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Jours tranquilles à Paris

18 juillet 2019

Exposition - Hôtel de Ville de Paris

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18 juillet 2019

Dita von Teese

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18 juillet 2019

Borne remplace de Rugy...

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18 juillet 2019

BTS erotic shooting with Jylia Reutova from Aleksandr Lishchinskiy

18 juillet 2019

La célèbre enseigne Tati va quasiment disparaître

tati

Par Juliette Garnier

Seul le magasin de Paris, boulevard de Rochechouart, sera conservé. Les 92 autres seront fermés ou basculés sous l’enseigne Gifi.

Philippe Ginestet siffle la fin de Tati. Le fondateur du groupe GPG, qui exploite les magasins Gifi, a annoncé mardi 16 juillet la quasi-disparition de l’enseigne Tati qu’il avait reprise en juin 2017 à la barre du tribunal de commerce de Bobigny. Il avait alors promis aux salariés de tout conserver pendant deux ans sans procéder à un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). « Au jour près, il a attendu la fin de ce délai de vingt-quatre mois » pour agir, s’étrangle Céline Carlen, représentante de la CGT Commerces Paris.

Le groupe GPG qui revendique 1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires projette de fermer treize magasins Tati, d’en transformer une trentaine pour lancer une enseigne de déstockage et d’en basculer quarante-neuf sous sa propre enseigne, Gifi. L’enseigne Tati, fondée en 1948 par Jules Ouaki, ne flottera plus que sur son adresse historique, dans le 18e arrondissement de Paris, boulevard de Rochechouart.

Ces mesures entraîneront 189 suppressions d’emplois lors d’un PSE, précise le groupe aux 9 500 employés ; GPG promet d’en reclasser au sein de ses 845 Gifi.

« Procédé déloyal », selon la CGT

Ce projet de PSE a été dévoilé lors d’un comité social économique (CSE) convoqué mardi 16 juillet à La Plaine-Saint-Denis sur un ordre du jour consacré à la seule réorganisation des magasins Tati. En fait, le plan concerne aussi les effectifs des entrepôts et du siège social de Tati – situé à Saint-Denis.

« Ce procédé déloyal », selon la CGT, a cueilli à froid les représentants du personnel. D’autant qu’au printemps 2017, M. Ginestet avait précisément obtenu le soutien de la majorité des 1 700 salariés Tati en promettant de « conserver l’enseigne » et d’investir pour « retrouver l’ADN » de ce bazar au plus bas prix. Son discours avait fait mouche, car, rappelle Céline Carlen, « les salariés sont très attachés à l’enseigne Tati », une success story développée par la famille Ouaki dans la France florissante des années 1970.

En pleine campagne pour les élections présidentielles, la promesse de conserver l’enseigne Tati et de poursuivre l’exploitation des magasins historiques du 18e arrondissement de Paris avait aussi séduit la conseillère de Paris, Myriam El Khomri, élue (PS) de l’arrondissement. Celle qui était alors ministre du travail au sein du gouvernement de Manuel Valls avait reçu les délégués syndicaux, en mars 2017, rue de Grenelle, peu après l’annonce de la mise en vente de l’enseigne déficitaire par le groupe Eram.

L’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire en mai 2017, quelques jours avant le scrutin présidentiel, avait aussi obligé Bercy à se pencher sur le sort de ses 1 700 salariés et à soutenir le candidat prêt à une reprise globale de l’enseigne. « Gifi et uniquement Gifi », s’étonne encore un proche du dossier.

Le marché s’est durci

Au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, Tati a été aussi le premier dossier posé sur le bureau de Muriel Pénicaud, nouvelle ministre du travail, depuis le 17 mai 2017. Bercy ne prêtait alors pas plus d’attention aux autres candidats à la reprise de Tati, toujours selon un proche du dossier.

A l’offre de Gifi, présentée in extremis, à minuit le 15 juin 2017, pour reprendre 1 428 emplois, les élus de la CGT avaient pourtant préféré celle conjointement portée par Stokomani, Centrakor, Maxibazar et Foir’Fouille. Les élus syndicaux en avaient alors souligné les « garanties en matière sociale » et le « sérieux économique ». En vain.

Conformément aux usages, le tribunal a préféré l’offre la mieux-disante socialement. A savoir : celle de M. Ginestet qui portait sur davantage de postes que les 1 336 (1 295 emplois repris et 41 offres de reclassement) que ces distributeurs méconnus proposaient de sauver. Deux ans plus tard, en magasin, la situation est « pire », assure Céline Carlen. Malgré « les 150 millions d’euros » que sa maison mère prétend avoir investis depuis, les pertes de Tati s’élèvent à 28 millions d’euros.

Le marché s’est aussi durci. Les locaux vacants se multiplient, puisque plusieurs enseignes ont tiré le rideau, dont Fly, ou fermé des magasins, dont C & A. « Cela va compliquer la reprise des Tati promis à la fermeture », note un rival.

D’ici là, grâce aux Tati, GPG aura « grandement » valorisé les actifs immobiliers de Gifi, note un rival. Les salariés Tati se retrouvent eux « à nouveau » dans le désarroi, regrette une élue CFDT. Le PSE devrait être détaillé le 25 juillet.

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18 juillet 2019

Plougastel-Daoulas : un destin lié avec la fraise

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Aux portes de Brest, Plougastel-Daoulas a lié son destin à la fraise depuis le 18e siècle et le retour du Chili de l'officier Amédée-François Frézier. Ses plants firent la richesse de la commune, aujourd'hui en quête d'une meilleure reconnaissance.

"La fraise a fait la richesse et la notoriété de Plougastel puisque à la grande époque on produisait ici 25% des fraises consommées en France", explique à l'AFP Dominique Cap, maire de la commune située sur la presqu'île du même nom au coeur de la rade de Brest.

"A la belle époque, les gens payaient leur maison avec une saison de fraises", assure Jean-Jacques André, l'un des adjoints de l'édile et ancien producteur de fraises de la commune aux 37 km de littoral.

La fraise des bois est connue depuis l'Antiquité, mais elle est petite et très fragile. Au 16e siècle, l'explorateur Jacques Cartier rapporte les premiers fraisiers de ses voyages aux Amériques. C'est cependant à l'officier de Marine Amédée-François Frézier que l'on doit les variétés que l'on connait aujourd'hui. Parti en 1712 de Saint Malo, cet officier piqué de botanique, ramènera à Brest, où il sera nommé quelques années plus tard, les plants d'un fruit bien plus gros que la fraise des bois, appelé "Blanche du Chili". Prélevés dans la baie de Conception, ils s'acclimateront parfaitement au climat de Plougastel, dont les similarités avec la ville chilienne seraient nombreuses: situation identique en fond de rade avec une terre et un climat maritime similaires.

La force de la fraise de Plougastel

"Ce qui a fait la force de la fraise de Plougastel, c'est son terroir, on n'a pas de grands froids ici, le climat est très doux", soutien Dominique Cap, évoquant également une terre de schiste propice à cette culture. Les plants issus de cette fraise blanche, pollinisée par un fraisier sauvage local, vont progressivement remplacer sur la presqu'île, aux nombreuses chapelles et calvaires, les champs de lin.

Dans les années 1930, 1000 hectares sont consacrés à la fraise, contre 50 en 1875, selon le Musée de la fraise et du patrimoine de Plougastel-Daoulas, qui devient alors la capitale du fruit en France avec 5000 à 6000 tonnes récoltées chaque année, soit un quart de la production française. Mais à partir des années 1970 la production chute à moins de 500 tonnes. "C'était trop dur comme travail, on disait aux enfants de faire autre chose", raconte Dominique Cap.

Une belle reconnaissance

Les agriculteurs s'organisent alors et investissent dans des moyens de production plus modernes. "Savéol a permis à la fraise de se développer à nouveau", estime Louis Le Bot, producteur indépendant, à propos de la coopérative à l'origine désormais de plus de la moitié des récoltes de fraises sur la commune.

Et puis, l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) crée en 1976 la gariguette, fraise la plus vendue aujourd'hui en France, pour répondre notamment à la concurrence espagnole. Aujourd'hui la production de l'Espagne dépasse les 350 000 tonnes par an, contre 50 000 tonnes pour la France, dont 2 000 viennent de Plougastel et ses environs.

"On ne fait plus de variétés historiques, c'est dépassé", souligne Jean-Jacques Le Gall, administrateur de la coopérative. "La gariguette c'est le fleuron de la commune aujourd'hui", précise Louis Le Bot, en regrettant cependant la "concurrence étrangère". "La fraise de Plougastel est aujourd'hui un peu dans la tourmente", estime ce passionné, fils et petit-fils de producteurs, qui récolte une quarantaine de tonnes par an.

Pour conforter la production, une demande d'IGP (Indication géographique protégée) auprès de l'Institut national des appellations d'origine (Inao) va être déposée par la commune. "C'est important de faire savoir que les fraises de Plougastel viennent d'un terroir bien identifié", juge Dominique Cap, regrettant des cas d'usurpation de nom. "Ce serait une belle reconnaissance !" fait valoir Jean-Jacques André. A voir cependant, car l'Inao n'a encore jamais accordé d'IGP pour des cultures hors sol, le cas de plus de 95% de celles dédiées aux fraises à Plougastel-Daoulas.    

18 juillet 2019

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18 juillet 2019

Avec 21 °C, un record de chaleur enregistré près du pôle Nord

Le changement climatique n’est pas étranger à cette hausse exceptionnelle des températures, estime un météorologue du ministère canadien de l’environnement.

C’est un « record absolu de chaleur » pour cette station. Le mercure a atteint 21 °C dimanche 14 juillet à Alert, au Canada, l’endroit habité le plus septentrional de la planète, à moins de 900 km du pôle Nord. « C’est assez phénoménal comme statistique, c’est un exemple parmi des centaines et des centaines d’autres des records établis du fait du réchauffement climatique », a souligné auprès de l’Agence France-presse (AFP) Armel Castellan, météorologue du ministère canadien de l’environnement.

Base militaire permanente établie sur le 82e parallèle, servant notamment à intercepter les communications russes, Alert abrite depuis 1950 une station météo. Il y a fait 21 °C le 14 juillet, 20 °C le 15 juillet : « On n’a jamais vu ça », a déclaré M. Castellan. Mardi, à la mi-journée, il faisait déjà 17 °C.

3,4 °C de moyenne en juillet

De telles températures au Nord, « c’est complètement foudroyant », d’autant que « ça fait une semaine et demie qu’elles sont beaucoup plus chaudes qu’à l’habitude ». Le précédent record, de 20 °C, remontait au 8 juillet 1956, mais depuis 2012 plusieurs journées comprises entre 19 °C et 20 °C ont été enregistrées dans cette station située sur le rivage de l’océan Arctique.

La moyenne quotidienne pour un mois de juillet est de 3,4 °C à Alert, et celle des températures maximales y est de 6,1 °C. La vague de chaleur actuelle s’explique par une « crête de haute pression » qui se maintient sur le Groenland, ce qui est « assez exceptionnel » et « aide à avoir des vents du Sud » sur l’océan Arctique, a observé M. Castellan.

« Le changement climatique a une influence très indirectement ou directement, bien sûr », sur ce record, d’autant que l’Arctique se réchauffe trois fois plus vite que les autres région du Globe, a fait valoir le météorologue, y voyant une démonstration de plus de l’urgence à réduire drastiquement les émissions de carbone.

18 juillet 2019

Zahia

zahia

17 juillet 2019

Face aux méduses, un combat inégal

Par Martine Valo

Nos ennemies les méduses (3/6). Produits chimiques, introductions de prédateurs : les diverses expériences menées dans le monde se sont montrées peu concluantes pour limiter la prolifération de ces créatures urticantes.

Peut-être que sans lui elle n’y serait pas parvenue. Peut-être que sans son système hyperperformant de chasse – et du même coup de défense –, la méduse n’aurait pas été capable de traverser ces dernières 500 millions d’années, et même un peu plus, pour atteindre en pleine forme l’ère du tourisme de masse.

Dès que la moindre proie effleure leurs tentacules couverts d’une multitude de cellules urticantes, les cnidocytes, celles-ci libèrent chacune un minuscule harpon qui injecte du venin à la vitesse la plus rapide observée dans le monde animal. Et l’arme peut servir plusieurs fois : le dispositif se renouvelle à la demande.

« CHIRONEX FLECKERI » ET « CHIRONEX YAMAGUCHII » SONT DEUX CUBOMÉDUSES DONT LE CONTACT PARALYSE LES MUSCLES RESPIRATOIRES ET CARDIAQUES DE LEURS VICTIMES EN UN RIEN DE TEMPS

Outre leur étonnante propension à pulluler en essaims serrés, cette puissance de feu fait des méduses un vrai cauchemar pour les stations balnéaires, d’autant qu’elles restent venimeuses même une fois échouées sur la plage.

Certes, certaines espèces ne le sont que peu, ou même pas du tout, mais quelques-unes sont mortelles. On les croise dans les eaux australiennes et au sud du Japon : Chironex fleckeri et Chironex yamaguchii, deux cuboméduses dont le contact paralyse les muscles respiratoires et cardiaques de leurs victimes en un rien de temps. Des chercheurs de l’université de Sydney ont découvert que des médicaments anticholestérol pouvaient constituer un antidote efficace… à condition d’être appliqués dans les quinze minutes après la piqûre, selon la revue Nature Communications du 30 avril.

L’Europe a aussi son lot de cnidaires contrariants. En juillet 2018, les Britanniques ont vu s’approcher des eaux galloises d’inhabituelles méduses à crinière de lion (Cyanea capillata), des géantes venimeuses aux tentacules pouvant atteindre 30 mètres de long. Des baigneurs ont dû être hospitalisés.

En France, les Aurelia aurita, plutôt inoffensives, sont très communes sur la façade ouest, tandis que la désormais fameuse Pelagia noctiluca s’est installée en Méditerranée. Les vacanciers de la côte Atlantique doivent cependant se méfier de la redoutable physalie (Physalia physalis) ou galère portugaise. Cette proche cousine de la méduse déclenche chez qui l’approche une sensation de coup de fouet et de brûlure intense.

Une « soupe urticante »

Comment se débarrasser d’une telle plaie ? Produits chimiques, prédateurs introduits dans une baie infestée : diverses expériences ont été tentées dans le monde, bousculant les écosystèmes sans apparaître concluantes.

Dans son ouvrage Méduses. A la conquête des océans (Editions du Rocher, 2014), écrit avec le directeur de l’Institut océanographique de Monaco, Robert Calcagno, la grande spécialiste Jacqueline Goy relate la fausse bonne idée de Jeros. Mis au point par des ingénieurs coréens, ce robot hachait menu les cnidaires… transformant l’océan en « soupe urticante », libérant leurs gamètes et, finalement, favorisant la multiplication de jeunes méduses.

Sommes-nous alors condamnés à nous baigner en combinaison intégrale ? Ou, plus sûrement, à éviter la mer les jours où un essaim dérive vers le rivage ?

En Espagne, le drapeau rouge est souvent hissé pour alerter les estivants. En version numérique, des sites collaboratifs, comme Jellywatch.org ou Meduse.acri.fr sur la Côte d’Azur, proposent au public de partager leurs observations des cnidaires. Un « bulletin météo des méduses » avait été lancé en 2012 par le laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-mer (Alpes-Maritimes). Mais il a déplu aux collectivités locales, qui veulent bien prévenir les touristes du danger, mais seulement ceux de la commune d’à côté… Elles ont supprimé leurs financements.

« En 2007, il y a eu beaucoup de Pelagia et donc beaucoup de plaintes, rapporte Robert Calcagno. Je savais que l’Australie avait recours à des filets pour abriter ses plages. Nous en avons installé à notre tour en 2008, que nous remettons en place chaque été. Des dizaines de collectivités ont suivi l’exemple de Monaco. »

« La nourriture du futur »

Las, les scientifiques doutent de la pertinence de ce type de protection, sur lequel de petites méduses encore à l’état de polypes peuvent se fixer. « Je suis contre, sauf pour stopper des espèces dont le venin est mortel. Les Pelagia qui sont poussées à la côte sont en fait mal en point, explique Delphine Thibault, de l’Institut méditerranéen d’océanologie, à Marseille. Elles vont s’écraser contre les mailles, d’autres animaux aussi, au demeurant. Stressées, elles vont secréter un mucus urticant et leurs tentacules vont se briser tout en restant venimeux. »

« RINCER AU VINAIGRE EST LA PREMIÈRE CHOSE À FAIRE POUR EMPÊCHER LES CELLULES INTACTES DE DISPERSER LEUR VENIN »

Comment réagir en cas de piqûre ? « Rincer au vinaigre est la première chose à faire pour empêcher les cellules intactes de disperser leur venin, répond l’écologue. En Asie notamment, des distributeurs de vinaigre sont installés sur les plages. On peut aussi maintenir la partie touchée dans une eau à 40 °C pendant quarante minutes afin d’inhiber l’action de la toxine. Mais n’utilisez ni Coca-Cola ni urine : vous ajouteriez un risque de surinfection ! » L’écologue, qui forme des pompiers sauveteurs, déconseille de gratter la peau au moyen de sable ou d’une carte rigide.

Quant aux proliférations récurrentes, Delphine Thibault est formelle : « Il n’y a pas de parade. Les blooms [proliférations] sont d’abord la conséquence de la surpêche et d’écosystèmes fortement perturbés. » Alors, elle suggère tout simplement de les manger. « Vitamines B1 et B2, 31 calories pour 100 grammes : c’est la nourriture du futur ! », assure celle qui les cuisine à l’escabèche, frites, en salade ou en sablés sucrés pour accompagner ses conférences.

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