et ce malgré les avertissements de la police annonçant qu’elle les forcerait à les retirer au nom de l’interdiction qui leur est faite de se dissimuler le visage.

Une multitude de petits rassemblements se sont donc tenus alors que Hongkong traverse, depuis le mois de juin, sa pire crise politique depuis sa rétrocession à Pékin, en 1997. Des manifestations et des actions ont ainsi lieu quasi quotidiennement pour dénoncer, notamment, le recul des libertés et les ingérences grandissantes de la Chine dans les affaires de la région semi-autonome.

Tirs de gaz lacrymogène

Au parc Victoria, une centaine de personnes, pour beaucoup masquées, se sont rassemblées pour manifester en direction d’un quartier populaire de boîtes de nuit.

Yan Lee, une comptable quinquagénaire, portait un masque combinant le visage de la secrétaire à la justice Teresa Cheng et celui de Maléfique, la méchante du film du même nom produit par Disney. « Depuis des mois, elle ne fait rien pour Hongkong à part défendre les autorités », explique-t-elle.

Une autre manifestante, se présentant sous le nom de Loo, avait pour sa part maquillé son visage à l’image du Joker, l’ennemi de Batman.

De l’autre côté du port, dans le quartier Prince Edward, l’ambiance était plus tendue. La police, qui a fait usage de gaz lacrymogène, a pris en chasse des personnes rassemblées pour rappeler qu’il y a deux mois les forces de l’ordre avaient été filmées en train de tabasser des manifestants prodémocratie à la station de métro du quartier.

Voilà cinq mois que les manifestants ont pris l’habitude de défiler le visage masqué, notamment pour ne pas être reconnus et se prémunir de futures poursuites judiciaires. Mais, début octobre, la chef de l’exécutif Carrie Lam, qui est désignée par un comité acquis à Pékin, a décidé d’interdire les masques.

Une interdiction contestée en justice et dans la rue

Loin d’être respectée, la mesure a mis le feu aux poudres en provoquant des manifestations encore plus violentes, avec notamment des actes de vandalisme contre les entreprises accusées de faire le jeu de l’exécutif hongkongais et de Pékin.

Les manifestants ont fait circuler sur les réseaux sociaux des masques à imprimer pour Halloween. L’un présentait le visage de Carrie Lam sous les traits du Joker. Un autre mêlait les visages du président chinois Xi Jinping et celui de Winnie l’ourson, personnage de dessin animé banni en Chine depuis que des internautes ont pointé une ressemblance avec l’homme fort de Pékin.

Apple Daily, le journal le plus proche des manifestants, a imprimé en « une » un masque à découper représentant un policier, avec un titre expliquant que les agents étaient « plus effrayants que les fantômes ».

Une source policière a déclaré que les effectifs des forces de l’ordre seraient renforcés dans le quartier de Lan Kwai Fong, très prisé des noctambules et où se déroule traditionnellement la plus grande fête d’Halloween. Cette source a précisé que les policiers demanderaient aux personnes portant des masques ou du maquillage de le retirer s’ils étaient soupçonnés d’être des manifestants.

Hasard du calendrier, c’est également jeudi que la Haute Cour de Hongkong commence à examiner deux recours contre l’interdiction du port du masque.

Le premier, formé par des étudiants, met en cause sa constitutionnalité. Mais le second, déposé par des députés de l’opposition parlementaire proche des manifestants, est beaucoup plus large. Il dénonce la loi d’urgence que Carrie Lam avait invoquée début octobre, qui date de 1922 ; à l’époque, Hongkong était une colonie britannique. Les dispositions de cette loi n’avaient plus été utilisées depuis les émeutes de 1967.

« C’est un duel entre l’Etat de droit et l’autoritarisme », a déclaré jeudi aux journalistes le député Dennis Kwok. La loi d’urgence autorise l’exécutif à prendre « n’importe quelle mesure », sans feu vert du corps législatif, dans l’éventualité d’une situation d’urgence ou d’un danger pour la population.

En attendant, les effets de la crise se font sentir au niveau économique. Hongkong est entré en récession au troisième trimestre, pour la première fois depuis la crise financière de 2008. Le produit intérieur brut (PIB) de la région semi-autonome a reculé de 3,2 % entre juillet et septembre, dans la foulée d’un repli de 0,4 % lors des trois mois précédents.

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1 novembre 2019

SNCF. Qui est Jean-Pierre Farandou le nouveau patron ?

greve sncf

Ingénieur des Mines, mais « pas un formaté traditionnel » : Jean-Pierre Farandou va prendre, ce vendredi, la direction de la SNCF. Une entreprise qu’il a l’avantage de connaître sur le bout des doigts et où il jouit d’un a priori plutôt favorable.

Jean-Pierre Farandou « connaît tous les rouages », « n’est pas un formaté traditionnel » et « peut tout à fait être un grand président de la SNCF », salue son ami d’enfance Philippe Dorthe, conseiller départemental (PS) de Bordeaux.

Le défi est de taille pour ce natif du Sud-Ouest, âgé de 62 ans : faire fonctionner une SNCF qui doit devenir, en janvier 2020, une société anonyme à capitaux publics, travailler en bonne intelligence avec les syndicats, ou encore poursuivre la rénovation du réseau tout en réussissant à faire d’importantes économies…

P-DG depuis 2012 de l’opérateur Keolis - filiale de la SNCF spécialisée dans les transports en commun -, Jean-Pierre Farandou a rejoint la SNCF en 1981 . Il y a connu une trajectoire ascendante, depuis ses débuts comme chef de gare à Rodez (Aveyron), via, notamment, le lancement du TGV Paris-Lille en 1993, la direction générale de Thalys International à Bruxelles (1993-1998), la direction des Cadres RH (1998-2000), les grandes lignes (numéro 2 en 2000-2002), puis près de trois ans à la tête de l’imposante région SNCF Rhône-Alpes.

« La discussion peut avoir lieu »

Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, l’a pratiqué à cette occasion en tant qu’élu du CE : « Nous nous sommes beaucoup opposés sur les mesures des premiers plans fret en 2003-2004. Mais il me donne l’impression de savoir qu’il faut trouver un équilibre entre objectifs financiers, attentes des usagers et traitement des salariés. Donc la discussion peut avoir lieu ».

Reste que, s’il parle volontiers de culture cheminote et de valeurs du service public, le grand amateur de musique classique qu’est Jean-Pierre Farandou veut aussi améliorer la productivité. « C’est quelqu’un du sérail, c’est le système Pepy », avertit Fabien Dumas, secrétaire fédéral de Sud-Rail.

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1 novembre 2019

Caroline Vreeland

caroline

1 novembre 2019

Libération

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1 novembre 2019

Extrait d'un shooting

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1 novembre 2019

Galerie GADCOLLECTION

vincent fournier

Jusqu’au 3 novembre 2019, la Galerie GADCOLLECTION consacre une exposition à un photographe français, de renommée internationale : Vincent FOURNIER.

Vincent Fournier est un artiste photographe français dont le travail explore les différentes mythologies du Futur : l’aventure spatiale, les architectures utopiques, l’intelligence artificielle, la transformation du vivant…

Vincent FOURNIER est né en 1970 à Ouagadougou au Burkina Faso. Il a d’abord étudié la sociologie et les arts visuels, avant d’être diplômé de l’École Nationale de la Photographie d’Arles en 1997. Ses premiers travaux sont réalisés dans le cadre de commandes pour le cinéma et la publicité.

« Mon travail s’inspire très librement de la part de rêve et de mystère que les utopies scientifiques et technologiques font résonner dans l’imaginaire collectif : les voyages dans l’espace, les architectures utopiques, les robots humanoïdes, la transformation du vivant… »

L’artiste joue avec les frontières entre le réel et l’imaginaire. Cet « entre-deux », qui garde toujours la tension en raison de leur caractère opposé, élargit notre point de vue de manière différente et laisse place à nouvelle interprétation. Nous constatons à travers ses oeuvres, des objets ou des récits qui vont bouleverser notre regard déjà établi et brouiller les frontières : réalité/fiction, science/croyance, passe/futur, visible/invisible, naturel/artificiel etc.

En explorant son « entre-deux », l’artiste présente plusieurs séries photographiques.

Sa série Space Project, débutée en 2007, navigue entre la réalité de la conquête spatiale et les rêves encore utopiques des projets de vols vers Mars. La série a permis à Vincent FOURNIER, d’une part, de traduire par ses photos toute la fascination pour l’espace lointain après avoir parcouru les projets spatiaux de différents pays : USA, Chine, Russie, Israël, Europe… et d’autre part, de visiter de nombreux centres spatiaux, notamment la Mars Society, établie dans le désert de l’Utah en 2000 pour simuler les conditions d’une exploration de Mars.

Plus récemment, Vincent FOURNIER parvient à lier l’artificiel et le naturel dans sa série Post Natural History. Des animaux de fictions y sont présentés à la manière des cabinets de curiosités, faisant dialoguer le passé avec un futur imaginaire qui, avec le recul, semble presque plausible.

Les oeuvres de Vincent Fournier font partie de plusieurs collections, dont le Metropolitan Museum of Art (MET) à New York, le Centre Pompidou à Paris, la Fondation Mast à Bologne, la Collection Dragonfly du Domaine des Etangs à Massignac, la Collection LVMH à Paris avec le Bon Marché, Baccarat Hotel Collection à New-York, Science Gallery à Dublin, le Musée des Ursulines de Mâcon, la Fondation Bullukian à Lyon.

DATES

Octobre 3 (Jeudi) 14 h 00 min - Novembre 3 (Dimanche) 19 h 30 min

LIEU

Galerie GADCOLLECTION

4 Rue du Pont Louis-Philippe 75004 Paris

1 novembre 2019

Jean Paul Goude

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